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Différences

Ci-dessous, les différences entre deux révisions de la page.

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Les deux révisions précédentes Révision précédente
utilisateurs:enicar:tutos:peregrination-autour-de-ls-l [15/11/2019 21:49]
enicar supprimée
— (Version actuelle)
Ligne 1: Ligne 1:
- 
- 
-===== La sortie de ls -l ===== 
-Faisons : 
-<code user> 
-ls -l ~/.bashrc 
-</​code>​ 
- 
-<file - Ce qui me donne> 
--rw-r--r-- 1 enicar enicar 1436 avril 23  2014 /​home/​enicar/​.bashrc 
-</​file>​ 
- 
-Donc nous allons décoder tout cela, en exposant quelques notions, puis nous reviendrons sur 
-des exemples pratiques. 
-Nous avons, de la gauche vers la droite : 
-^ champ ^ signification^ 
-|-rw-r--r--| [[peregrination-autour-de-ls-l?&#​types-de-fichiers-et-permissions|Types de fichiers, et permissions]] (c'est à dire les droits)| 
-| 1|Le nombre de liens ([[peregrination-autour-de-ls-l?&#​liens-et-inodes|Liens et inodes]])| 
-|enicar|Le propriétaire du fichier ([[peregrination-autour-de-ls-l?&#​proprietaire-et-groupe|Propriétaire et groupe]])| 
-|enicar|Le groupe à qui appartient le fichier ([[peregrination-autour-de-ls-l?&#​proprietaire-et-groupe|Propriétaire et groupe]])| 
-|1436|La [[peregrination-autour-de-ls-l?&#​taille-du-fichier|taille du fichier]] en octets| 
-|avril 23 2014|[[peregrination-autour-de-ls-l?&#​date-de-derniere-modification|La date de dernière modification]]| 
-|/​home/​enicar/​.bashrc| Le nom du fichier| 
- 
-<​note> ​ 
-Deux options (entre autres) permettent de modifier l'​affichage de **ls -l** 
-  * **-i** permet d'​afficher en plus le numéro d'​inode 
-  * **-g** est identique ​ à **-l**, mis à part qu'​elle n'​affiche pas le nom du propriétaire. 
-</​note>​ 
-===== Types de fichiers et permissions ===== 
-Détaillons,​ le champ : 
-<file bash>​-rw-r--r--</​file>​ 
-Il est composé de 4 sous-champs. De la gauche vers la droite : 
-  * **-**   : C'est un fichier normal (voir  Types de fichiers ci-dessous) 
-  * **rw-** : Permissions pour le propriétaire du fichier 
-  * **r--** : Permissions pour le groupe auquel appartient le fichier 
-  * **r--** : Permissions pour les autres (ceux qui ne sont ni le propriétaire,​ ni le groupe). 
- 
-==== Types de fichiers ==== 
-Dans un système de fichiers de type unix, il existe plusieurs types de fichiers. La commande « ls -l » 
-utilise un caractère pour nous informer sur ce type : 
-^Code^ Type de fichier^ 
-|-|Fichier normal| 
-|d|Répertoire (**d**irectory) ([[peregrination-autour-de-ls-l?&#​les-repertoires|Les répertoires]])| 
-|l|Lien symbolique (symbolic **l**ink) ([[peregrination-autour-de-ls-l?&#​les-liens-symboliques|Les liens symboliques)]]| 
-|p|Tube nommé (**p**ipe)| 
-|s|**S**ocket unix| 
-|b|Périphérique avec accès de type **b**loc| 
-|c|Périphérique avec accès de type **c**aractère| 
- 
-==== Permissions ==== 
-Les permissions sont stockées dans le premier inode (au moins) du fichier sous la forme 
-d'un entier. Cet entier est un vecteur de bits. C'est à dire que chaque bit de cet entier 
-à une signification soit pour le propriétaire,​ soit pour le groupe, soit pour les autres 
-pour un droit en lecture, en écriture ou en exécution. C'est pour cela que je parlerai, 
-par exemple, du bit de lecture pour le propriétaire. FIXME MAL DIT 
-<​note>​Voir [[peregrination-autour-de-ls-l?&#​liens-et-inodes|ici]] ce que sont les inodes</​note>​ 
- 
-Le champ des permissions est organisé en trois groupes qui correspondent aux permissions pour  
-le propriétaire,​ pour le groupe et pour les autres. Pour chacun de ces groupes, trois attributs 
-peuvent être positionnés ou non. 
- 
-La signification pour les trois groupes des attributs « **rwx** » est : 
-^Code^Signification^ 
-|r|Accès en lecture autorisé| 
-|w|Accès en écriture autorisé| 
-|x|Droits d'​exécution ou droit de faire un « cd »| 
-|-|L'​attribut n'est pas positionné| 
- 
-Quelques exemples éclairciront les choses : 
-^Code^Signification^ 
-|rwx|Les droits en lecture, en écriture et en exécution sont positionnés| 
-|---| Aucun droit| 
-|r--| Droit en lecture uniquement| 
-|r-x| Droit en lecture et en exécution| 
- 
- 
-À la place du x dans le champ **rwx** du propriétaire ou du groupe nous pouvons avoir : 
-^Code^signification^ 
-|S|Le bit setuid ou setgid est positionné,​ mais pas le droit en exécution| 
-|s|Le bit setuid ou setgid est positionné ainsi que le droit en exécution| 
- 
-On parle de setuid quand c'est l'​attribut du propriétaire qui est positionné,​ et de setgid 
-quand c'est l'​attribut du groupe. 
- 
-Par exemple : 
-<code user> 
-ls -l /bin/su 
-</​code>​ 
-<file - Affiche> 
--rwsr-xr-x 1 root root 38868 nov.  19 22:03 /bin/su 
-</​file>​ 
-Ici, nous voyons que la commande « su » a son bit setuid positionné. 
-<​note>​Je reviendrais plus tard sur la signification et l'​usage des setuid et setgid.</​note>​ 
- 
-Pour terminer avec les droits, le champ « rwx » des autres (c'est à dire ceux qui ne sont ni le propriétaire,​ 
-ni le groupe) peut prendre deux autres formes. À la place du x nous pouvons avoir. 
-^code^Signification pour les répertoires^ 
-|T|Dans ce répertoire seul les propriétaires des fichiers peuvent supprimer ces fichiers. Le bit en exécution pour les autres n'est pas positionné| 
-|t|Même chose que précédemment,​ mais le bit en exécution pour les autres est positionné| 
- 
-Dans linux, ce bit **t** n'est utilisé que pour les répertoires. Il est utilisé notamment pour 
-les répertoires temporaires,​ par exemple ((L'​option **-d** demande à **ls** de ne pas afficher le contenu des répertoires,​ mais de lister leur nom comme avec les autres fichiers))((Nous pouvons grouper les options courtes dans ls. Ainsi **ls -ld** est équivalent à **ls -l -d**)) : 
-<code user> 
-ls -ld /tmp 
-</​code>​ 
-<file - Affiche> 
-drwxrwxrwt 9 root root 8192 mars  20 20:25 /tmp 
-</​file>​ 
-Nous voyons bien que le bit **t** est positionné. 
- 
-===== Propriétaire et groupe ===== 
-Dans un système unix chaque fichier appartient à un utilisateur (que l'on appelle son propriétaire) et à 
-un groupe. Chaque utilisateur fait aussi partie d'un groupe au moins (Voyez ce qu'​affiche la commande « **groups** » 
-pour votre utilisateur). La plupart du temps un fichier appartient à un groupe dont fait partie le propriétaire 
-du fichier, mais ce n'est pas obligatoire. Aussi, il faut bien noter que le propriétaire et le groupe, même s'ils 
-se nomment de la même façon, sont deux choses différentes. 
- 
-Les groupes sont souvent utilisés pour gérer les droits plus finement ou pour réunir un ensemble d'​utilisateurs 
-sur les systèmes qui sont vraiment utilisés par plusieurs personnes. 
- 
-===== Taille du fichier ===== 
-Par défaut « **ls -l** » affiche la taille en octets. On peut obtenir un affichage plus parlant avec l'​option 
-« **-h** » (comme **h**uman readable, c'est à dire lisible pour un humain): 
-<code user> 
-ls -lh ~/.bashrc 
-</​code>​ 
-<file - Affiche> 
- ​-rw-r--r-- 1 enicar enicar 1,5K avril 23  2014 /​home/​enicar/​.bashrc 
-</​file>​ 
-Nous obtenons la taille en kébi octets, dans ce cas mais pour des fichiers faisant plusieurs 
-méga octets, « **ls -lh** » nous donnera la taille en mébi octets. C'est très pratique pour se 
-faire une idée de la taille d'un fichier. 
-<​note>​ un kébi = 1024, alors que un kilo = 1000. De même, un mébi = 1024 * 1024, 
-alors que un méga = 1000 * 1000.</​note>​ 
- 
-===== Date de dernière modification ===== 
-Par défaut « **ls -l** » affiche la date de dernière modification. Chaque fichiers, possèdent 
-plusieurs horodatages. Il en existe 3 : 
-  * Date de dernier accès (atime) 
-  * Date de dernière modification (mtime) 
-  * Date de dernier changement des droits (ctime) 
-J'ai écrit entre parenthèses l’abréviation qui est employée pour chacune. 
-On peut afficher ces trois dates à l'aide de la commande « **stat** » : 
-<code user> 
-stat ~/.bashrc 
-</​code>​ 
-<file - Affiche> 
-  Fichier : « /​home/​enicar/​.bashrc » 
-   ​Taille :​ 1436        Blocs : 8          Blocs d'​E/​S :​ 4096   ​fichier 
-Périphérique :​ fe05h/​65029d ​    ​Inœud :​ 6293947 ​    ​Liens :​ 1 
-Accès : (0644/​-rw-r--r--) ​ UID : ( 1000/     ​enicar) ​  ​GID :​ ( 1000/     ​enicar) 
- ​Accès :​ 2015-03-19 22:​10:​12.848911153 +0100 
-Modif. : 2014-04-23 10:​24:​33.099434481 +0200 
-Changt : 2014-04-23 10:​24:​33.133434850 +0200 
-  Créé : - 
-</​file>​ 
-On voit les trois différentes dates. ​ La date de dernière modification est changée lorsqu'​on modifie ​ 
-les données du fichier. La date de dernier changement indique la date dernier changement des méta données concernant le fichier (c'est à dire, les informations,​ comme sa taille, son propriétaire,​ son groupe, ses droits, son nombre de liens,​…)FIXME. La date de dernier accès est changé lors d'un accès en lecture et aussi quand l'une des dates de modification ou de changement est changée. FIXME 
- 
-On peut obtenir les dates de dernier accès et de dernier changement avec « **ls -l** ». Une option 
-longue de la forme « **--time=//​mode//​** » permet de choisir quelle date afficher. Des options 
-courtes sont aussi disponibles : 
-^//​mode//​^option courte^affichage^ 
-|atime, access ou use|-u|date de dernier accès| 
-|ctime ou status|-c|date de dernier changement| 
-| |-t|date de dernière modification| 
- 
-De plus, les options courtes trient selon la date sélectionnée. 
- 
-===== Nom du fichier ===== 
- 
-Nous avons ici : 
-<file bash> 
-/​home/​enicar/​.bashrc 
-</​file>​ 
-**ls** n'​affiche pas le nom des fichiers avec le chemin en entier. C'est le shell qui a substitué le « **~** » en « /​home/​enicar ». 
-La même chose se passe quand on utilise un méta caractère du shell comme «** * **». 
-Pour vous en convaincre, comparez les sorties des deux commandes : 
-<code user> 
-ls * 
-echo * 
-</​code>​ 
-Nous voyons que **ls** met en forme la sortie alors que **echo** fait juste un… écho ! 
- 
-===== Liens et inodes ===== 
- 
-Les données d'un fichier sont écrites sur le disque sous forme de blocs. 
-L'​information où se trouve ces blocs, est contenue dans un ensemble 
-d'​inodes (sous forme de numéros de blocs). 
- 
- 
-<​note>​ inode peut être traduit par i-nœud, c'est à dire nœud 
-d'​information. J'ai préféré garder le terme employé couramment par les 
-initiés. 
-</​note>​ 
- 
- 
-Cet ensemble d'​inodes a un premier inode qui sert à référencer le fichier. 
-Un répertoire fait correspondre un chemin (le nom du fichier) avec ce 
-premier inode. ​ De cette façon on peut avoir plusieurs noms pour le même 
-fichier. Ces différents noms pointent sur le même premier inode. 
- 
- 
-Le nombre d'​inodes utilisés par un fichier dépend évidemment de sa 
-taille. Un seul inode ne suffit pas pour donner la liste de blocs, sauf 
-pour les petits fichiers. 
- 
- 
-Le premier inode contient aussi les métadonnées associées au fichier. 
-C'est à dire, sa taille, son propriétaire,​ son groupe, les dates de 
-derniers changements,​ accès et modifications,​ le nombre de lien et les 
-permissions. 
- 
- 
-Supposons à présent, que l'on ait deux noms de fichiers qui pointent sur 
-le même inode. Donc, les données des « deux fichiers » sur le disque 
-sont au même endroit. Et donc ils ont exactement les mêmes données. Leur  
-métadonnées contenues dans le premier inode sont les mêmes également.  ​ 
-On voit bien que les deux fichiers sont indiscernables. 
- 
- 
- 
-Nous allons faire quelques expériences pratiques pour démontrer ce fonctionnement. 
-J'ai dit plus [[peregrination-autour-de-ls-l?&#​la-sortie-de-ls--l|haut]] que l'​option **-i** permettait de 
-connaître le numéro d'​inode. C'est cette option que nous allons utiliser. 
-Mais avant, nous allons créer un répertoire de test afin d'​éviter de faire des 
-bêtises… 
-<code user> 
-mkdir ~/​essai-de-liens 
-cd ~/​essai-de-liens 
-</​code>​ 
- 
-Vous devriez, à présent, vous trouver dans le répertoire **essai-de-liens**. 
-Créons un nouveau fichier que nous allons appeler **machin** 
-<code user> 
-touch machin 
-</​code>​ 
-Nous pouvons vérifier que machin existe bien : 
-<code user> 
-ls -l machin 
-</​code>​ 
-<file - Affiche> 
--rw-r--r-- 1 enicar enicar 0 mars  21 17:02 machin 
-</​file>​ 
-Donc le fichier existe, sa taille est nulle et son compteur de lien est égale à 1. 
-Bien, on va créer un lien sur **machin** avec la commande **ln** : 
-<code user> 
-ln machin bidule 
-</​code>​ 
-Regardons les numéros d'​inodes de nos deux fichiers : 
-<code user> 
-ls -i machin bidule 
-</​code>​ 
-<file - Affiche> 
-6488098 bidule ​ 6488098 machin 
-</​file>​ 
-Le numéro d'​inode sera différent chez vous, bien entendu. Mais ça devrait être le même 
-numéro d'​inode. C'est ce qui est important. Ça démontre que les deux fichiers sont 
-en fait les mêmes ! 
-Essayons, de modifier **machin** : 
-<code user> 
-echo "je suis machin"​ >machin 
-cat machin 
-</​code>​ 
-<file - Affiche> 
-je suis machin 
-</​file>​ 
-Voyons à présent ce qu'il y a dans **bidule** 
-<code user> 
-cat bidule 
-</​code>​ 
-<file - Affiche> 
-je suis machin 
-</​file>​ 
-Voilà ! En modifiant, les données de **machin** nous avons modifié celle de **bidule**, car les deux 
-fichiers ont les mêmes données sur le disque. Tenez, regardons le compteur de liens de nos deux fichiers : 
-<code user> 
-ls -l bidule machin 
-</​code>​ 
-<file - Affiche> 
--rw-r--r-- 2 enicar enicar 15 mars  21 17:11 bidule 
--rw-r--r-- 2 enicar enicar 15 mars  21 17:11 machin 
-</​file>​ 
-Oh ! Le compteur de lien de **machin** a été incrémenté de 1, celui de bidule est aussi de 2 ! 
-On va aller plus loin, grâce à la commande **stat** : 
-<code user> 
-stat bidule machin 
-</​code>​ 
-<file - Affiche> 
-   ​Fichier :​ « bidule » 
-   ​Taille :​ 15          Blocs : 8          Blocs d'​E/​S :​ 4096   ​fichier 
-Périphérique :​ fe05h/​65029d ​    ​Inœud :​ 6488098 ​    ​Liens :​ 2 
-Accès : (0644/​-rw-r--r--) ​ UID : ( 1000/     ​enicar) ​  ​GID :​ ( 1000/     ​enicar) 
- ​Accès :​ 2015-03-21 17:​11:​49.642004857 +0100 
-Modif. : 2015-03-21 17:​11:​43.670004690 +0100 
-Changt : 2015-03-21 17:​11:​43.670004690 +0100 
-  Créé : - 
-  Fichier : « machin » 
-   ​Taille :​ 15          Blocs : 8          Blocs d'​E/​S :​ 4096   ​fichier 
-Périphérique :​ fe05h/​65029d ​    ​Inœud :​ 6488098 ​    ​Liens :​ 2 
-Accès : (0644/​-rw-r--r--) ​ UID : ( 1000/     ​enicar) ​  ​GID :​ ( 1000/     ​enicar) 
- ​Accès :​ 2015-03-21 17:​11:​49.642004857 +0100 
-Modif. : 2015-03-21 17:​11:​43.670004690 +0100 
-Changt : 2015-03-21 17:​11:​43.670004690 +0100 
-  Créé : - 
-</​file>​ 
-Vous pouvez vérifier que pour **bidule** et **machin** les dates de derniers accès sont les mêmes. Il en 
-est de même pour les dates de changements et dernière modifications. Les deux fichiers sont indiscernables,​ 
-tant au niveau de leur données que de leurs métadonnées. 
- 
-Supprimons **machin** : 
-<code user> 
-rm machin 
-</​code>​ 
-Voyons, ce qu'il y a dans **bidule** : 
-<code user> 
-cat bidule 
-</​code>​ 
-<file - Affiche> 
-je suis machin 
-</​file>​ 
-Le fichier **bidule** existe toujours, ses données n'ont pas changé. 
- 
-===== Les répertoires ===== 
-Les répertoires sont des fichiers avec l'​attribut « répertoire » ((Presque tout est fichier dans un 
-système linux. Il existe une exception notable : les interfaces réseaux. En effet ces interfaces 
-n'ont aucun périphérique correspondant dans /dev/)) 
- 
-Les répertoires permettent de faire la correspondance entre les noms des fichiers et les inodes. 
-Les répertoires ont eux mêmes un nom dans un répertoire,​ à l'​exception du répertoire racine 
-qui n'a pas de nom. 
- 
-Nous allons voir que les répertoires sont aussi des liens sur des inodes, et qu'un répertoire 
-possède d'​office plusieurs liens physiques (à par la racine, mais ça ne dure pas longtemps ;-)). 
-Donc, voyons le nombre de liens d'un répertoire. Pour cela nous allons utiliser, l'​option 
-**-d** de **ls**, par exemple : 
-<code user> 
-ls -ld .  
-</​code>​ 
-Cela donne dans mon home : 
-<file -> 
-drwxr-xr-x 246 enicar enicar 36864 mars  26 06:42 . 
-</​file>​ 
-Nous voyons que le répertoire courant a bien l'​attribut répertoire (ouf !). Le nombre de 
-liens est 246, et sa taille 36864 octets. 
- 
- 
-Le nombre de liens d'un répertoire est au moins deux ((sauf pour la racine, mais je n'y reviendrai plus ;) )). En effet, le premier lien est celui du répertoire parent. Le second est celui qu'il a sur lui 
-même, c'est le point. Alors nous en arrivons à la question : d'où vient ce 246 ? À chaque nouveau 
-sous-répertoire créé dans un répertoire est associé un lien noté **..**. Ce lien pointe sur le répertoire parent. Donc on en déduit, qu'il y a 244 sous-répertoires dans le répertoire courant de mon exemple. 
-Prouvons le ! Je vais utiliser pour ce faire les commandes **find** et **wc**. 
-<code user> 
-find . -maxdepth 1 -type d |wc -l 
-</​code>​ 
-**find** permet de chercher des fichiers selon divers critères. Ici, je vais lui demander de trouver les répertoires du répertoire courant (**-type d**) et de ne pas parcourir ces sous-répertoires en profondeur 
-comme il le fait normalement (**-maxdepth 1**). **wc** compte les caractères,​ les mots et les lignes. 
-Ici, je lui demande de compter les lignes uniquement (**-l**). En effet, par défaut, **find** affiche un fichier par ligne. Mais surprise ! Cela affiche : 
-<file -> 
-245 
-</​file>​ 
-Me serais-je fourvoyer ? Non, pas du tout ! En fait, avec **find** nous avons aussi compté le répertoire 
-courant (c'est à dire **.**). Vous pouvez le vérifier en faisant : 
-<code user> 
-find . -maxdepth 1 -type d |less 
-</​code>​ 
-Le répertoire **.** devrait être listé au début. Une autre façon de voir, est que **find** liste tous les répertoires du répertoires courant sauf **..**, ça nous fait 246-1. ;-) Le compte est bon ! 
- 
-===== Les liens symboliques ===== 
-FIXME à suivre. 
  

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