(Montage d'un répertoire d'un serveur samba)
La commande mount est immédiatement associée à la commande umount.
C'est une commande destinée à la recherche et à la manipulation des partitions actives du pc.
Lire le type des partitions montées :
mount
Donnera chez moi ceci :
/dev/sda6 on / type ext3 (rw,errors=remount-ro) tmpfs on /lib/init/rw type tmpfs (rw,nosuid,mode=0755) proc on /proc type proc (rw,noexec,nosuid,nodev) sysfs on /sys type sysfs (rw,noexec,nosuid,nodev) procbususb on /proc/bus/usb type usbfs (rw) udev on /dev type tmpfs (rw,mode=0755) tmpfs on /dev/shm type tmpfs (rw,nosuid,nodev) devpts on /dev/pts type devpts (rw,noexec,nosuid,gid=5,mode=620) /dev/sda1 on /boot type ext3 (rw) /dev/sda7 on /home type ext3 (rw) /dev/sda10 on /tmp type ext3 (rw) /dev/sda8 on /usr type ext3 (rw) /dev/sda9 on /var type ext3 (rw) /dev/sda5 on /media/stock type ext3 (rw) /dev/sdb2 on /media/disk-11 type ext3 (rw) /dev/sdc1 on /media/disk-1 type ext3 (rw) /dev/sdd1 on /media/disk-2 type ext3 (rw) nfsd on /proc/fs/nfsd type nfsd (rw)
Le paramètre à la suite de -t est utilisé pour préciser le type de système de fichiers que vous désirez monter.
Pour connaître tous les types qui sont gérés faire un :
man mount
Exemple de l'utilisation de cette option :
mount -t ext3 /dev/sda1 /media/documents
mount -t vfat /dev/sda2 /media/video
Vous venez d'éditer votre fichier fstab afin d'y ajouter une partition que vous voulez voir monter automatiquement au démarrage de votre ordi. Parfait. Mais pour éviter de redémarrer votre machine juste pour cela, vous pouvez monter les partitions indiquées dans votre fichier fstab qui ne le sont pas déjà avec la commande suivante :
mount -a
Si aucun message d'erreur n'apparaît, vous devez maintenant être en mesure de voir le contenu de votre ou vos partition(s) dans l'arborescence de votre système.
Merveilleusement, une clé usb ou un disque usb/sata qui se branche à chaud trouve également un répertoire autocréé dans /media/
, nommé selon l'identification UUID de ses partitions et les monte également sur le bureau, avec les bons droits bien sûr !
Voir :
Pour un debianneux plus averti, possédant un fstab où une ligne de partition correctement rédigée mais commentée, après l'avoir décommentée (ôter le : #) on tape un :
mount -a
montera automatiquement la partition désignée.
Au cas où nous désirons monter des partitions décommentées, une par une… les désigner une à une également ainsi :
mount /dev/nomdepartition
Ou bien :
mount /chemin/de/montage
Ou encore :
mount -t type-partition /chemin/de/montage
Le fera !
Après avoir créé un répertoire-adéquat… Tapez :
mount filesystem-à-monter répertoire-adéquat
Enfin, la commande :
mount -t type-de-filesystem filesystem-à-monter répertoire-de-montage
est aussi disponible (et parfois nécessaire !) pour préciser type et autres options…
Voici un exemple pour monter un disque interne portant des données propre à l'user dans une partition ext4.
Il faut d'abord créer le répertoire d'accueil, le mieux est de le mettre dans la racine de l'user :
Passer en root :
Voir le tuto du superutilisateur : superutilisateur
Ici je choisis d'utiliser la commande su :
su -
Et validez le passwd root.
Pour créer le répertoire qui contiendra les données de l'user, je choisis de l'appeler Stock2) et de le mettre dans la racine de l'user :
mkdir /home/user/Stock
Ce qui créera un répertoire nommée Stock dans l'arborescence de vos Dossier personnel
.3)
Le montage d'une partition est du domaine de root, donc nous passons/restons en superadministrateur :
su -
Vous renseignez le passwd de root et validez :
passwd root
Il nous faut déterminer le disque et sa partition avec la commande fdisk
Par exemple :
fdisk -l
Qui nous liste les disques présents, où nous identifions le nouveau disque, par exemple sdb14)
mount -t ext4 /dev/sdb1 /home/user/Stock
Nous pouvons maintenant accéder aux données user contenus dans la partition sdb1 du nouveau disque.
Nous pouvons choisir de rendre ce montage permanent en utilisant le fichier fstab
Bingo !
Ouvrir un terminal root5) Créer un répertoire de montage, par exemple :
mkdir /media/Win
Dans cet exemple, pour monter une partition (voir : les partitions en détail) je prendrai la partition hda1
Windows en système de fichier FAT (vais me faire des amis ^^)
mount -t vfat /dev/hda1 /media/Win
Pour une partition hda1 de type ntfs, ce sera :
mount -t ntfs-3g /dev/hda1 /media/Win
Voilà c'est tout simple, maintenant pour aller dans votre dossier, on fera un :
cd /media/Win/C/
Et voilà vous pouvez accéder à votre partition $W.
Passons au montage d'un cdrom :
mount /dev/hdc1 /media/cdrom/
Pareil, pour naviguer dans votre cdrom allez maintenant dans le répertoire /media/cdrom
:
cd /media/cdrom
Passons au montage d'un lecteur de disquette :
mount /dev/fd0 /media/floppy/
Pareil (encore !), pour naviguer dans votre disquette allez dans le répertoire /media/floppy.
Passons aux choses un peu plus sérieuse…
Faisons un montage d'un répertoire $W sur un ordinateur distant.
mount -t smbfs -o username=mattux //kameleon-facile/logs /media/logs/
Où :
Une p'tite s'plication s'impose ici, pour les débutants comme moi, petite main rédactionnelle…
La ligne de commande se rédige textuelle :
mount -t smbfs -o username=mattux //kameleon-facile/logs /media/logs/
Un [ENTER] au clavier pour l'envoyer, puis vous écrivez votre passwd :
...... **** mot de passe
(pas d'étoiles hein ! Ici c'est seulement pour faire action virtuelle..)[ENTER]
et crac ! le bazard est monté dans le répertoire !
Ou comme dit tux (le chef…) :
Voilà donc le répertoire logs du serveur kameleon-facile est monté dans le répertoire /media/logs.
Vous voyez que je n'ai pas mis dans la commande l'option passwd
car si je la mets il enregistra le passwd dans les logs de votre ordinateur et cela peut créer une faille de sécurité, voilà pourquoi l'on maintient l'invite du passwd.
Passons au montage d'un partage de disque réseau de type Synology.
La commande est similaire à la précédente, sauf à deux exceptions :
mount -t cifs -o username=mattux //192.168.1.10/web /media/web/
Maintenant un peu plus compliqué :
Vous avez un fichier de type .iso mais vous voulez vérifier le répertoire avant de le graver.
Je vous conseille de le monter pour ensuite y naviguer sans problème.
mount -t iso9660 -o loop /home/mattux/debian4.iso /media/iso/
Et voilà plus simple, tu peux pas !
Pour monter un fichier .iso n'oubliez surtout pas de mettre :
Sinon vous aurez des erreurs ^^.
Bon ben voilà tout est dit, euhhh nan manque encore des choses :
Créez un répertoire de montage auparavant.
Par exemple, pour expliquer ce tuto :
mkdir /home/<votre_user>/test
Voir :
Par exemple, tu remplaces le placement de la partition racine : /dev/sda1
par son UUID
.
Soit :
/dev/sda1 /home/<votre_user>/test ext3 defaults,errors=remount-ro 0 1
devient :
UUID=xxxxxxx-xxxxxxxxxxx-xxxxx /home/<votre_user>/test ext3 defaults,errors=remount-ro 0 1
Voilà !
Tous ces montages peuvent se démonter avec la commande umount !
Cette option permet de remonter une partition à la volée en modifiant temporairement les droits.
Par exemple, pour remonter le répertoire de montage d'une partition située dans /media/test en lecture seule, tapez :
mount -o remount,ro /media/test
Utiliser l’option bind avec la commande mount
Après avoir monté un disque, par exemple dans /media/disque-test, il peut être intéressant de monter l'intégralité du contenu, ou un répertoire seulement, de ce disque dans un autre répertoire sans démonter /media/disque-test.
Cela permet par exemple de « recopier » ce contenu dans un répertoire tout spécialement destiné à un partage FTP.
Un utilisateur qui n'a pas accès au disque-test par le répertoire de montage peut ainsi se voir conférer des droits d'accès à un sous-répertoire du disque-test s'il a accès au répertoire lié (le répertoire lié et les fichiers qu'il contient doivent autoriser cet accès).
Cela est possible avec l'option “bind” (bind signifie lier en anglais) qui s'utilise ainsi :
mount --bind /media/répertoire-à-lier /home/user/répertoire-lié
Ou :
mount --bind /media/disque/répertoire /home/user/répertoire-lié
On peut démonter le répertoire lié par la commande :
umount /home/user/répertoire-lié
Pour faire perdurer ces montages, il faut spécifier ce montage dans le fichier fstab.
Depuis Linux 2.6.15, il est possible de marquer un montage et ses sous-montages comme partagés, privés, esclaves, ou non-liables.
La sémantique de ces options est détaillée dans le fichier Documentation/sharedsubtree.txt des sources du noyau.
mount --make-shared point_de_montage
mount --make-slave point_de_montage
mount --make-private point_de_montage
mount --make-unbindable point_de_montage
Les commandes suivantes permettent de changer récursivement le type de tous les montages dans un point de montage donné.
mount --make-rshared point_de_montage
mount --make-rslave point_de_montage
mount --make-rprivate point_de_montage
mount --make-runbindable point_de_montage