La commande su
dans un terminal2) ou une console3) permet de devenir un autre utilisateur pour la durée d'une session ou, si on n'indique aucun user4) de prendre les privilèges root (voir le tuto de : l'Administrateur).
En effet, le symbole #
apparaît à la fin de l'invite à la place du symbole $
, ce qui signifie que les commandes suivantes seront exécutées en tant qu'Administrateur.
su -
ouvre la session administrateur qui permet de passer des commandes de n'importe quel chemin, c'est l'intérêt de la variable $PATH.
su -
dans un terminal puis entrez le mot de passe root.exit
ou utilisez la combinaisons de 2 touches : Ctrl d
. Sur Debian 95), un simple
su
mettait /sbin
dans cette variable, mais plus à partir de Debian 10 où il faut faire :
su -
ou
su -l
-, -l, –login
Appelle le shell sous forme de shell de connexion. Voici ce que cela signifie : Invalider toutes les variables d'environnement sauf `TERM', `HOME', et `SHELL' (qui sont renseignées comme décrit ci- dessus), ainsi que `USER' et `LOGNAME' (qui sont alors remplies même pour l'Administrateur). Remplir `PATH' avec une valeur par défaut donnée lors de la compilation. Se déplacer dans le réper toire HOME de l'utilisateur. Ajouter "-" au nom du shell, pour que celui-ci lise son ou ses fichiers de démarrage.
Source: man su
seb95 :
Et pourquoi ça ne posait pas de soucis avant et sur buster c'est plus le cas ?
enicar :
Parce qu'avant le « su » seul n'aurait jamais du se comporter comme
« su -l », mais c'était le cas.
En quelque sorte le « su » d'avant ne respectait pas la norme posix, alors que maintenant, il la respecte.
su -
Pour débuter une session sous un login utilisateur particulier, utilisé lorsqu'il y a plusieurs user de disponibles enregistrés sur le même pc, tapez et validez :
su - le_login
ou encore
su -l le_login
Où le_login
est à remplacer totalement par le nom user
tout simplement.
Pour débuter une session root
utilisez simplement :
su -
root
se doit de ne lancer que des logiciels très sûrs, afin de ne pas risquer de causer de faille de sécurité. En particulier, n'utilisez pas votre client IRC, un plugin Flash, ou tout autre faille de sécurité sur pattes, depuis votre session root.
su -
Mot de passe :[passwd_root]
Lorsque vous tapez votre mot de passe pour la première fois vous avez l'impression qu'il y a quelque chose qui cloche avec votre système. En effet, vous tapez les caractères le composant et le curseur semble bloqué, il ne bouge pas et rien n'apparaît à l'écran.
Pour les débutants, un tel comportement est pour le moins déroutant.
Rassurez-vous, tout est correct, le système est conçu comme cela : c'est une mesure de sécurité.
Rien ne bouge à l'écran mais tout ce que vous tapez au clavier est pris en compte. En le validant6) cela permet d'ouvrir la session indiquée.
Remarquez aussi que la ligne de commande en session user se termine par un $
qui devient un #
en session root.
# [commande_linux]
Le signe $ est devant la ligne de commande s'opérant en user.
$ [commande_linux]
Passer en session root en allant directement dans le répertoire personnel du compte root et (non depuis le répertoire d'où vous vous trouvez) ainsi :
su -
Mot de passe:[passwd_root]
Par exemple, pour un user se nommant toto, on tape :
su - toto
ou
su -l toto
Mot de passe :[passwd_toto]
Par mesure de sécurité, on peut choisir de ne passer qu'une seule ligne de commande par exemple la commande d'administration fdisk réservée à root et que le terminal demeure en session_user après son exécution avec l'option -c ainsi :
su - -c 'fdisk -l'
ou
su -lc 'fdisk -l'
Mot de passe :[passwd_root]
Donnera la réponse ci-dessous (par exemple pour mon pc…) :
Disk /dev/sda: 160.0 GB, 160041885696 bytes 255 heads, 63 sectors/track, 19457 cylinders Units = cylinders of 16065 * 512 = 8225280 bytes Disk identifier: 0x00095bb2 Device Boot Start End Blocks Id System /dev/sda1 1 36 289138+ 83 Linux /dev/sda2 37 19457 155999182+ 5 Extended /dev/sda5 6689 19457 102566961 83 Linux /dev/sda6 37 607 4586494+ 83 Linux /dev/sda7 608 1823 9767488+ 83 Linux /dev/sda8 1824 4255 19535008+ 83 Linux /dev/sda9 4256 4863 4883728+ 83 Linux /dev/sda10 4864 6079 9767488+ 83 Linux /dev/sda11 6080 6688 4891761 82 Linux swap / Solaris .../...
Et nous restons en user après cette commande validée en root.
Et voilà aussi simple que ça, pas possible.
Quittez la session ou le terminal en tapant la combinaison des touches clavier : Ctrl+D ça l'fait geek grave…
De tetrix sur le forum là :