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Nota :
Contributeurs, les sont là pour vous aider, supprimez-les une fois le problème corrigé ou le champ rempli !
À savoir :
Tentons de lier toutes ces notions pour comprendre comment apprendre convenablement à écrire un script bash .
Le shell est un programme qui gère l'invite de commande. Mais qu'est-ce qu'une commande ?
C'est un programme !
Pour exécuter une commande le shell doit connaître le chemin du programme de cette commande.
Ainsi par exemple pour la commande mkdir qui comme vous le savez, sert à créer des fichiers de type répertoire peut être exécutée des deux façons ci-dessous. Essayez chacune des deux lignes suivantes :
hypathie@debian:~$ mkdir zozo hypathie@debian:~$ /bin/mkdir zaza
S'il n'est pas nécessaire pour lancer une commande d'inscrire dans le terminal son chemin, c'est qu'il est mémorisé dans une variable.
Sous linux, le shell utilisateur par défaut est BASH et la variable d'environnement qui contient le chemin de l'ensemble des commandes qu'il peut exécuter est le PATH.
*Pour connaître les variables d'environnement de son système tapez dans le terminal :
env
Le retour est copieux ! Mais au début on trouve :
SHELL=/bin/bash
Ce qui signifie que le nom de l'interpréteur de commande est bash.
À Voir : details-sur-le-caractere
Ainsi entrer dans le terminal :
echo $SHELL bash
Donne le retour :
/bin/bash
Donne le nom du shell de son terminal.
echo $PATH /usr/local/bin:/usr/bin:/bin:/usr/local/games:/usr/games:
On voit une liste de fichiers (de type répertoires) séparés par deux points, et parmi cette liste on trouve bien /bin.
Vous savez donc ce qu'est le shell, un alias et un script.
Mais rappelons la diversité des shell (ou interpréteur de commandes) qui existent (sh ; bsh ; bash ; ksh, etc.)
Un de ces shell doit être appelé par l'en-tête du script :
#!/bin/sh #!/bin/bash #!/bin/perl #!/bin/tcl
etc.
Chaque ligne appelle un interpréteur de commandes différent.
Utiliser #!/bin/sh permet de tenir compte du standard sh de POSIX2).
Voici un PDF assez complet pour apprendre à utiliser le shell sh : http://igm.univ-mlv.fr/~masson/Teaching/PIM-INF3/shell.pdf
Appeler bash avec l'option –posix ou insérer set -o posix au début du script fait que bash se conforme au standard posix.
À savoir :
Il ne faut pas voir les choses en termes d'oppositions en se disant qu'il faudra désapprendre tout ce qu'on a appris du shell BASH ou qu'il faut apprendre à utiliser tous les shell en même temps, ce qui est effectivement impossible à un débutant, et qui attiserait l'idée que LINUX est un système d'exploitation pour les experts.
Comment faire alors ?
Je vous conseille donc d'apprendre le shell BASH en ayant conscience de ce qui fait sa particularité, voire même, d'apprendre le shell BASH en ayant en vue de suppléer aux bashismes. Apprendre le BASH sans devenir un ultra-bashiste“ : si si c'est possible !
Et ce n'est pas compliqué! Il faut distinguer ce qui relève des commandes internes propres à BASH ;
de ce qui relève de la syntaxe.
C'est donc surtout au niveau de la syntaxe qu'il faut prendre garde, tout en apprenant le BASH à prendre garde au bashisme !
Ainsi, apprendre ensuite à utiliser un autre shell, consistera simplement à apprendre de nouvelles commandes.
Pas d'idées tristes, la norme POSIX, permet d'assumer entièrement l'esprit du libre !
Sur cette question posix, un lien indispensable en anglais : http://hyperpolyglot.org/shell
En général, tous les shell acceptent la même syntaxe de base telle que définie par POSIX, mais chacun accepte une syntaxe étendue qui lui est propre (et donc incompatible avec les autres shells).
Voici quelques aspects auxquels se référer à chaque fois que vous apprendrez une nouvelle notion relative au shell BASH.
POSIX | À éviter : bashisme |
---|---|
if [ “$toto” = “$titi” ] ; then … | if [ “$toto” == “$titi” ] ; then … |
diff -u fichier.c.orig fichier.c d | diff -u fichier.c{.orig,} |
mkdir /tototiti /tototutu | mkdir /toto{titi,tutu} |
funcname() { … } | function funcname() { … } |
format octal : « \377 » | format hexadécimal : « \xff » |
Pour plus de détails sur chacun de ces points avec des exemples voir : http://abs.traduc.org/abs-fr/ch36s09.html
Il s'agit là plutôt d'un aboutissement, essayons d'acquérir par des exemples très simples, les connaissances de bases qui permettront de comprendre chacun de ces points, ainsi que ce que l'on trouve ici : scripts
Il y a différentes méthodes pour lancer ses scripts, cela dépend, vous l'aurez compris, du répertoire dans lequel sont placés ses scripts.
touch mon-script
Si l'on a exécuté cette commande à l'ouverture de son terminal, “mon-script” est alors placé dans son répertoire courant.
À savoir :
À savoir :
chmod u+x mon-script
Voyons maintenant trois méthodes pour exécuter un script
nano mon-script
dans lequel on inscrit :
echo -n "Bonjour les copains"
bash mon-script
Bonjour les copainsutiliateur@debian:~$
Et oui, maintenant c'est clair, écrire un script c'est quasiment écrire dans un fichier texte comme dans un terminal !
/bin/echo -n "Bonjour les copains"
La commande echo est une commande interne du shell ; la commande /bin/echo est une commande à part.
merci captnfab
Essayez maintenant :
bash --posix mon-script
Bonjour les copainsutilisateur@debian:~$
#!/bin/bash ls /home/utilisateur
./mon-script
À voir : modifier-durablement-la-valeur-de-la-variable-d-environnement-path
Il faut pour cela placer le chemin absolu de son script dans le PATH, c'est-à-dire dans l'un des répertoires /bin, /usr/bin ou /usr/local/bin
Les scripts que l'on crée sont ceux de l'utilisateur, on peut donc ajouter le chemin du répertoire dans lequel on range ses scripts
-en éditant le fichier ~/.bashrc qui est un fichier caché du répertoire courant de l'utilisateur (son HOME);
-et en y ajoutant à la fin la ligne PATH=$PATH”:$HOME/MesScripts“
mkdir MesScripts
* Puis ajouter ces lignes à la fin de ce fichier caché :
PATH=$PATH":$HOME/MesScripts"
chmod u+x ~/mon-script
mv ~/mon-script ~/MesScripts/
(Voir exemple ci-dessous : “Un petit script pour lancer un script depuis n'importe où !”)
echo $PATH #retour: /usr/local/bin:/usr/bin:/bin:/usr/local/games:/usr/games:/home/utilisateur/MesScripts
Pas si difficile que ça
Voyons pour finir la méthode qui vérifie la compatibilité de son script avec la norme POSIX :
nano ~/MesScripts/mon-script
#!/bin/bash set -o posix echo -n "Bonjour les copains"
Le résultat est bien le même que précédemment !
Pas d'inquiétude si vous ne comprenez pas tout ; vous en en serez capable après avoir suivi ce wiki et consulté ses liens. Il faut :
#!/bin/bash set -o posix printf "Un nouveau script $USER ? Son nom : " { read nom ; echo "#!/bin/bash" >> $nom ; chmod u+x $nom ; mv ~/$nom ~/MesScripts ; /usr/bin/gedit ~/MesScripts/$nom ;}
scriptx
Retour :
Un nouveau script toto ? Son nom :
Lors de l'exécution de ce script, la chaîne que vous entrerez pour répondre à la question, sera le nom d'un nouveau script que vous voulez créer.
En liens :
variables-et-environnement
variables
Dans un script la ou les commandes qui y sont regroupées vise un résultat pour une valeur initiale donnée.
Les variables servent à stocker une valeur dans la mémoire de la machine. Une fois cette valeur mémorisée, on peut alors l'interroger (ou la tester), pour la connaître en détail et/ou la transformer.
Par exemple la valeur d'une variable peut être un répertoire contenant des fichiers que l'on veut réorganiser, en utilisant des commandes sur cette variable, elle va alors changer et le résultat de cette transformation sera par exemple la réorganisation du fichier.
Autre exemple, une variable peut être un programme, faire changer la valeur de la variable consistera par exemple à maîtriser le déroulement de ce programme. On peut les utiliser encore pour effectuer des opérations arithmétiques, des manipulations quantitatives ou pour le traitement des chaînes de caractères d'un texte, etc.
Enfin, les variables qu'on crée dans un script sont localisées dans ce script (à moins de les exporter) c'est-à-dire qu'elles ne sont utilisables que lorsqu'on exécute son script, et comme il s'agit du script d'un utilisateur, on peut les appeler variables de l'utilisateur. Cela permet de les distinguer des variables d'environnement prédéfinies et des variables prédéfinies.
Voir : bash-les-differents-caracteres-speciaux.
Le nom d'une variable est un simple pointeur vers l'emplacement mémoire où sont conservées les données qu'elle contient.
Mais comment enregistrer une valeur en mémoire ?
Comme vous allez le comprendre, une valeur est mémorisée au moyen de l'un des mécanismes internes du shell et il y en a plusieurs.
C'est par exemple, l'affectation d'une valeur au nom d'une variable qui va permettre d'enregistrer en mémoire la valeur de cette variable
Voyons d'abord comment créer une variable de cette manière et comment utiliser sa valeur
#!/bin/bash NomDelaVariable=ValeurDeLaVariable
⇒ Pour l'instant la valeur “ValeurDeLaVariable” a seulement été mémorisée.
#!/bin/bash nx_fichier=les-fonctions touch ~/$nx_fichier ls -la ~/$nx_fichier
⇒ Les programmes (ou commandes) “touch” et “ls” ont utilisé la valeur de la fonction nommée “nx_fichier”, d'une valeur qui correspond à la chaîne de caractères “les_fonctions”.
#!/bin/bash var1=a var2=texte var3="texte avec espaces" var4=55 var5=$var1 #ici on affecte à la variable var5, la valeur de la variable var1 var6=$0 #ici on affecte à la variable var6, la valeur de la variable pré-définie $0 (1) echo -e "valeur de var1: $var1\nvaleur de var2: $var2\nvaleur de var3: $var3\nvaleur de var3: $var4\nvaleur de var5: $var5\nvar6: $var6"
(1) $0 à pour valeur pré-définie le nom du programme
Retour :
valeur de var1: a valeur de var2: texte valeur de var3: texte avec espaces valeur de var3: 55 valeur de var5: a var6: /home/hypathie/MesScripts/mon-script
On peut déclarer plusieurs variables sur une même ligne, il suffit pour cela de mettre un espace entre chacune :
#!/bin/bash set -o posix var1=a var2=texte var3="texte avec espaces" var4=55 var5=$var1 var6=$0 /bin/echo -e "valeur de var1: $var1\nvaleur de var2: $var2\nvaleur de var3: $var3\nvaleur de var3: $var4\nvaleur de var5: $var5\nvar6: $var6" # même retour que précédemment
read nom-de-la-variable
Par exemple:
#!/bin/bash echo "Bonjour : qui êtes-vous ?" read nom echo "Enchanté $nom !"
#!/bin/bash read -p "entrez votre prénom: " prenom echo "bonjour $prenom !"
#!/bin/bash read -p "entrez votre nom d'utilisateur: " echo "bonjour $USER !"
À savoir : variables de substitution prédéfinies bash-les-differents-caracteres-speciaux
Les arguments de la commande set seront les valeurs des paramètres que set positionne.
set argument1 [argument2] ...
#!/bin/bash var=lettres set a b c #affectation des paramètres a b c echo $var $1 $2 $3 if [ $# != 2 ] ; then # (1) echo "il y a trois paramètres et une variable nommée var de valeur \"lettres\" " fi
Retour :
lettres a b c il y a trois paramètres et une variable nommée var de valeur "lettres"
(1) Cette ligne signifie : si (if) le nombre de paramètres ($#) est différent de 2 (!= 2) alors (then).
Voir : instruction-conditionnelle-if
Remarquez : Dans cet exemple, les valeurs des paramètres enregistrés grâce à la commande set sont stockés en mémoire de façon identique que l'enregistrement de la valeur “lettres” de la variable “var” au moyen du signe =.
Autrement dit, la commande interne set est un mécanisme d'enregistrement d'une valeur qui n'a pas besoin d'être nommée pour être pointée.
Et dans ce cas, un paramètre c'est une valeur ou encore une “variable” un peu particulière, voyons ce qui fait qu'un paramètre ce n'est pas une variable
#!/bin/bash set a b c # ici les valeurs exactes des paramètres sont mémorisées dans le script echo $1 $2 $3 if [ $# != $1:$2:$3 ] ; then echo "Les valeurs des paramètres 1, 2, et 3, sont a b c." fi
Retour :
a b c Les valeurs des paramètres 1, 2, et 3, sont a b c.
⇒ La valeur d'un paramètre a une position précise !
Lancez : “mon-script” avec le contenu ci-dessous, comme vous l'avez fait jusqu'ici :
#!/bin/bash if [ $# != 2 ] # ici le mécanisme if ... then enregistre 2 chaînes peu importe lesquelles; le script enregistre en mémoire un test conditionnel par lequel sont enregistées les valeurs de deux paramètres qui peuvent être une chaîne de caractères indéterminée. then echo " Il faut deux paramètres, svp !" else echo "vous avez rentré 2 paramètres : bravo !" fi
Puis exécutez à nouveau ce script en ajoutant, avant d'appuyer sur la touche entrée, un espace puis deux groupes de caractères (lettre(s) ou chiffre(s)) séparés par un espace.
Par exemple :
mon.script bfr u2f
retour premier cas :
Il faut deux paramètres, svp !
retour deuxième cas :
vous avez rentré 2 paramètres : bravo !
⇒ Contrairement à la valeur d'une variable, la valeur d'un paramètre (créé au moyen d'une conditionnelle) est pointée par cette conditionnelle sans que celle-ci soit forcément nommée.
#!/bin/bash var=lettres set a b c echo $var $1 $2 $3 set gros_pater echo $var $1 set -- echo $var $1
Retour :
lettres a b c # valeur de var et des paramètres a b c lettres gros_pater # valeur de var et du paramètre gros_pater (initialiser ce nouveau paramètre à effacer les paramètres a b c mais pas la variable var lettres # set-- rend indéfini la ou les valeur(s) des paramètres de position précédemment initialisés
#!/bin/bash var=lettres set a b c set
Observons les deux dernières lignes du retour :
XDG_SESSION_PATH=/org/freedesktop/DisplayManager/Session0 _=c var=lettres
La première ligne montre en majuscule le nom d'une variable pré-défini, et ce qui suit est la valeur de cette variable. Nous retrouvons la variable var de notre script avec sa valeur “lettres”. Mais on ne voit pas les paramètres a b c.
Par exemple, on peut vérifier grâce à un message d'erreur si on appelle la valeur d'un paramètre qui n'a pas été défini.
#!/bin/bash set -o nounset var=a var1= echo $var echo $var1 echo $var3
retour :
a /home/hypathie/MesScripts/scriess: ligne8: var3 : variable sans liaison
Voir le tableau des options ici: http://abs.traduc.org/abs-5.3-fr/ch30.html#optionsref
Les variables de chaque case d'un tableau, ont elles aussi une position définie par l'utilisateur, ou automatiquement lors de la création du tableau.
Pour plus de précision sur la création et l'utilisation de tableau dans les scripts voir ici : page-man-bash-v-les-tableaux
Une commande entourée par $( ) est exécuté puis la chaîne $(commande) peut être affectée à une variable.On peut donc appeler la valeur du retour d'une commande.
#!/bin/bash dir=$(pwd) echo "mon répertoire est : $dir"
mon répertoire est : /home/hypathie
#!/bin/bash echo $(pwd ; ls)
On peut aussi imbriquer les commandes ainsi :
echo $( ls $(pwd)/Documents)
#!/bin/bash set $(pwd ; whoami) echo "$1 : $2" echo $#
Ou
#!/bin/bash set -- $(ls -l $(pwd)/.bashrc) echo $*
On ne confondra pas une paire de parenthèses précédée d'un $ avec une paire de parenthèse autour d'une suite de commandes !
Voir chapitre suivant
enchaînement de commandes : enchainer-plusieurs-commandes
Le code de retour (exit status) est fourni par le shell après l'exécution d'une commande.
Le code de retour est un entier positif ou nul. Par convention 0 est l'état de sortie d'une commande qui s'est exécutée correctement. Tout autre entier indique un problème lors de l'exécution d'une commande.
Il ne faut pas confondre le code de retour et le résultat d'une commande. Le résultat est ce qui s'inscrit sur la sortie standard.
Il faut connaître ce mécanisme pour pouvoir choisir le ou les caractère(s) d'enchaînement de commandes adapté(s) au résultat souhaité.
Les caractères d'enchaînement de commandes (que le trouve souvent sous le nom d'opérateurs de contrôle) sont strictement ceux-ci :
& && ( ) { } ; ||
Reprenons le script “scriptx”, et changeons les ”;“ d'abord par ”&“, puis par ”&&“
#!/bin/bash set -o posix printf "Un nouveau script utilisateur : son nom ? " { read nom && echo "#!/bin/bash" >> $nom && chmod u+x $nom && mv ~/$nom ~/MesScripts && /usr/bin/gedit ~/MesScripts/$nom ;}
En mettant ”&&“ entre les commandes, ce script fonctionne aussi bien qu'avec les ”;“. Mais avec ”&“, on obtiendrait un message d'erreur.
Pourquoi ?
(Dans l'exemple ci-dessus, chaque commande étant traitée par un sous-shell, la valeur d'une commande ne peut pas être conservée dans un même processus pour que chaque commande puisse “travailler en rapport au RESULTAT de la commande précédente. Par exemple, il faut que le fichier créé soit “connu” du shell pour qu'il puise être ouvert par “gedit” dans ce même shell.)
le shell bash fournit deux mécanismes pour regrouper les commandes; l'insertion de la suite de commandes entre accolades et l'insertion de cette suite de commandes entre une paire de parenthèses.
Les accolades sont des mots-clé de bash.
Il ne faut donc pas oublier de mettre un espace entre l'accolade ouvrante et la première commande de la liste.
Entre accolades, la valeur change commandes après commande ; le changement est conservé jusqu'à la dernière commande parce que toutes les modifications sont faites dans le shell courant.
#!/bin/bash { pwd ; cd ~/Documents ; echo $(pwd) ;}
Retour :
/home/hypathie /home/hypathie/Documents
#!/bin/bash { pwd ; cd ~/Documents ; echo $(pwd) ;} &
retour :
/home/hypathie
# le prompt ne revient pas il faut faire ctrl+c !
L'utilisation du groupement de commande sert souvent à la redirection globale de l'entrée du groupe de commande ou à sa sortie. On le verra plus loin : debuter-avec-les-scripts-shell-bash
Les parenthèses sont des opérateurs.
Il n'y a donc pas besoin d'espace entre la parenthèse ouvrante et la première commande.
Insérée dans une parenthèse, la suite de commandes est exécutée dans un sous-shell.
#!/bin/bash nom=dx (nom=hypathie ; echo $nom) echo $nom
Retour :
hypathie dx
Voir :
*script : Ce sont :
> >> < << >& |
*Prérequis : rediriger-l-affichage et le lien qu'on y trouve chevrons
Les redirections permettent de travailler non pas en se servant du code de retour (qui indique la réussite ou l'échec de l'exécution d'une commande) mais sur le résultat d'une commande.
Un processus unix possède (par défaut) trois voies d'interaction entre le système et l'utilisateur. Une entrée et deux sorties. Chacun de ces “lieux” sont identifiés par un descripteur de fichier.
Pour chaque programme lancé, un flux est créé. Ce flux est une sorte de canal par lequel transite les données entre les espaces, entrée et sortie.
On peut imaginer un terminal, comme la réunion virtuelle d'un clavier et d'un écran.
Merci à captnfab pour cette comparaison sur IRC
<&- <&- # Permettent la fermeture de l'entrée standard et de la sortie standard. >| # Force une redirection vers un fichier.txt pour pouvoir écraser le fichier quand il existe et que l'option noclobber (-c) est activée.
> : crée un fichier ou le réactualise ; redirige le canal choisi vers un fichier et force sa création, si le fichier existe son contenu est recrée et numéro d'inode du fichier d'origine est conservé.
ls -l >chemin-fichier.txt
est un équivalent de :
ls -l 1> chemin-fichier.txt
#!/bin/bash # mise en place : { mkdir ~/ABCD ; cd ABCD ; touch a b c d ; cd ~ ; pwd ;} # création de fichier avec " > " : cd ~/ABCD && > fichier1 && pwd ; cd ~ && pwd && > /home/hypathie/ABCD/fichier2 && pwd && cd ~ && pwd # espace facultatif avant et après " > " # redirection de la sortie de commande vers un fichier : ls>/home/hypathie/ABCD/recup-ls # espace facultatif avant et après " > "
Retour :
/home/hypathie # après cd ~ on est retourné dans le répertoire de l'utilisateur /home/hypathie/ABCD # après création du fichier1 on est encore dans "ABCD" /home/hypathie # après cd ~ on est retourné dans le répertoire utilisateur /home/hypathie # on a créé fichier2 dans "ABCD" depuis le répertoire utilisateur /home/hypathie
>>
ls vi 2>err # retour du prompt : le message d'erreur a été inscrit dans le fichier "erreurs" qui s'est créé s'il n'existait pas.
2>>fichier # si "fichier" n'existait pas le message d'erreur aurait été ajouté en dernière ligne.
2>/dev/null
(Tout ce qui y est dirigé est perdu, inutile de concaténer !) On s'en sert souvent lorsqu'on est intéressé par le fait de récupérer le code de retour.
>&
ls -l 1>&2 la sortie du répertoire courant et envoyé sur le canal de sortie d'erreur ; cela à pour effet, de lister le contenu, mais le terminal affiche alors le canal de sortie d'erreur. Relancer la dernière commande est impossible. On peut lancer une autre commande, ou faire ctrl+c. Oouffff
>>&
2>&1
Par exemple :
##vi: /usr/bin/vi ls vi 2>&1 2>erreurs # retour du prompt on retrouve le message d'erreurs dans le fichier "erreurs" qui s'est créé. Cela un équivalent de ls vi 2>err
ls vi erreur>errrrr 2>&1 #retour du prompt ls ne peut lister le fichier vi ; le message d'erreur est envoyé dans le fichier "errrr" qui est nouvellement créé et qui est la sortie standard (1), puis ls ne peut lister le fichier "erreur", le message est envoyé vers la sortie d'erreur qui est redirigé vers (1) c'est-à-dire le fichier "erreur".
< Place, en entrée d'une commande, un contenu.
cat < /chemin/du/fichier.txt # est un équivalent de cat /chemin/du/fichier.txt
<< Redirige en entrée une série de données.
On nomme cette redirection “label”. Redirection utilisée dans un document en ligne dont on se sert que pour certaines commandes, comme ftp ou cat.
Voir : http://abs.traduc.org/abs-5.0-fr/ch18.html#heredocref
Ne pas confondre avec la commande e2label, voir : e2label
Écrire un script qui crée le dossier “ABCD” et 4 fichiers vides (nommés a b c d) ; qui liste le contenu de “ABCD” et qui inscrit le résultat dans un fichier nommé “ls1” qui sera placé dans “ABCD” ; qui depuis le répertoire personnel crée le fichier vide nommé “fichier.txt”, liste à nouveau ABCD, inscrit le résultat dans le fichier “ls2”, rangé dans “ABCD”; qui permet d'inscrire depuis le terminal une ligne de texte dans le fichier nommé “fichier.txt” ; puis une deuxième ligne de texte dans “fichier.txt”, en affichant dans le terminal, le nombre de lignes, de mots et d'octets que possède le fichier “fichier.txt” ; qui se sert de différentes méthodes tout au long du script pour vérifier au niveau du terminal que chaque commande s'est bien déroulée.
Bonne lecture
#!/bin/bash set -o posix { mkdir ~/ABCD 2>>/dev/null ; echo $? ; cd ABCD && touch a b c d ; echo $? ; ls -l >> ~/ABCD/ls1 ; echo $? ; cd ~ ; pwd ; touch ~/ABCD/fichier.txt ; echo $? ; pwd && ls -l ~/ABCD >> ~/ABCD/ls2 ; echo $? ; read phrase1 && echo ${phrase1} >> ~/ABCD/fichier.txt && echo $? ; read phrase2 ; cat >> ~/ABCD/fichier.txt << EOF $phrase2 EOF echo $? cat < ~/ABCD/fichier.txt | wc echo $? ;}
Retour :
0 0 0 /home/hypathie 0 /home/hypathie 0 J'écris un script, 0 avec les opérateurs de redirection. 0 2 8 57 0
grep [option(s)] “regex” /chemin/fichier/avec/texte
ou
commande-avec-sortie-texte | grep [option(s)] “motif”
(on cherche la chaîne “motif” en filtrant la sortie d'une commande)
grep -E : regex étendue
Sur GREP tout est là : grep
Voici un petit script “exp.reg1” qui regroupe les notions étudiées jusqu'à présent.
Il a pour but de s'exercer aux expressions régulières.
#!/bin/bash #Les "echo" les plus à droite sont là pour expliquer lors du retour ce qui s'y passe dans ce script. VAR="$1" echo "La valeur de VAR est: $VAR." echo "Il y a "$#" paramètres." echo "Le paramètre n°1 est "$1" (la 'ER')." echo "Le paramètre n°2 est "$2" (deuxième argument, chaine1 à matcher)." echo "Le paramètre n°2 est "$3" (le troisième argument, chaine2 à matcher." echo " " shift echo "Avec 'shift', on se décale d'un paramètre." echo "Après 'shift', il reste donc: "$#" paramètre(s)." echo "Et ce(s) paramètre(s) sont: "$1", "$2"." echo "("$1": ancien deuxième paramètre devenu paramètre 1 après shift)." echo "("$2": ancien troisième paramètre devenu paramètre 2 après shift.)" echo " " echo "MAIS LA VALEUR DE VAR RESTE la 'ER' : "$VAR"." for i in "$@" do echo " " echo "'for i in \$@': la variable i aura, boucle après boucle, les VALEURS: "$@"," echo "(attribués à chaque tour de boucle à variable "i".)" echo "c'est-à-dire lors de la boucle n°1, elle est identique au paramètre n°1: "$1"." echo "puis lors de la boule n°2, elle est identique au paramètre n°2 : "$2"." echo " " echo "On peut donc donner à grep la chaine:$i comme entrée par le tube," echo "et comme motif le 'ER': $VAR." echo "$i" | grep -E "$VAR" > /dev/null if [ $? -eq 0 ] then echo " " echo " BRAVO ! La ER: $VAR correspond au motif "$i" " else echo " " echo " ERREUR ! La ER: $VAR ne correspond pas au motif: $i " echo " " fi done # ligne 33 (if) : $? (code de retour) -eq (égal à) zéro (pas d'erreur de sortie, donc bonne correspondance)
Lancez-le ainsi (explications détaillées dans le retour) :
(en considérant que le dossier parent de ce script figure dans $PATH, après modification du fichier ~/.bashrc
voir : 3) Exécuter son script depuis n'importe où !)
exp.reg1 "^[a-b]" "abc" "ABC"
Retour :
La valeur de VAR est: ^[a-b]. Il y a 3 paramètres. Le paramètre n°1 est ^[a-b] (la 'ER'). Le paramètre n°2 est abc (deuxième argument, chaine1 à matcher). Le paramètre n°2 est ABC (le troisième argument, chaine2 à matcher. Avec 'shift', on se décale d'un paramètre. Après 'shift', il reste donc: 2 paramètre(s). Et ce(s) paramètre(s) sont: abc, ABC. (abc: ancien deuxième paramètre devenu paramètre 1 après shift). (ABC: ancien troisième paramètre devenu paramètre 2 après shift.) MAIS LA VALEUR DE VAR RESTE la 'ER' : ^[a-b]. 'for i in $@': la variable i aura, boucle après boucle, les VALEURS: abc ABC, (attribués à chaque tour de boucle à variable i). c'est-à-dire lors de la boucle n°1, elle est identique au paramètre n°1: abc. puis lors de la boule n°2, elle est identique au paramètre n°2 : ABC. On peut donc donner à grep la chaine:abc comme entrée par le tube, et comme motif le 'ER': ^[a-b]. BRAVO ! La ER: ^[a-b] correspond au motif abc 'for i in $@': la variable i aura, boucle après boucle, les VALEURS: abc ABC, (attribués à chaque tour de boucle à variable i). c'est-à-dire lors de la boucle n°1, elle est identique au paramètre n°1: abc. puis lors de la boule n°2, elle est identique au paramètre n°2 : ABC. On peut donc donner à grep la chaine:ABC comme entrée par le tube, et comme motif le 'ER': ^[a-b]. ERREUR ! La ER: ^[a-b] ne correspond pas au motif: ABC
Nous allons voir différentes méthodes pour faire de calcul
La valeur d'une variable peut une expression arithmétique, pour initialiser une variable de type entier on utilise l'option -i de la commande declare : declare -i nom[=expression] nom[=expression] …
#!/bin/bash declare -i x=35*2 echo $x
retour
70
Pour que la valeur d'une variable ne soit pas accidentellement modifier, il faut ajouter l'attribut -r.
#!/bin/bash declare -ir a=35*2 declare -ir b=5+5 echo $(($a+$b))
retour
80
Cette commande permet elle aussi d'effectuer des calculs avec les variables.
#!/bin/bash let "a = 10" let "b = 2" let "c = a+b" echo $c let "e = 10*2" echo $e let "f = 15" let "f *=2" echo $f
Retour
12 20 30
À savoir : utiliser la commande bc
echo 'obase=2;50' | bc
⇒110010
echo 'ibase=2;100110111101' | bc
⇒2493
echo 'ibase=16;obase=2;2F' | bc
⇒101111
Pré-requis : page-man-bash-iv-symboles-dans-les-calculs-mathematiques
Même lien pour la commande interne :
((expression-arithmitique))
Avec cette commande interne,
outre les opérateurs arithmétiques de calculs basiques (+ - * / %)
bash intègre les opérateurs arithmétiques de décalages binaires à droite et à gauche :
>> et <<
et les opérateurs d'opérations binaires :
Les blancs (espace), ne sont pas obligatoires, mais ils améliorent la lisibilité du code !
La constante numérique par défaut est de base 10 : ouffffff
Mais on peut la modifier, pour manipuler les données binaires ou octales !
La syntaxe est la suivante : nombre
Autre syntaxe: base#nombre
Exemple de manipulation logique sur les décimaux :
#!/bin/bash var1=10#10 #base 10 var2=10#5 echo $(($var1 & $var2)) #10 et 5 echo $(($var1 | $var2)) #10 ou 5 = aucun =0 echo $(($var1 ^ $var2)) # #echo $(($var1 <<2)) echo $(($var1 >>2))
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0 15 15 2
Exemple de manipulation logique sur les binaires :
#!/bin/bash var1=2#00010110 #base 2 var2=2#0011001 echo $(($var1 & $var2)) echo $(($var1 | $var2)) echo $(($var1 ^ $var2)) #echo $(($var1 <<2)) #88 echo $(($var1 >>2))
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16 31 15 5
Le shell bash permet plusieurs syntaxes pour définir une fonction.
Il faut utiliser le mot réservé function :
function nom-de-la-fonction { suite-de-commande } nom-de-la-fonction
#!/bin/bash function f # on peut ajouter des parenthèse après le nom ; function f() { echo "Bonjour tout le monde" } f # retour : Bonjour tout le monde
#!/bin/bash function f { echo "coucou" ;} f # retour : coucou
#!/bin/bash function f { echo hello } f # retour : Hello
#!/bin/bash function f { echo $0 echo $USER echo $1 $2 $3 echo $# echo $@ echo $* } f chez debian facile #chez : premier argument #debian : deuxième argument #facile : troisième argument
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/home/hypathie/MesScripts/script.fct hypathie chez debian facile 3 chez debian facile chez debian facile
Cette commande permet de décaler la numérotation des paramètres de position de la fonction
#!/bin/bash function minipoesie { echo "nom complet : $0" echo " " echo "$*" # avant 'shift 1' shift 1 (l'argument 1 est "chez") echo "$*" # après 'shift 1' echo "$*" # avant 'shift 2' shift 2 (l'argument 1 est "debian") echo -e "\t$*" # après 'shift 2' echo -e "\t $*" # avant 'shift 3' shift 3 echo -e "\t $*" # après 'shift 3' } minipoesie hypathie chez debian facile
retour
nom complet : /home/hypathie/MesScripts/minipoesie hypathie chez debian facile chez debian facile chez debian facile facile facile facile
Et voilà, vous devriez maintenant être capable de tout comprendre de l'exemple de ces liens: