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Apprendre à rédiger des scripts sous bash

Nota :

Contributeurs, les FIXME sont là pour vous aider, supprimez-les une fois le problème corrigé ou le champ rempli !

Introduction : éviter les bashismes

1) SHELL, PATH, BASH, COMMANDE : quelques rappels !

Ré-requis indispensables :

2) La norme POSIX et l'étude des scripts BASH

Vous savez donc ce qu'est le shell, un alias et un script.
Mais quel rapport entre la diversité des shell (ou interpréteur de commandes) qui existent (sh ; bsh ; bash ; ksh, etc.) et les scripts ?

C'est que dans l'en-tête du script l'un de ces shell doit être appelé avec le sha-bang:

#!/bin/sh
#!/bin/bash
#!/bin/perl
#!/bin/tcl

Chacune de ces lignes appelle un interpréteur de commandes différent.

POSIX est un standard2).

Utiliser #!/bin/sh permet de tenir compte du standard sh de POSIX.
Voici un PDF assez complet pour apprendre à utiliser le shell sh : http://igm.univ-mlv.fr/~masson/Teaching/PIM-INF3/shell.pdf

Appeler bash avec l'option –posix ou insérer set -o posix au début du script fait que bash se conforme au standard posix.

À savoir :

  • Shell compatibles avec sh : bash, ksh
  • Shell incompatibles avec sh : csh, tcsh
Mieux vaut apprendre à écrire des scripts BASH en connaissance de cause en ce qui concerne la norme POSIX !
Et cela même si :
  • Le shell par défaut est bien le BASH, sur une distribution debian de base.
  • Même si encore, c'est le cas de la plupart des distributions linux actuelles.

Pour utiliser tcsh, ksh, ash, sh, csh, etc :
http://formation-debian.via.ecp.fr/shell.html
méthode d'installation de ksh

Grands Débutants, je vous conseille donc d'apprendre le shell BASH en ayant conscience de ce qui fait sa particularité,
voire même, d'apprendre le shell BASH en ayant en vue de suppléer aux bashismes.
Apprendre le BASH sans devenir un
ultra-bashiste“ : si si c'est possible ! LOL

3) Écrire des scripts BASH POSIX

En général, tous les shell acceptent la même syntaxe de base telle que définie par POSIX, mais chacun accepte une syntaxe étendue qui lui est propre (et donc incompatible avec les autres shells).

Voici quelques aspects auxquels se référer à chaque fois que vous apprendrez une nouvelle notion relative au shell BASH.

  • D'abord, un tableau récapitulatif qui met en avant la question de la syntaxe POSIX :
POSIX À éviter : bashisme
if [ “$toto” = “$titi” ] ; then … if [ “$toto” == “$titi” ] ; then …
diff -u fichier.c.orig fichier.c d diff -u fichier.c{.orig,}
mkdir /tototiti /tototutu mkdir /toto{titi,tutu}
funcname() { … } function funcname() { … }
format octal : « \377 » format hexadécimal : « \xff »
  • Ensuite, gare à la commande « echo », ses options ne sont pas prises en compte de la même manière selon les shell :
    • Éviter l’utilisation des options de commande « -e » et « -E ».
    • Éviter d’utiliser toutes les options de commandes sauf « -n ».
    • Éviter d’utiliser les séquences d’échappement dans les chaînes de caractères car leur prise en compte varie.
    • Utilisez la commande « printf » plutôt que la commande « echo » si vous avez besoin d’intégrer des séquences d’échappement dans la chaîne de sortie.
  • Enfin, même s'il n'est pas question pour un débutant d'intégrer tout ce qui suit, voici les avantages et les particularités propres au shell BASH :
    • Certaines options étendues d'appel
    • La substitution de commandes utilisant la notation $( )
    • Certaines opérations de manipulations de chaînes
    • La substitution de processus
    • Les commandes intégrées de Bash

Pour plus de détails sur chacun de ces points voir : Guide avancé d'écriture des scripts Bash :36.9. Problèmes de portabilité

Il s'agit là plutôt d'un aboutissement, essayons d'acquérir par des exemples très simples, les connaissances de bases qui permettront de comprendre chacun de ces points, ainsi que ce que l'on trouve ici : scripts

Comment créer et exécuter un script ?

Il y a différentes méthodes pour lancer ses scripts, cela dépend, vous l'aurez compris, du répertoire dans lequel sont placés ses scripts.

  • Commençons par créer un script nommé mon-script :
touch mon-script

Si l'on a exécuté cette commande à l'ouverture de son terminal, le fichier “mon-script” est alors placé dans son répertoire courant.
Et oui une script est un simple fichier texte dont le contenu (une suite de commandes et d'instruction) est exécutable. :-D

  • Puis donnons à ce fichier les droits d'exécution :

À savoir :

chmod u+x mon-script

Voyons maintenant trois méthodes pour exécuter un script ;-)

1)"bash nom-script"

  • Éditons le fichier “mon-script” par exemple nano
nano mon-script

dans lequel on inscrit :

echo -n "Bonjour les copains" 
  • Pour exécuter ce script il suffit d'inscrire bash nom-du-script dans un terminal (tel qu'une commande).

ATTENTION il faut penser à se déplacer dans le répertoire parent de ce script avant de lancer l'exécution.

bash mon-script
Bonjour les copainsutiliateur@debian:~$
Pour avoir un comportement standard avec la commande echo, on peut aussi écrire ainsi :
/bin/echo -n "Bonjour les copains"

La commande echo est une commande interne du shell ; la commande /bin/echo est une commande à part.
merci captnfab 8-)

Essayez maintenant :

bash --posix mon-script
Bonjour les copainsutilisateur@debian:~$

2) le sha-bang et ./mon-script

  • Reprenons notre fichier “mon-script” (avec cette fois un autre programme, celui de la commande ls par exemple)
#!/bin/bash 
ls /home/utilisateur
  • Vous pouvez maintenant exécuter le fichier exécutable “mon-script” en faisant :
./mon-script
Il faut là aussi se trouver dans le répertoire parent du script pour l'exécuter de cette façon.

3) Exécuter son script depuis n'importe où !

À voir : modifier-durablement-la-valeur-de-la-variable-d-environnement-path

Il faut pour cela placer le chemin absolu de son script dans le PATH, c'est-à-dire dans l'un des répertoires /bin, /usr/bin ou /usr/local/bin
Les scripts que l'on crée sont ceux de l'utilisateur, on peut donc ajouter le chemin du répertoire dans lequel on range ses scripts
-
en éditant le fichier ~/.bashrc qui est un fichier caché du répertoire courant de l'utilisateur (son HOME);
-
et en y ajoutant à la fin la ligne PATH=$PATH”:$HOME/MesScripts“

  • Créons un fichier de type répertoire nommé par exemple “MesScripts” :
mkdir MesScripts
  • Puis éditons ~/.bashrc pour y ajouter :
nano ~/.bashrc
PATH=$PATH":$HOME/MesScripts"
  • Créons le fichier “mon-script” avec le sha-bang :
nano mon-script
##!/bin/bash
echo "Coucou tout le monde !"
  • Donnons à “mon-script” les droits d'exécution :
chmod u+x ~/mon-script
  • et placer “mon-script” dans le répertoire MesScripts (dont le chemin est ajouté au PATH) :
mv ~/mon-script ~/MesScripts/
  • Et voilà, après avoir ré-initialisé son terminal, pour exécuter son script, il suffit de tapez dans le terminal le nom de son script !

(Voir exemple ci-dessous : “Un petit script pour lancer un script depuis n'importe où !”)

mon-script
Coucou tout le monde !
Vous pouvez voir maintenant votre répertoire dans la liste des répertoires du PATH. Fermez et ré-ouvrez le terminal; puis tapez :
echo $PATH
#retour:
/usr/local/bin:/usr/bin:/bin:/usr/local/games:/usr/games:/home/utilisateur/MesScripts

Pas si difficile que ça ;-)

Voyons pour finir la méthode qui vérifie la compatibilité de son script avec la norme POSIX :

nano ~/MesScripts/mon-script
#!/bin/bash 
set -o posix
echo -n "Bonjour $USER"

Le prompt vous dira “bonjour” avec l'option -n !

Un petit script pour lancer un script depuis n'importe où !

Pas d'inquiétude si vous ne comprenez pas tout ; vous en en serez capable après avoir suivi ce wiki et consulté ses liens. ;-) Il faut :

  1. avoir créé un fichier de type répertoire (ex: MesScripts) ;
  2. avoir modifié le fichier ~/.bashrc pour ajouter au PATH le chemin de son fichier de type répertoire (MesScripts) (comme ci-dessus);
  3. avoir fermé le terminal et l'avoir ré-ouvert ;
  4. avoir créé un fichier (ex: nommé ici scriptx) ;
  5. avoir donné à l'utilisateur les droit d'exécution sur “scriptx” ;
  6. avoir placé “scriptx dans le répertoire MesScripts” ;
  7. ouvrez ce fichier “scriptx” et collez-y le code ci-dessous ;
  8. enregistrez et lancez-le depuis un terminal.
#!/bin/bash
set -o posix
printf "Un nouveau script $USER ? Son nom : " 
{ read nom ; echo "#!/bin/bash" >> $nom ; chmod u+x $nom ; mv ~/$nom ~/MesScripts ; /usr/bin/gedit ~/MesScripts/$nom ;}
  • Pour le lancer :
scriptx

Retour :

Un nouveau script toto ? Son nom : 

Lors de l'exécution de ce script, la chaîne que vous entrerez pour répondre à la question, sera le nom d'un nouveau script que vous voulez créer.

Création de variables par l'utilisateur

En liens :
Le shell pour tous : "Variables et environnement"
variables

Dans un script la ou les commandes qui y sont regroupées vise un résultat pour une valeur initiale donnée.
Les variables servent à stocker une valeur dans la mémoire de la machine. Une fois cette valeur mémorisée, on peut alors l'interroger (ou la tester), pour la connaître en détail et/ou la transformer.
Par exemple la valeur d'une variable peut être un répertoire contenant des fichiers que l'on veut réorganiser, en utilisant des commandes sur cette variable, elle va alors changer et le résultat de cette transformation sera par exemple la réorganisation du fichier.
Autre exemple, une variable peut être un programme, faire changer la valeur de la variable consistera par exemple à maîtriser le déroulement de ce programme. On peut les utiliser encore pour effectuer des opérations arithmétiques, des manipulations quantitatives ou pour le traitement des chaînes de caractères d'un texte, etc.
Le nom d'une variable est un simple pointeur vers l'emplacement mémoire où sont conservées les données qu'elle contient.

Enfin, les variables qu'on crée dans un script sont localisées dans ce script (à moins de les exporter) c'est-à-dire qu'elles ne sont utilisables que lorsqu'on exécute son script, et comme il s'agit du script d'un utilisateur, on peut les appeler variables de l'utilisateur. Cela permet de les distinguer des variables de substitution prédéfinies et des variables d'environnement prédéfinies.

Mais comment enregistrer une valeur en mémoire ?

Comme vous allez le comprendre, une valeur est mémorisée au moyen de l'un des mécanismes internes du shell et il y en a plusieurs.
C'est par exemple, l'affectation d'une valeur au nom d'une variable qui va permettre d'enregistrer en mémoire cette variable avec sa valeur

Voyons d'abord comment créer une variable de cette manière et comment utiliser sa valeur. ;-)

1) Affectation directe :

  • La déclaration d'une variable se fait lors de son affectation, c'est-à-dire lorsqu'on assigne au nom de la variable une valeur au moyen du caractère = (sans espace avant et après).
#!/bin/bash
NomDelaVariable=ValeurDeLaVariable

⇒ La valeur “ValeurDeLaVariable” a été mémorisée.

  • Pour “utiliser” une variable, on se sert de sa valeur : il faut donc appeler sa valeur et cela se fait avec le caractère spécial $ accolé au nom de la variable :
#!/bin/bash
nx_fichier=les-fonctions
touch ~/$nx_fichier
ls -la ~/$nx_fichier

⇒ Les programmes (ou commandes) “touch” et “ls” ont utilisé la valeur de la fonction nommée “nx_fichier”, d'une valeur qui correspond à la chaîne de caractères “les_fonctions”.

  • Exemple où la valeur d'une variable est un nombre, un ou plusieurs caractères, du texte espacé, ou une variable.
#!/bin/bash
var1=a
var2=texte 
var3="texte avec espaces" 
var4=55
var5=$var1                  #ici on affecte à la variable var5, la valeur de la variable var1
var6=$0                     #ici on affecte à la variable var6, la valeur de la variable pré-définie $0 (1)
echo -e "valeur de var1: $var1\nvaleur de var2: $var2\nvaleur de var3: $var3\nvaleur de var3: $var4\nvaleur de var5: $var5\nvar6: $var6"             

(1) $0 a pour valeur pré-définie le nom du programme

Retour :

valeur de var1: a
valeur de var2: texte
valeur de var3: texte avec espaces
valeur de var3: 55
valeur de var5: a
var6: /home/hypathie/MesScripts/mon-script
  • On peut déclarer plusieurs variables sur une même ligne, il suffit pour cela de mettre un espace entre chacune :
#!/bin/bash
set -o posix
var1=a var2=texte  var3="texte avec espaces"  var4=55 var5=$var1 var6=$0
/bin/echo -e "valeur de var1: $var1\nvaleur de var2: $var2\nvaleur de var3: $var3\nvaleur de var3: $var4\nvaleur de var5: $var5\nvar6: $var6"
# même retour que précédemment
Le nom d'une variable peut être fait des lettres de a-z ou de A-Z ; contenir des chiffres de 0-9 (mais précédé d'une ou plusieurs lettres minuscules ou majuscules).
Il peut contenir un underscore _.
Mais il ne doit jamais commencer par un nombre ; par underscore ; un caractère spécial ;
ni être un mélange de lettres minuscules et majuscules.

2) Affectation par la lecture : read

  • syntaxe :
read nom-de-la-variable

Par exemple:

#!/bin/bash
echo "Bonjour : qui êtes-vous ?"
read nom
echo "Enchanté $nom !"
  • La valeur est enregistrée par l'utilisateur sur l'entrée standard (i.e. ce qu'on écrit à l'invite de commande).
  • Le nom de la variable s'écrit juste après read, ce n'est qu'un pointeur vers la valeur que vous avez rentrée.
  • L'option -p permet d'insérer un message avant l'attente de la valeur que l'utilisateur doit entrer.
#!/bin/bash
read -p "entrez votre prénom: " prenom
echo "bonjour $prenom !"
#!/bin/bash
read -p "entrez votre nom d'utilisateur: "
echo "bonjour $USER !"

Créer des paramètres de position : la commande set + argument(s)

À savoir : variables de substitution prédéfinies bash-les-differents-caracteres-speciaux

  • La commande set permet d'affecter une valeur provisoire à un ou plusieurs paramètres de position.

Les arguments de la commande set seront les valeurs des paramètres que set positionne.

set argument1 [argument2] ...
#!/bin/bash
var=lettres
set a b c               #affectation des paramètres a b c
echo "$var" "$1" "$2" "$3"
if [ $# != 2 ] ; then   # (1)
echo "il y a trois paramètres et une variable nommée var de valeur \"lettres\" "
fi

Retour :

lettres a b c
il y a trois paramètres et une variable nommée var de valeur "lettres"

Voir : instruction-conditionnelle-if

Remarquez : Dans cet exemple, les valeurs des paramètres enregistrés grâce à la commande set sont stockés en mémoire de façon identique que l'enregistrement de la valeur “lettres” de la variable “var” au moyen du signe =.
Autrement dit, la commande interne set est un mécanisme d'enregistrement d'une valeur qui n'a pas besoin d'être nommée pour être pointée.
Et dans ce cas, un paramètre c'est une valeur ou encore une “variable” un peu particulière, voyons ce qui fait que la valeur d'un paramètre ce n'est pas exactement la valeur d'une variable

Observez:

  • mon-script1
#!/bin/bash
set a b c 
echo $@
echo "il y a les paramètres de position : $1, $2, $3"
echo "Leurs valeurs sont vide: RIEN"$a", RIEN"$b", RIEN"$c"."

Retour :

a b c
il y a les paramètres de position : a, b, c
Leurs valeurs sont vide: RIEN, RIEN, RIEN.

⇒ La valeur d'un paramètre de position n'est pas pointé !

  • mon-script2 :
#!/bin/bash
#!/bin/bash
var=lettres
set a b c
echo $var
echo $@
echo " " 
set gros_pater
echo $var
echo $1
set --
echo $var 
echo $1

Retour :

lettres
a b c
 
lettres
gros_pater
lettres

  • ⇒ dans un script, contrairement à la valeur d'une variable, la valeur d'un paramètre de position créé avec set est ré-initialisé dès que set pose un nouvel paramètre de position, tandis qu'il est possible de déclarer une nouvelle variable au sein d'un même script.
  • De même, set– annule tous les paramètres position initialisés précédemment dans le script.
  • Sans argument la commande set affiche TOUS les noms et TOUTES les valeurs des variables pré-définies (celles du script qui l'appelle aussi). Mais elle n'enregistre pas une valeur d'un valeur non-déclarée ! FIXME
#!/bin/bash
var=lettres
set a b c
set

Observons les deux dernières lignes du retour :

XDG_SESSION_PATH=/org/freedesktop/DisplayManager/Session0
_=c
var=lettres

La première ligne montre en majuscule le nom d'une variable pré-défini, et ce qui suit est la valeur de cette variable. Nous retrouvons la variable var de notre script avec sa valeur “lettres”. Mais on ne voit pas les paramètres a b c.

  • set -o nom-de-l'option ou set -abréviation-de-l'option: permet d'activer les options du shell dans un script.

Par exemple, on peut vérifier grâce à un message d'erreur si on appelle la valeur d'un paramètre qui n'a pas été défini.

#!/bin/bash
set -o nounset
var=a
var1=
 
echo $var 
echo $var1
echo $var3

retour :

a

/home/hypathie/MesScripts/scriess: ligne8: var3 : variable sans liaison

Voir le tableau des options ici: http://abs.traduc.org/abs-5.3-fr/ch30.html#optionsref

Déclaration de la valeur d'une variable avec une structure conditionnelle

La valeur du paramètre d'une conditionnelle est pointée par cette conditionnelle sans forcément être nommé. (Lancez “mon-script” successivement sans argument, puis un, deux trois, etc. arguments.)

#!/bin/bash
var1=$1
var2=$2
echo $1
echo $2
if [ $# == 1 ] ; then
 echo "ERREUR: vous avez entré $@, mais il faut deux arguments !"
  elif [ $# == 2 ] ; then
   echo "Les deux arguments que vous avez entré sont $1 et $2"
  elif [ $# == 0 ] ; then
    echo "ERREUR: vous n'avez pas entré d'arguments, il en faut deux !"
fi

Mais la valeur des paramètres d'une conditionnelle peut être “nommé” du nom de la variable “i” d'une boucle qui prend tour à tour la valeur de chacun des paramètres de position.

#!/bin/bash
for i in "$@"
 do
   echo "Vous avez donné à la variable 'i' la valeur : $i."
   
   if [ "$1" != "coucou" ] ; then
      echo "Le premier argument doit être 'coucou'."
    else 
      echo "OK"
     if [ "$2" != "toi" ] ; then
        echo "Le deuxième paramètre doit être 'toi'."
       else 
        echo "MERCI"
     fi
   fi
 done
echo " " #pour sauter une ligne

echo $@

On peut faire passer une boucle par des paramètres de position et faire prendre à sa variable tour à tour la valeur de ces paramètres de position.
Mais contrairement au script précédent, on ne peut alors plus ajouter des paramètres de l'extérieur du script, depuis le terminal en ajoutant des arguments après le nom du script. =====Créer des paramètres de position : les tableaux===== Les variables de chaque case d'un tableau, ont elles aussi une position définie par l'utilisateur, ou automatiquement lors de la création du tableau.
Pour plus de précision sur la création et l'utilisation de tableau dans les scripts voir ici : page-man-bash-v-les-tableaux =====Variable et substitution de commandes ===== *$( ) Une commande entourée par $( ) est exécuté puis la chaîne $(commande) peut être affectée à une variable.On peut donc appeler la valeur du retour d'une commande.
<code bash> #!/bin/bash dir=$(pwd) echo “mon répertoire est : $dir” </code> <code> mon répertoire est : /home/hypathie </code> *plusieurs commandes: <code bash> #!/bin/bash echo $(pwd ; ls) </code> On peut aussi imbriquer les commandes ainsi : <code bash> echo $( ls $(pwd)/Documents) </code> *avec set : <code bash> #!/bin/bash set $(pwd ; whoami) echo “$1 : $2” echo $# </code> Ou <code bash> #!/bin/bash set – $(ls -l $(pwd)/.bashrc) echo $* </code> On ne confondra pas une paire de parenthèses précédée d'un $ avec une paire de parenthèse autour d'une suite de commandes !
Voir chapitre suivant ;-) =====enchaînements de commandes dans les scripts: utiliser la distinction code de retour/résultat de commande===== enchaînement de commandes : enchainer-plusieurs-commandes ====1) Code de retour et enchaînement de commande ==== Le code de retour (exit status) est fourni par le shell après l'exécution d'une commande.
Le code de retour est un entier positif ou nul. Par convention 0 est l'état de sortie d'une commande qui s'est exécutée correctement. Tout autre entier indique un problème lors de l'exécution d'une commande.
Il ne faut pas confondre le code de retour et le résultat d'une commande. Le résultat est ce qui s'inscrit sur la sortie standard. Il faut connaître ce mécanisme pour pouvoir choisir le ou les caractère(s) d'enchaînement de commandes adapté(s) au résultat souhaité.
Les caractères d'enchaînement de commandes (que le trouve souvent sous le nom d'opérateurs de contrôle) sont strictement ceux-ci : <code> & && ( ) { } ; || </code> ===Choisir les caractères d'enchaînement de commandes en fonction de la gestion des flux === Reprenons le script “scriptx”, et changeons les ”;” d'abord par “&”, puis par “&&” <code bash> #!/bin/bash set -o posix printf “Un nouveau script utilisateur : son nom ? ” { read nom && echo “#!/bin/bash” » $nom && chmod u+x $nom && mv ~/$nom ~/MesScripts && /usr/bin/gedit ~/MesScripts/$nom ;} </code> En mettant “&&” entre les commandes, ce script fonctionne aussi bien qu'avec les “;”. Mais avec “&”, on obtiendrait un message d'erreur.
Pourquoi ? *
L'opérateur de contrôle “&” : toutes les commandes sont exécutées parallèlement.
(Dans l'exemple ci-dessus, chaque commande étant traitée par un sous-shell, la valeur d'une commande ne peut pas être conservée dans un même processus pour que chaque commande puisse “travailler en rapport au RESULTAT de la commande précédente. Par exemple, il faut que le fichier créé soit “connu” du shell pour qu'il puise être ouvert par “gedit” dans ce même shell.) *
l'opérateur ”;“ : chaque commande est exécuté l'une après l'autre, même si l'une d'elle a mal fonctionné.
*
L'opérateur ”&&“ utilise le code de retour : avec cet opérateur, chaque commande d'une suite est exécuté l'une après l'autre si le code retour de la première est 0 (c'est-à-dire si elle a fonctionné).
*
L'opérateur “||” utilise le code de retour : la commande suivante est exécutée si le code de retour de la première est différente de zéro, c'est-à-dire si elle n'a pas fonctionné. <note> Dans l'exemple avec “scriptx”, on a récupéré la valeur d'une commande pour s'en servir dans une succession de commandes.
On n'a pas chercher à rediriger le résultat d'une commande vers un fichier ou le contenu d'un fichier vers une commande (excepté pour concaténer dans le fichier créé la première ligne du futur script). Pour le faire il faut utiliser les redirections, voir plus bas ;
On n'a pas cherché non plus à transmettre le résultat d'une commande à une autre commande (tube |) </note> ====2) Deux syntaxes : { suite-de-commandes ;} ou (suite-de-commandes;)==== le shell bash fournit deux mécanismes pour regrouper les commandes; l'insertion de la suite de commandes entre accolades et l'insertion de cette suite de commandes entre une paire de parenthèses. *
{ suite-de-commandes ;} Les accolades sont des mots-clé de bash.
Il ne faut donc pas oublier de mettre un
espace entre l'accolade ouvrante et la première commande de la liste. Entre accolades, la valeur change commandes après commande ; le changement est conservé jusqu'à la dernière commande parce que toutes les modifications sont faites dans le shell courant. <code bash> #!/bin/bash { pwd ; cd ~/Documents ; echo $(pwd) ;} </code> Retour : <code> /home/hypathie /home/hypathie/Documents </code> <note> Pour se servir des accolades pour conserver la valeur d'une variable et la faire changer de commande en commande, il ne faut pas terminer le regroupement de commandes par &.
Car cela à pour effet de ne pas exécuter chaque commande dans le shell courant mais dans un sous-shell.\ <code bash> #!/bin/bash { pwd ; cd ~/Documents ; echo $(pwd) ;} & </code> retour : <code> /home/hypathie </code> # le prompt ne revient pas il faut faire ctrl+c ! </note>
L'utilisation du groupement de commande sert souvent à la redirection globale de l'entrée du groupe de commande ou à sa sortie. On le verra plus loin : debuter-avec-les-scripts-shell-bash * (suite-de-commandes;) Les parenthèses sont des opérateurs.
Il n'y a donc pas besoin d'espace entre la parenthèse ouvrante et la première commande. Insérée dans une parenthèse, la suite de commandes est exécutée dans un sous-shell. <code bash> #!/bin/bash nom=dx (nom=hypathie ; echo $nom) echo $nom </code> Retour : <code> hypathie dx </code> =====Les redirections dans les scripts===== Voir :
*script :
Ce sont : <code bash> > » < « >& | </code> *Prérequis : rediriger-l-affichage et le lien qu'on y trouve chevrons ====Rappels :==== Les redirections permettent de travailler non pas en se servant du code de retour (qui indique la réussite ou l'échec de l'exécution d'une commande) mais sur le résultat d'une commande.
Un processus unix possède (par défaut) trois voies d'interaction entre le système et l'utilisateur. Une entrée et deux sorties. Chacun de ces “lieux” sont identifiés par un descripteur de fichier. -une entrée standard (par défaut le clavier stdin), de descripteur 0 (nom de l'entrée du processus, ne pas confondre avec le code de retour !); -une sortie standard (par défaut l'écran stdout), de descripteur 1 ; -une sortie standard pour les message d'erreur (stderr) de descripteur 2. Pour chaque programme lancé, un flux est créé. Ce flux est une sorte de canal par lequel transite les données entre les espaces, entrée et sortie.
On peut imaginer un terminal, comme la réunion virtuelle d'un clavier et d'un écran.
Merci à captnfab pour cette comparaison sur IRC :-D <code bash> <&- <&- # Permettent la fermeture de l'entrée standard et de la sortie standard. >| # Force une redirection vers un fichier.txt pour pouvoir écraser le fichier quand il existe et que l'option noclobber (-c) est activée. </code> ====1) opérateurs de sortie : ==== <code bash> > : crée un fichier ou le réactualise ; redirige le canal choisi vers un fichier et force sa création, si le fichier existe son contenu est recrée et numéro d'inode du fichier d'origine est conservé. </code> <code bash> ls -l >chemin-fichier.txt </code> est un équivalent de : <code bash> ls -l 1> chemin-fichier.txt </code> ===Dans un script :=== <code bash> #!/bin/bash # mise en place : { mkdir ~/ABCD ; cd ABCD ; touch a b c d ; cd ~ ; pwd ;} # création de fichier avec ” > “ : cd ~/ABCD && > fichier1 && pwd ; cd ~ && pwd && > /home/hypathie/ABCD/fichier2 && pwd && cd ~ && pwd # espace facultatif avant et après ” > “ # redirection de la sortie de commande vers un fichier : ls>/home/hypathie/ABCD/recup-ls # espace facultatif avant et après ” > “ </code> Retour : <code bash> /home/hypathie # après cd ~ on est retourné dans le répertoire de l'utilisateur /home/hypathie/ABCD # après création du fichier1 on est encore dans “ABCD” /home/hypathie # après cd ~ on est retourné dans le répertoire utilisateur /home/hypathie # on a créé fichier2 dans “ABCD” depuis le répertoire utilisateur /home/hypathie </code> <note important> Attention: Créer un fichier avec > est un bashisme. La méthode universelle est d'utiliser “touch”. Amateurs de magie blanche et noire voir ce fil : http://debian-facile.org/viewtopic.php?pid=86634#p86634 </note> *redirection de commande vers un fichier, si le fichier existe, les données sont ajoutées à la suite du fichier. <code bash> » </code> *La sortie standard d'erreur peut être dirigée vers un fichier en le créant ou en l'écrasant : <code bash> ls vi 2>err # retour du prompt : le message d'erreur a été inscrit dans le fichier “erreurs” qui s'est créé s'il n'existait pas. </code> * On peut aussi concaténer : <code bash> 2»fichier # si “fichier” n'existait pas le message d'erreur aurait été ajouté en dernière ligne. </code> *Elle peut aussi être dirigée vers le fichier “poubelle” ou “puits” : <code bash> 2>/dev/null </code> (Tout ce qui y est dirigé est perdu, inutile de concaténer !) On s'en sert souvent lorsqu'on est intéressé par le fait de récupérer le code de retour. *redirection de la sortie d'une commande vers un autre canal : <code bash> >& </code> <code bash> ls -l 1>&2 la sortie du répertoire courant et envoyé sur le canal de sortie d'erreur ; cela à pour effet, de lister le contenu, mais le terminal affiche alors le canal de sortie d'erreur. Relancer la dernière commande est impossible. On peut lancer une autre commande, ou faire ctrl+c. Oouffff </code> * Pour diriger la sortie standard et la sortie d'erreur à la fin d'un fichier : <code bash> »& </code> * Pour rediriger la sortie standard des messages d'erreur (stderr) vers la sortie standard #(stdout), on utilise la syntaxe : <code bash> 2>&1 </code> Par exemple : <code bash> ##vi: /usr/bin/vi ls vi 2>&1 2>erreurs # retour du prompt on retrouve le message d'erreurs dans le fichier “erreurs” qui s'est créé. Cela un équivalent de ls vi 2>err </code> <code bash> ls vi erreur>errrrr 2>&1 #retour du prompt ls ne peut lister le fichier vi ; le message d'erreur est envoyé dans le fichier “errrr” qui est nouvellement créé et qui est la sortie standard (1), puis ls ne peut lister le fichier “erreur”, le message est envoyé vers la sortie d'erreur qui est redirigé vers (1) c'est-à-dire le fichier “erreur”. </code> ====2)Opérateurs d'entrée : ==== <code bash> < Place, en entrée d'une commande, un contenu. </code> <code bash> cat < /chemin/du/fichier.txt # est un équivalent de cat /chemin/du/fichier.txt </code> <code bash> « Redirige en entrée une série de données. </code> On nomme cette redirection “label”. Redirection utilisée dans un document en ligne dont on se sert que pour certaines commandes, comme ftp ou cat.
Voir : http://abs.traduc.org/abs-5.0-fr/ch18.html#heredocref
Ne pas confondre avec la commande e2label, voir : e2label ====3) Un petit exercice sur opérateurs d'entrée et de sorties ==== Écrire un script qui crée le dossier “ABCD” et 4 fichiers vides (nommés a b c d) ; qui liste le contenu de “ABCD” et qui inscrit le résultat dans un fichier nommé “ls1” qui sera placé dans “ABCD” ; qui depuis le répertoire personnel crée le fichier vide nommé “fichier.txt”, liste à nouveau ABCD, inscrit le résultat dans le fichier “ls2”, rangé dans “ABCD”; qui permet d'inscrire depuis le terminal une ligne de texte dans le fichier nommé “fichier.txt” ; puis une deuxième ligne de texte dans “fichier.txt”, en affichant dans le terminal, le nombre de lignes, de mots et d'octets que possède le fichier “fichier.txt” ; qui se sert de différentes méthodes tout au long du script pour vérifier au niveau du terminal que chaque commande s'est bien déroulée. Bonne lecture ;-) <code bash> #!/bin/bash set -o posix { mkdir ~/ABCD 2»/dev/null ; echo $? ; cd ABCD && touch a b c d ; echo $? ; ls -l » ~/ABCD/ls1 ; echo $? ; cd ~ ; pwd ; touch ~/ABCD/fichier.txt ; echo $? ; pwd && ls -l ~/ABCD » ~/ABCD/ls2 ; echo $? ; read phrase1 && echo ${phrase1} » ~/ABCD/fichier.txt && echo $? ; read phrase2 ; cat » ~/ABCD/fichier.txt « EOF $phrase2 EOF echo $? cat < ~/ABCD/fichier.txt | wc echo $? ;} </code> Retour : <code> 0 0 0 /home/hypathie 0 /home/hypathie 0 J'écris un script, 0 avec les opérateurs de redirection. 0 2 8 57 0 </code> *
2»/dev/null : permet ici de relancer le script autant de fois qu'on veut, sans voir apparaître de message d'erreur : mkdir fichier-existant ne réinitialise pas un fichier de type dossier en le vidant. * $? : permet ici de vérifier que la commande précédente s'est déroulée avec succès quand “;” a été utilisé, inutile de vérifier avec &&. ====4) Tube, Redirection, Code de retour, Paramètres de position==== ===un script de synthèse sur toutes ces notions=== * Pré-requis : la commande shift * Rappel rapide des syntaxes de grep : grep [option(s)] “regex” /chemin/fichier/avec/texte
ou
commande-avec-sortie-texte | grep [option(s)] “motif”
(on cherche la chaîne “motif” en filtrant la sortie d'une commande)
grep -E : regex étendue
Sur GREP tout est là : grep * Sur les expressions régulières voir : bash-vii-globs-etendus-regex Voici un petit script “exp.reg1” qui regroupe les notions étudiées jusqu'à présent.
Il a pour but de s'exercer aux expressions régulières.
<code bash> #!/bin/bash #Les “echo” les plus à droite sont là pour expliquer lors du retour ce qui s'y passe dans ce script. VAR=“$1” echo “La valeur de VAR est: $VAR.” echo “Il y a “$#” paramètres.” echo “Le paramètre n°1 est “$1” (la 'ER').” echo “Le paramètre n°2 est “$2” (deuxième argument, chaine1 à matcher).” echo “Le paramètre n°2 est “$3” (le troisième argument, chaine2 à matcher.” echo ” “ shift echo “Avec 'shift', on se décale d'un paramètre.” echo “Après 'shift', il reste donc: “$#” paramètre(s).” echo “Et ce(s) paramètre(s) sont: “$1”, “$2”.” echo ”(“$1”: ancien deuxième paramètre devenu paramètre 1 après shift).“ echo ”(“$2”: ancien troisième paramètre devenu paramètre 2 après shift.)“ echo ” “ echo “MAIS LA VALEUR DE VAR RESTE la 'ER' : “$VAR”.” for i in “$@” do echo ” “ echo ”'for i in \$@': la variable i aura, boucle après boucle, les VALEURS: “$@”,“ echo ”(attribués à chaque tour de boucle à variable “i”.)“ echo “c'est-à-dire lors de la boucle n°1, elle est identique au paramètre n°1: “$1”.” echo “puis lors de la boule n°2, elle est identique au paramètre n°2 : “$2”.” echo ” “ echo “On peut donc donner à grep la chaine:$i comme entrée par le tube,” echo “et comme motif le 'ER': $VAR.” echo “$i” | grep -E “$VAR” > /dev/null if [ $? -eq 0 ] then echo ” “ echo ” BRAVO ! La ER: $VAR correspond au motif “$i” “ else echo ” “ echo ” ERREUR ! La ER: $VAR ne correspond pas au motif: $i “ echo ” “ fi done # ligne 33 (if) : $? (code de retour) -eq (égal à) zéro (pas d'erreur de sortie, donc bonne correspondance) </code>
Lancez-le ainsi (explications détaillées dans le retour) :
(en considérant que le dossier parent de ce script figure dans $PATH, après modification du fichier ~/.bashrc
voir : 3) Exécuter son script depuis n'importe où !) <code user> exp.reg1 “^[a-b]” “abc” “ABC” </code> Retour : <code> La valeur de VAR est: ^[a-b]. Il y a 3 paramètres. Le paramètre n°1 est ^[a-b] (la 'ER'). Le paramètre n°2 est abc (deuxième argument, chaine1 à matcher). Le paramètre n°2 est ABC (le troisième argument, chaine2 à matcher. Avec 'shift', on se décale d'un paramètre. Après 'shift', il reste donc: 2 paramètre(s). Et ce(s) paramètre(s) sont: abc, ABC. (abc: ancien deuxième paramètre devenu paramètre 1 après shift). (ABC: ancien troisième paramètre devenu paramètre 2 après shift.) MAIS LA VALEUR DE VAR RESTE la 'ER' : ^[a-b]. 'for i in $@': la variable i aura, boucle après boucle, les VALEURS: abc ABC, (attribués à chaque tour de boucle à variable i). c'est-à-dire lors de la boucle n°1, elle est identique au paramètre n°1: abc. puis lors de la boule n°2, elle est identique au paramètre n°2 : ABC. On peut donc donner à grep la chaine:abc comme entrée par le tube, et comme motif le 'ER': ^[a-b]. BRAVO ! La ER: ^[a-b] correspond au motif abc 'for i in $@': la variable i aura, boucle après boucle, les VALEURS: abc ABC, (attribués à chaque tour de boucle à variable i). c'est-à-dire lors de la boucle n°1, elle est identique au paramètre n°1: abc. puis lors de la boule n°2, elle est identique au paramètre n°2 : ABC. On peut donc donner à grep la chaine:ABC comme entrée par le tube, et comme motif le 'ER': ^[a-b]. ERREUR ! La ER: ^[a-b] ne correspond pas au motif: ABC </code> =====variable et calcul sur les entiers===== Nous allons voir différentes méthodes pour faire de calcul ==== 1) valeur numérique avec déclare -i==== <note important> Méthode non POSIX </note> La valeur d'une variable peut une expression arithmétique, pour initialiser une variable de type entier on utilise l'option -i de la commande declare : declare -i nom[=expression] nom[=expression] … <code bash> #!/bin/bash declare -i x=35*2 echo $x </code> retour <code> 70 </code> Pour que la valeur d'une variable ne soit pas accidentellement modifier, il faut ajouter l'attribut -r. <code bash> #!/bin/bash declare -ir a=35*2 declare -ir b=5+5 echo $3) </code> retour <code> 80 </code> ====2) valeur numérique avec let==== Cette commande permet elle aussi d'effectuer des calculs avec les variables. <code bash> #!/bin/bash let “a = 10” let “b = 2” let “c = a+b” echo $c let “e = 10*2” echo $e let “f = 15” let “f *=2” echo $f </code> Retour <code> 12 20 30 </code> ====3)convertir les nombre d'une base à l'autre==== À savoir : utiliser la commande bc *convertir de décimal au binaire : obase <code user> echo 'obase=2;50' | bc </code> ⇒110010 *convertir du binaire au décimal : ibase <code user> echo 'ibase=2;100110111101' | bc </code> ⇒2493 *convertir de l'hexadécimal (2F) au binaire : ibase;obase <code user> echo 'ibase=16;obase=2;2F' | bc </code> ⇒101111 ====4) considérations avancées==== Pré-requis : page-man-bash-iv-symboles-dans-les-calculs-mathematiques Même lien pour la commande interne : <code> 4) </code> Avec cette commande interne,
outre les opérateurs arithmétiques de calculs basiques (+ - * / %)
bash intègre les opérateurs arithmétiques de décalages binaires à droite et à gauche : <code> » et « </code> et les opérateurs d'opérations binaires : * & : et * | : ou * ^ : ou exclusif * ~ : négation binaire Les blancs (espace), ne sont pas obligatoires, mais ils améliorent la lisibilité du code !
===notion de constante numérique=== La constante numérique par défaut est de base 10 : ouffffff ;-) Mais on peut la modifier, pour manipuler les données binaires ou octales !
La syntaxe est la suivante : nombre * si “nombre” commence par 0, la constante est considérée comme octale (base 8); * si “nombre” commence par 0x, elle est considérée comme hexadécimale (base 16) Autre syntaxe: base#nombre *où l'on remplace “base” par la base souhaitée, et le nombre est la valeur numérique à traiter. Exemple de manipulation logique sur les décimaux : <code bash> #!/bin/bash var1=10#10 #base 10 var2=10#5 echo $5) #10 et 5 echo $6) #10 ou 5 = aucun =0 echo $7) # #echo $8) echo $9) </code> Retour <code> 0 15 15 2 </code> Exemple de manipulation logique sur les binaires : <code> #!/bin/bash var1=2#00010110 #base 2 var2=2#0011001 echo $10) echo $11) echo $12) #echo $13) #88 echo $14) </code> Retour <code> 16 31 15 5 </code> =====Les fonctions ===== ====1) Définition d'une fonction ==== Le shell bash permet plusieurs syntaxes pour définir une fonction.
Il faut utiliser le mot réservé
function : *syntaxe 1 : <code> function nom-de-la-fonction { suite-de-commande } nom-de-la-fonction </code> <note> *entre les { } c'est le corps de la fonction ; * on y place la ou les commandes exécuter par l'appel de la fonction; * l'appel de la fonction se fait après sa définition; * c'est le fait de mentionner le nom de la fonction qui l'appelle ou permet d'exécuter les commandes du corps de la fonction. </note> *Exemple : <code bash> #!/bin/bash function f # on peut ajouter des parenthèse après le nom ; function f() { echo “Bonjour tout le monde” } f # retour : Bonjour tout le monde </code> <note> Les mots réservés function et } doivent être les premiers d'une commande pour qu'ils soient reconnus.
Sinon il suffit de mettre
;avant } (avec un espace devant ;**) </note>

  • syntaxe 2 :
#!/bin/bash
function f
{ echo "coucou" ;}
f                        # retour : coucou
  • syntaxe 3 : proche de c
#!/bin/bash
function f {
echo hello 
}
f                       # retour : Hello

2) Les arguments d'une fonction

  • Les appels des arguments d'une fonction sont placés dans le corps de celle-ci
  • Et les arguments sont placés de gauche à droite et du premier au dernier, à côté du nom d'appel de la fonction
  • la valeur du premier argument est référencée par $1
  • la valeur du deuxième argument est référencée per $2, etc.
  • les paramètres spéciaux $0 (nom programme), $# (nombre de paramètre), $@ (tous les paramètres) , $* (chacun de tous les paramètres), $? (valeur de retour du programme)
#!/bin/bash
function f
{
echo $0
echo $USER
echo $1 $2 $3
echo $#
echo $@
echo $*
}
f chez debian facile   #chez : premier argument
                       #debian : deuxième argument
                       #facile : troisième argument
 

Retour

/home/hypathie/MesScripts/script.fct
hypathie
chez debian facile
3
chez debian facile
chez debian facile

La commande interne shift

Cette commande permet de décaler la numérotation des paramètres de position de la fonction

#!/bin/bash
function minipoesie
{
echo "nom complet : $0"
echo " "
echo "$*" # avant 'shift 1' 
shift 1                             (l'argument 1 est "chez")
echo "$*" # après 'shift 1'    
echo "$*" # avant 'shift 2'    
shift 2                             (l'argument 1 est "debian")
echo -e "\t$*" # après 'shift 2'  
echo -e "\t  $*" # avant 'shift 3' 
shift 3
echo -e "\t    $*" # après 'shift 3' 
}
minipoesie hypathie chez debian facile

retour

nom complet : /home/hypathie/MesScripts/minipoesie
 
hypathie chez debian facile
chez debian facile
chez debian facile
	facile
	  facile
	    facile

Et voilà, vous devriez maintenant être capable de tout comprendre de l'exemple de ces liens: ;-)

1)
N'hésitez pas à y faire part de vos remarques, succès, améliorations ou échecs !
2)
Portable Operating System Interface.
Voir :
http://fr.wikipedia.org/wiki/POSIX
http://polytechnice.free.fr/Archives/SI/SI3/Systeme/Cours/posix.pdf
Un lien indispensable en anglais : http://hyperpolyglot.org/shell
Les spécifications posix sont disponibles sur le site : http://pubs.opengroup.org/onlinepubs/007904975/toc.htm
Pour décortiquer les bashismes : http://rgeissert.blogspot.fr/search/label/bashisms Merci captnfab ^_^
3)
$a+$b
4)
expression-arithmitique
5) , 10)
$var1 & $var2
6) , 11)
$var1 | $var2
7) , 12)
$var1 ^ $var2
8) , 13)
$var1 «2
9) , 14)
$var1 »2
doc/programmation/shells/debuter-avec-les-scripts-shell-bash.1401285513.txt.gz · Dernière modification: 28/05/2014 15:58 par Hypathie

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