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Nota :
Contributeurs, les sont là pour vous aider, supprimez-les une fois le problème corrigé ou le champ rempli !
Ré-requis indispensables :
Vous savez donc ce qu'est le shell, un alias et un script.
Mais quel rapport entre la diversité des shell (ou interpréteur de commandes) qui existent (sh ; bsh ; bash ; ksh, etc.) et les scripts ?
C'est que dans l'en-tête du script l'un de ces shell doit être appelé avec le sha-bang:
#!/bin/sh #!/bin/bash #!/bin/perl #!/bin/tcl
Chacune de ces lignes appelle un interpréteur de commandes différent.
POSIX est un standard2).
Appeler bash avec l'option –posix ou insérer set -o posix au début du script fait que bash se conforme au standard posix.
À savoir :
Pour utiliser tcsh, ksh, ash, sh, csh, etc :
http://formation-debian.via.ecp.fr/shell.html
méthode d'installation de ksh
Grands Débutants, je vous conseille donc d'apprendre le shell BASH en ayant conscience de ce qui fait sa particularité,
voire même, d'apprendre le shell BASH en ayant en vue de suppléer aux bashismes.
Apprendre le BASH sans devenir un ultra-bashiste“ : si si c'est possible !
En général, tous les shell acceptent la même syntaxe de base telle que définie par POSIX, mais chacun accepte une syntaxe étendue qui lui est propre (et donc incompatible avec les autres shells).
Voici quelques aspects auxquels se référer à chaque fois que vous apprendrez une nouvelle notion relative au shell BASH.
POSIX | À éviter : bashisme |
---|---|
if [ “$toto” = “$titi” ] ; then … | if [ “$toto” == “$titi” ] ; then … |
diff -u fichier.c.orig fichier.c d | diff -u fichier.c{.orig,} |
mkdir /tototiti /tototutu | mkdir /toto{titi,tutu} |
funcname() { … } | function funcname() { … } |
format octal : « \377 » | format hexadécimal : « \xff » |
Pour plus de détails sur chacun de ces points voir : Guide avancé d'écriture des scripts Bash :36.9. Problèmes de portabilité
Il s'agit là plutôt d'un aboutissement, essayons d'acquérir par des exemples très simples, les connaissances de bases qui permettront de comprendre chacun de ces points, ainsi que ce que l'on trouve ici : scripts
Il y a différentes méthodes pour lancer ses scripts, cela dépend, vous l'aurez compris, du répertoire dans lequel sont placés ses scripts.
touch mon-script
Si l'on a exécuté cette commande à l'ouverture de son terminal, le fichier “mon-script” est alors placé dans son répertoire courant.
Et oui une script est un simple fichier texte dont le contenu (une suite de commandes et d'instruction) est exécutable.
À savoir :
chmod u+x mon-script
Voyons maintenant trois méthodes pour exécuter un script
nano mon-script
dans lequel on inscrit :
echo -n "Bonjour les copains"
ATTENTION il faut penser à se déplacer dans le répertoire parent de ce script avant de lancer l'exécution.
bash mon-script
Bonjour les copainsutiliateur@debian:~$
/bin/echo -n "Bonjour les copains"
La commande echo est une commande interne du shell ; la commande /bin/echo est une commande à part.
merci captnfab
Essayez maintenant :
bash --posix mon-script
Bonjour les copainsutilisateur@debian:~$
#!/bin/bash ls /home/utilisateur
./mon-script
À voir : modifier-durablement-la-valeur-de-la-variable-d-environnement-path
Il faut pour cela placer le chemin absolu de son script dans le PATH, c'est-à-dire dans l'un des répertoires /bin, /usr/bin ou /usr/local/bin
Les scripts que l'on crée sont ceux de l'utilisateur, on peut donc ajouter le chemin du répertoire dans lequel on range ses scripts
-en éditant le fichier ~/.bashrc qui est un fichier caché du répertoire courant de l'utilisateur (son HOME);
-et en y ajoutant à la fin la ligne PATH=$PATH”:$HOME/MesScripts“
mkdir MesScripts
nano ~/.bashrc
PATH=$PATH":$HOME/MesScripts"
nano mon-script
##!/bin/bash echo "Coucou tout le monde !"
chmod u+x ~/mon-script
mv ~/mon-script ~/MesScripts/
(Voir exemple ci-dessous : “Un petit script pour lancer un script depuis n'importe où !”)
mon-script
Coucou tout le monde !
echo $PATH #retour: /usr/local/bin:/usr/bin:/bin:/usr/local/games:/usr/games:/home/utilisateur/MesScripts
Pas si difficile que ça
Voyons pour finir la méthode qui vérifie la compatibilité de son script avec la norme POSIX :
nano ~/MesScripts/mon-script
#!/bin/bash set -o posix echo -n "Bonjour $USER"
Le prompt vous dira “bonjour” avec l'option -n !
Pas d'inquiétude si vous ne comprenez pas tout ; vous en en serez capable après avoir suivi ce wiki et consulté ses liens. Il faut :
#!/bin/bash set -o posix printf "Un nouveau script $USER ? Son nom : " { read nom ; echo "#!/bin/bash" >> $nom ; chmod u+x $nom ; mv ~/$nom ~/MesScripts ; /usr/bin/gedit ~/MesScripts/$nom ;}
scriptx
Retour :
Un nouveau script toto ? Son nom :
Lors de l'exécution de ce script, la chaîne que vous entrerez pour répondre à la question, sera le nom d'un nouveau script que vous voulez créer.
En liens nécessaires :
Le shell pour tous : "Variables et environnement"
variables
Le nom d'une variable est un simple pointeur vers l'emplacement mémoire où sont conservées les données qu'elle contient.
Les variables qu'on crée dans un script (ou dans le terminal) sont localisées dans ce script (ou à l'ouverture d'un terminal) c'est-à-dire qu'elles ne sont utilisables que lorsqu'on exécute son script, (ou que l'on appelle la valeur d'une variable qu'on vient de déclarer dans un terminal). Et il s'agit du script d'un utilisateur, il faut les distinguer des variables de substitution prédéfinies et des variables d'environnement prédéfinies.
Mais comment enregistrer une valeur en mémoire ?
Comme vous allez le comprendre, une valeur est mémorisée au moyen de l'un des mécanismes internes du shell et il y en a plusieurs.
C'est par exemple, l'affectation d'une valeur au nom d'une variable qui va permettre d'enregistrer en mémoire cette variable avec sa valeur
Voyons d'abord comment créer une variable de cette manière et comment utiliser sa valeur.
Avant tout prenez bien conscience que la déclaration d'une variable n'est pas confinée au script, mais qu'il est possible de déclarer une variable dans le shell courant (dans le terminal). Voir absolument : détail sur le caractère $.
#!/bin/bash NomDelaVariable=ValeurDeLaVariable
⇒ La valeur “ValeurDeLaVariable” a été mémorisée.
#!/bin/bash nx_fichier=les-fonctions touch ~/$nx_fichier ls -la ~/$nx_fichier
⇒ Les programmes (ou commandes) “touch” et “ls” ont utilisé la valeur de la fonction nommée “nx_fichier”, d'une valeur qui correspond à la chaîne de caractères “les_fonctions”.
#!/bin/bash var1=a var2=texte var3="texte avec espaces" var4=55 var5=$var1 #ici on affecte à la variable var5, la valeur de la variable var1 var6=$0 #ici on affecte à la variable var6, la valeur de la variable pré-définie $0 (1) echo -e "valeur de var1: $var1\nvaleur de var2: $var2\nvaleur de var3: $var3\nvaleur de var3: $var4\nvaleur de var5: $var5\nvar6: $var6"
(1) $0 a pour valeur pré-définie le nom du programme
Retour :
valeur de var1: a valeur de var2: texte valeur de var3: texte avec espaces valeur de var3: 55 valeur de var5: a var6: /home/hypathie/MesScripts/mon-script
#!/bin/bash set -o posix var1=a var2=texte var3="texte avec espaces" var4=55 var5=$var1 var6=$0 /bin/echo -e "valeur de var1: $var1\nvaleur de var2: $var2\nvaleur de var3: $var3\nvaleur de var3: $var4\nvaleur de var5: $var5\nvar6: $var6" # même retour que précédemment
On peut créer des variables au moyen de commandes, comme par exemple la commande read qui est une commande interne (ou primitive) au shell.
read nom-de-la-variable
Par exemple dans un script :
#!/bin/bash echo "Bonjour : qui êtes-vous ?" read nom echo "Enchanté $nom !"
De même dans le terminal on peut tout à fait entrer tour à tour chacune des lignes de ce script, essayez !
#!/bin/bash read -p "entrez votre prénom: " prenom echo "bonjour $prenom !"
Ici “prenom” est le nom de la variable, et sa valeur est entrée par l'utilisateur depuis le terminal. Là aussi ces deux commandes peuvent être entrées dans le terminal.
read -p "entrez votre nom et prénom: " nom prenom
retour:
entrez votre nom et prénom:
On entre par exemple debian facile, puis on peut récupérer la valeur de chacune des variables “nom” et “prenom”
echo $prenom $nom
retour :
facile debian
Mais dans un script c'est plus rapide !
Ci-dessous, on ne met pas le “nom” de la variable, parce qu'on ne cherche pas à appeler la valeur de cette variable mais à permettre au programme de se poursuivre.
Quand on entre dans le terminal la réponse attendu par “read”, le retour de la commande et zéro, donc elle est considérée comme exécutée, et le shell passe à l'exécution de la commande suivante.
#!/bin/bash read -p "entrez votre nom d'utilisateur: " echo "bonjour $USER !"
par exemple:
read -p "entrez votre de naissance (deux derniers chiffres): " -n 2 annee
À savoir : variables de substitution prédéfinies bash-les-differents-caracteres-speciaux
Les arguments de la commande set seront les valeurs des paramètres que set positionne.
set argument1 [argument2] ...
#!/bin/bash var=lettres set a b c #affectation des paramètres a b c echo "$var" "$1" "$2" "$3" if [ $# != 2 ] ; then # (1) echo "il y a trois paramètres et une variable nommée var de valeur \"lettres\" " fi
Retour :
lettres a b c il y a trois paramètres et une variable nommée var de valeur "lettres"
Voir : instruction-conditionnelle-if
Remarquez : Dans cet exemple, les valeurs des paramètres enregistrés grâce à la commande set sont stockés en mémoire de façon identique que l'enregistrement de la valeur “lettres” de la variable “var” au moyen du signe =.
Autrement dit, la commande interne set est un mécanisme d'enregistrement d'une valeur qui n'a pas besoin d'être nommée pour être pointée.
Et dans ce cas, un paramètre c'est une valeur ou encore une “variable” un peu particulière, voyons ce qui fait que la valeur d'un paramètre ce n'est pas exactement la valeur d'une variable
Observez:
#!/bin/bash set a b c echo $@ echo "il y a les paramètres de position : $1, $2, $3" echo "Leurs valeurs sont vide: RIEN"$a", RIEN"$b", RIEN"$c"."
Retour :
a b c il y a les paramètres de position : a, b, c Leurs valeurs sont vide: RIEN, RIEN, RIEN.
⇒ La valeur d'un paramètre de position n'est pas pointé !
#!/bin/bash #!/bin/bash var=lettres set a b c echo $var echo $@ echo " " set gros_pater echo $var echo $1 set -- echo $var echo $1
Retour :
lettres a b c lettres gros_pater lettres
#!/bin/bash var=lettres set a b c set
Observons les deux dernières lignes du retour :
XDG_SESSION_PATH=/org/freedesktop/DisplayManager/Session0 _=c var=lettres
La première ligne montre en majuscule le nom d'une variable pré-défini, et ce qui suit est la valeur de cette variable. Nous retrouvons la variable var de notre script avec sa valeur “lettres”. Mais on ne voit pas les paramètres a b c.
Par exemple, on peut vérifier grâce à un message d'erreur si on appelle la valeur d'un paramètre qui n'a pas été défini.
#!/bin/bash set -o nounset var=a var1= echo $var echo $var1 echo $var3
retour :
a /home/hypathie/MesScripts/scriess: ligne8: var3 : variable sans liaison
Voir le tableau des options ici: http://abs.traduc.org/abs-5.3-fr/ch30.html#optionsref
La valeur du paramètre d'une conditionnelle est pointée par cette conditionnelle sans forcément être nommé. (Lancez “mon-script” successivement sans argument, puis un, deux trois, etc. arguments.)
#!/bin/bash var1=$1 var2=$2 echo $1 echo $2 if [ $# == 1 ] ; then echo "ERREUR: vous avez entré $@, mais il faut deux arguments !" elif [ $# == 2 ] ; then echo "Les deux arguments que vous avez entré sont $1 et $2" elif [ $# == 0 ] ; then echo "ERREUR: vous n'avez pas entré d'arguments, il en faut deux !" fi
Mais la valeur des paramètres d'une conditionnelle peut être “nommé” du nom de la variable “i” d'une boucle qui prend tour à tour la valeur de chacun des paramètres de position.
#!/bin/bash for i in "$@" do echo "Vous avez donné à la variable 'i' la valeur : $i." if [ "$1" != "coucou" ] ; then echo "Le premier argument doit être 'coucou'." else echo "OK" if [ "$2" != "toi" ] ; then echo "Le deuxième paramètre doit être 'toi'." else echo "MERCI" fi fi done echo " " #pour sauter une ligne echo $@
On peut faire passer une boucle par des paramètres de position et faire prendre à sa variable tour à tour la valeur de ces paramètres de position.
Mais contrairement au script précédent, on ne peut alors plus ajouter des paramètres de l'extérieur du script, depuis le terminal en ajoutant des arguments après le nom du script.
Les variables de chaque case d'un tableau, ont elles aussi une position définie par l'utilisateur, ou automatiquement lors de la création du tableau.
Pour plus de précision sur la création et l'utilisation de tableau dans les scripts voir ici : page-man-bash-v-les-tableaux
Voir :
*script : Ce sont :
> >> < << >& |
*Prérequis : rediriger-l-affichage et le lien qu'on y trouve chevrons
Les redirections permettent de travailler non pas en se servant du code de retour (qui indique la réussite ou l'échec de l'exécution d'une commande) mais sur le résultat d'une commande.
Un processus unix possède (par défaut) trois voies d'interaction entre le système et l'utilisateur. Une entrée et deux sorties. Chacun de ces “lieux” sont identifiés par un descripteur de fichier.
Pour chaque programme lancé, un flux est créé. Ce flux est une sorte de canal par lequel transite les données entre les espaces, entrée et sortie.
On peut imaginer un terminal, comme la réunion virtuelle d'un clavier et d'un écran.
Merci à captnfab pour cette comparaison sur IRC
<&- <&- # Permettent la fermeture de l'entrée standard et de la sortie standard. >| # Force une redirection vers un fichier.txt pour pouvoir écraser le fichier quand il existe et que l'option noclobber (-c) est activée.
> : crée un fichier ou le réactualise ; redirige le canal choisi vers un fichier et force sa création, si le fichier existe son contenu est recrée et numéro d'inode du fichier d'origine est conservé.
ls -l >chemin-fichier.txt
est un équivalent de :
ls -l 1> chemin-fichier.txt
#!/bin/bash # mise en place : { mkdir ~/ABCD ; cd ABCD ; touch a b c d ; cd ~ ; pwd ;} # création de fichier avec " > " : cd ~/ABCD && > fichier1 && pwd ; cd ~ && pwd && > /home/hypathie/ABCD/fichier2 && pwd && cd ~ && pwd # espace facultatif avant et après " > " # redirection de la sortie de commande vers un fichier : ls>/home/hypathie/ABCD/recup-ls # espace facultatif avant et après " > "
Retour :
/home/hypathie # après cd ~ on est retourné dans le répertoire de l'utilisateur /home/hypathie/ABCD # après création du fichier1 on est encore dans "ABCD" /home/hypathie # après cd ~ on est retourné dans le répertoire utilisateur /home/hypathie # on a créé fichier2 dans "ABCD" depuis le répertoire utilisateur /home/hypathie
>>
ls vi 2>err # retour du prompt : le message d'erreur a été inscrit dans le fichier "erreurs" qui s'est créé s'il n'existait pas.
2>>fichier # si "fichier" n'existait pas le message d'erreur aurait été ajouté en dernière ligne.
2>/dev/null
(Tout ce qui y est dirigé est perdu, inutile de concaténer !) On s'en sert souvent lorsqu'on est intéressé par le fait de récupérer le code de retour.
>&
ls -l 1>&2 la sortie du répertoire courant et envoyé sur le canal de sortie d'erreur ; cela à pour effet, de lister le contenu, mais le terminal affiche alors le canal de sortie d'erreur. Relancer la dernière commande est impossible. On peut lancer une autre commande, ou faire ctrl+c. Oouffff
>>&
2>&1
Par exemple :
##vi: /usr/bin/vi ls vi 2>&1 2>erreurs # retour du prompt on retrouve le message d'erreurs dans le fichier "erreurs" qui s'est créé. Cela un équivalent de ls vi 2>err
ls vi erreur>errrrr 2>&1 #retour du prompt ls ne peut lister le fichier vi ; le message d'erreur est envoyé dans le fichier "errrr" qui est nouvellement créé et qui est la sortie standard (1), puis ls ne peut lister le fichier "erreur", le message est envoyé vers la sortie d'erreur qui est redirigé vers (1) c'est-à-dire le fichier "erreur".
< Place, en entrée d'une commande, un contenu.
cat < /chemin/du/fichier.txt # est un équivalent de cat /chemin/du/fichier.txt
<< Redirige en entrée une série de données.
On nomme cette redirection “label”. Redirection utilisée dans un document en ligne dont on se sert que pour certaines commandes, comme ftp ou cat.
Voir : http://abs.traduc.org/abs-5.0-fr/ch18.html#heredocref
Ne pas confondre avec la commande e2label, voir : e2label
Écrire un script qui crée le dossier “ABCD” et 4 fichiers vides (nommés a b c d) ; qui liste le contenu de “ABCD” et qui inscrit le résultat dans un fichier nommé “ls1” qui sera placé dans “ABCD” ; qui depuis le répertoire personnel crée le fichier vide nommé “fichier.txt”, liste à nouveau ABCD, inscrit le résultat dans le fichier “ls2”, rangé dans “ABCD”; qui permet d'inscrire depuis le terminal une ligne de texte dans le fichier nommé “fichier.txt” ; puis une deuxième ligne de texte dans “fichier.txt”, en affichant dans le terminal, le nombre de lignes, de mots et d'octets que possède le fichier “fichier.txt” ; qui se sert de différentes méthodes tout au long du script pour vérifier au niveau du terminal que chaque commande s'est bien déroulée.
Bonne lecture
#!/bin/bash set -o posix { mkdir ~/ABCD 2>>/dev/null ; echo $? ; cd ABCD && touch a b c d ; echo $? ; ls -l >> ~/ABCD/ls1 ; echo $? ; cd ~ ; pwd ; touch ~/ABCD/fichier.txt ; echo $? ; pwd && ls -l ~/ABCD >> ~/ABCD/ls2 ; echo $? ; read phrase1 && echo ${phrase1} >> ~/ABCD/fichier.txt && echo $? ; read phrase2 ; cat >> ~/ABCD/fichier.txt << EOF $phrase2 EOF echo $? cat < ~/ABCD/fichier.txt | wc echo $? ;}
Retour :
0 0 0 /home/hypathie 0 /home/hypathie 0 J'écris un script, 0 avec les opérateurs de redirection. 0 2 8 57 0
grep [option(s)] “regex” /chemin/fichier/avec/texte
ou
commande-avec-sortie-texte | grep [option(s)] “motif”
(on cherche la chaîne “motif” en filtrant la sortie d'une commande)
grep -E : regex étendue
Sur GREP tout est là : grep
Voici un petit script “exp.reg1” qui regroupe les notions étudiées jusqu'à présent.
Il a pour but de s'exercer aux expressions régulières.
#!/bin/bash #Les "echo" les plus à droite sont là pour expliquer lors du retour ce qui s'y passe dans ce script. VAR="$1" echo "La valeur de VAR est: $VAR." echo "Il y a "$#" paramètres." echo "Le paramètre n°1 est "$1" (la 'ER')." echo "Le paramètre n°2 est "$2" (deuxième argument, chaine1 à matcher)." echo "Le paramètre n°2 est "$3" (le troisième argument, chaine2 à matcher." echo " " shift echo "Avec 'shift', on se décale d'un paramètre." echo "Après 'shift', il reste donc: "$#" paramètre(s)." echo "Et ce(s) paramètre(s) sont: "$1", "$2"." echo "("$1": ancien deuxième paramètre devenu paramètre 1 après shift)." echo "("$2": ancien troisième paramètre devenu paramètre 2 après shift.)" echo " " echo "MAIS LA VALEUR DE VAR RESTE la 'ER' : "$VAR"." for i in "$@" do echo " " echo "'for i in \$@': la variable i aura, boucle après boucle, les VALEURS: "$@"," echo "(attribués à chaque tour de boucle à variable "i".)" echo "c'est-à-dire lors de la boucle n°1, elle est identique au paramètre n°1: "$1"." echo "puis lors de la boule n°2, elle est identique au paramètre n°2 : "$2"." echo " " echo "On peut donc donner à grep la chaine:$i comme entrée par le tube," echo "et comme motif le 'ER': $VAR." echo "$i" | grep -E "$VAR" > /dev/null if [ $? -eq 0 ] then echo " " echo " BRAVO ! La ER: $VAR correspond au motif "$i" " else echo " " echo " ERREUR ! La ER: $VAR ne correspond pas au motif: $i " echo " " fi done # ligne 33 (if) : $? (code de retour) -eq (égal à) zéro (pas d'erreur de sortie, donc bonne correspondance)
Lancez-le ainsi (explications détaillées dans le retour) :
(en considérant que le dossier parent de ce script figure dans $PATH, après modification du fichier ~/.bashrc
voir : 3) Exécuter son script depuis n'importe où !)
exp.reg1 "^[a-b]" "abc" "ABC"
Retour :
La valeur de VAR est: ^[a-b]. Il y a 3 paramètres. Le paramètre n°1 est ^[a-b] (la 'ER'). Le paramètre n°2 est abc (deuxième argument, chaine1 à matcher). Le paramètre n°2 est ABC (le troisième argument, chaine2 à matcher. Avec 'shift', on se décale d'un paramètre. Après 'shift', il reste donc: 2 paramètre(s). Et ce(s) paramètre(s) sont: abc, ABC. (abc: ancien deuxième paramètre devenu paramètre 1 après shift). (ABC: ancien troisième paramètre devenu paramètre 2 après shift.) MAIS LA VALEUR DE VAR RESTE la 'ER' : ^[a-b]. 'for i in $@': la variable i aura, boucle après boucle, les VALEURS: abc ABC, (attribués à chaque tour de boucle à variable i). c'est-à-dire lors de la boucle n°1, elle est identique au paramètre n°1: abc. puis lors de la boule n°2, elle est identique au paramètre n°2 : ABC. On peut donc donner à grep la chaine:abc comme entrée par le tube, et comme motif le 'ER': ^[a-b]. BRAVO ! La ER: ^[a-b] correspond au motif abc 'for i in $@': la variable i aura, boucle après boucle, les VALEURS: abc ABC, (attribués à chaque tour de boucle à variable i). c'est-à-dire lors de la boucle n°1, elle est identique au paramètre n°1: abc. puis lors de la boule n°2, elle est identique au paramètre n°2 : ABC. On peut donc donner à grep la chaine:ABC comme entrée par le tube, et comme motif le 'ER': ^[a-b]. ERREUR ! La ER: ^[a-b] ne correspond pas au motif: ABC
Nous allons voir différentes méthodes pour faire de calcul
La valeur d'une variable peut une expression arithmétique, pour initialiser une variable de type entier on utilise l'option -i de la commande declare : declare -i nom[=expression] nom[=expression] …
#!/bin/bash declare -i x=35*2 echo $x
retour
70
Pour que la valeur d'une variable ne soit pas accidentellement modifier, il faut ajouter l'attribut -r.
#!/bin/bash declare -ir a=35*2 declare -ir b=5+5 echo $(($a+$b))
retour
80
Cette commande permet elle aussi d'effectuer des calculs avec les variables.
#!/bin/bash let "a = 10" let "b = 2" let "c = a+b" echo $c let "e = 10*2" echo $e let "f = 15" let "f *=2" echo $f
Retour
12 20 30
À savoir : utiliser la commande bc
echo 'obase=2;50' | bc
⇒110010
echo 'ibase=2;100110111101' | bc
⇒2493
echo 'ibase=16;obase=2;2F' | bc
⇒101111
Pré-requis : page-man-bash-iv-symboles-dans-les-calculs-mathematiques
Même lien pour la commande interne :
((expression-arithmitique))
Avec cette commande interne,
outre les opérateurs arithmétiques de calculs basiques (+ - * / %)
bash intègre les opérateurs arithmétiques de décalages binaires à droite et à gauche :
>> et <<
et les opérateurs d'opérations binaires :
Les blancs (espace), ne sont pas obligatoires, mais ils améliorent la lisibilité du code !
La constante numérique par défaut est de base 10 : ouffffff
Mais on peut la modifier, pour manipuler les données binaires ou octales !
La syntaxe est la suivante : nombre
Autre syntaxe: base#nombre
Exemple de manipulation logique sur les décimaux :
#!/bin/bash var1=10#10 #base 10 var2=10#5 echo $(($var1 & $var2)) #10 et 5 echo $(($var1 | $var2)) #10 ou 5 = aucun =0 echo $(($var1 ^ $var2)) # #echo $(($var1 <<2)) echo $(($var1 >>2))
Retour
0 15 15 2
Exemple de manipulation logique sur les binaires :
#!/bin/bash var1=2#00010110 #base 2 var2=2#0011001 echo $(($var1 & $var2)) echo $(($var1 | $var2)) echo $(($var1 ^ $var2)) #echo $(($var1 <<2)) #88 echo $(($var1 >>2))
Retour
16 31 15 5
Le shell bash permet plusieurs syntaxes pour définir une fonction.
Il faut utiliser le mot réservé function :
function nom-de-la-fonction { suite-de-commande } nom-de-la-fonction
#!/bin/bash function f # on peut ajouter des parenthèse après le nom ; function f() { echo "Bonjour tout le monde" } f # retour : Bonjour tout le monde
#!/bin/bash function f { echo "coucou" ;} f # retour : coucou
#!/bin/bash function f { echo hello } f # retour : Hello
#!/bin/bash function f { echo $0 echo $USER echo $1 $2 $3 echo $# echo $@ echo $* } f chez debian facile #chez : premier argument #debian : deuxième argument #facile : troisième argument
Retour
/home/hypathie/MesScripts/script.fct hypathie chez debian facile 3 chez debian facile chez debian facile
Cette commande permet de décaler la numérotation des paramètres de position de la fonction
#!/bin/bash function minipoesie { echo "nom complet : $0" echo " " echo "$*" # avant 'shift 1' shift 1 (l'argument 1 est "chez") echo "$*" # après 'shift 1' echo "$*" # avant 'shift 2' shift 2 (l'argument 1 est "debian") echo -e "\t$*" # après 'shift 2' echo -e "\t $*" # avant 'shift 3' shift 3 echo -e "\t $*" # après 'shift 3' } minipoesie hypathie chez debian facile
retour
nom complet : /home/hypathie/MesScripts/minipoesie hypathie chez debian facile chez debian facile chez debian facile facile facile facile
Et voilà, vous devriez maintenant être capable de tout comprendre de l'exemple de ces liens: