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Apprendre à rédiger des scripts sous bash

Nota :

Contributeurs, les FIXME sont là pour vous aider, supprimez-les une fois le problème corrigé ou le champ rempli !

Introduction : éviter les bashismes

1) SHELL, PATH, BASH, COMMANDE : quelques rappels !

Ré-requis indispensables :

2) La norme POSIX et l'étude des scripts BASH

Vous savez donc ce qu'est le shell, un alias et un script.
Mais quel rapport entre la diversité des shell (ou interpréteur de commandes) qui existent (sh ; bsh ; bash ; ksh, etc.) et les scripts ?

C'est que dans l'en-tête du script l'un de ces shell doit être appelé avec le sha-bang:

#!/bin/sh
#!/bin/bash
#!/bin/perl
#!/bin/tcl

Chacune de ces lignes appelle un interpréteur de commandes différent.

POSIX est un standard2).

Utiliser #!/bin/sh permet de tenir compte du standard sh de POSIX.
Voici un PDF assez complet pour apprendre à utiliser le shell sh : http://igm.univ-mlv.fr/~masson/Teaching/PIM-INF3/shell.pdf

Appeler bash avec l'option –posix ou insérer set -o posix au début du script fait que bash se conforme au standard posix.

À savoir :

  • Shell compatibles avec sh : bash, ksh
  • Shell incompatibles avec sh : csh, tcsh
Mieux vaut apprendre à écrire des scripts BASH en connaissance de cause en ce qui concerne la norme POSIX !
Et cela même si :
  • Le shell par défaut est bien le BASH, sur une distribution debian de base.
  • Même si encore, c'est le cas de la plupart des distributions linux actuelles.

Pour utiliser tcsh, ksh, ash, sh, csh, etc :
http://formation-debian.via.ecp.fr/shell.html
méthode d'installation de ksh

Grands Débutants, je vous conseille donc d'apprendre le shell BASH en ayant conscience de ce qui fait sa particularité,
voire même, d'apprendre le shell BASH en ayant en vue de suppléer aux bashismes.
Apprendre le BASH sans devenir un
ultra-bashiste“ : si si c'est possible ! LOL

3) Écrire des scripts BASH POSIX

En général, tous les shell acceptent la même syntaxe de base telle que définie par POSIX, mais chacun accepte une syntaxe étendue qui lui est propre (et donc incompatible avec les autres shells).

Voici quelques aspects auxquels se référer à chaque fois que vous apprendrez une nouvelle notion relative au shell BASH.

  • D'abord, un tableau récapitulatif qui met en avant la question de la syntaxe POSIX :
POSIX À éviter : bashisme
if [ “$toto” = “$titi” ] ; then … if [ “$toto” == “$titi” ] ; then …
diff -u fichier.c.orig fichier.c d diff -u fichier.c{.orig,}
mkdir /tototiti /tototutu mkdir /toto{titi,tutu}
funcname() { … } function funcname() { … }
format octal : « \377 » format hexadécimal : « \xff »
  • Ensuite, gare à la commande « echo », ses options ne sont pas prises en compte de la même manière selon les shell :
    • Éviter l’utilisation des options de commande « -e » et « -E ».
    • Éviter d’utiliser toutes les options de commandes sauf « -n ».
    • Éviter d’utiliser les séquences d’échappement dans les chaînes de caractères car leur prise en compte varie.
    • Utilisez la commande « printf » plutôt que la commande « echo » si vous avez besoin d’intégrer des séquences d’échappement dans la chaîne de sortie.
  • Enfin, même s'il n'est pas question pour un débutant d'intégrer tout ce qui suit, voici les avantages et les particularités propres au shell BASH :
    • Certaines options étendues d'appel
    • La substitution de commandes utilisant la notation $( )
    • Certaines opérations de manipulations de chaînes
    • La substitution de processus
    • Les commandes intégrées de Bash

Pour plus de détails sur chacun de ces points voir : Guide avancé d'écriture des scripts Bash :36.9. Problèmes de portabilité

Il s'agit là plutôt d'un aboutissement, essayons d'acquérir par des exemples très simples, les connaissances de bases qui permettront de comprendre chacun de ces points, ainsi que ce que l'on trouve ici : scripts

Comment créer et exécuter un script ?

Il y a différentes méthodes pour lancer ses scripts, cela dépend, vous l'aurez compris, du répertoire dans lequel sont placés ses scripts.

  • Commençons par créer un script nommé mon-script :
touch mon-script

Si l'on a exécuté cette commande à l'ouverture de son terminal, le fichier “mon-script” est alors placé dans son répertoire courant.
Et oui une script est un simple fichier texte dont le contenu (une suite de commandes et d'instruction) est exécutable. :-D

  • Puis donnons à ce fichier les droits d'exécution :

À savoir :

chmod u+x mon-script

Voyons maintenant trois méthodes pour exécuter un script ;-)

1)"bash nom-script"

  • Éditons le fichier “mon-script” par exemple nano
nano mon-script

dans lequel on inscrit :

echo -n "Bonjour les copains" 
  • Pour exécuter ce script il suffit d'inscrire bash nom-du-script dans un terminal (tel qu'une commande).

ATTENTION il faut penser à se déplacer dans le répertoire parent de ce script avant de lancer l'exécution.

bash mon-script
Bonjour les copainsutiliateur@debian:~$
Pour avoir un comportement standard avec la commande echo, on peut aussi écrire ainsi :
/bin/echo -n "Bonjour les copains"

La commande echo est une commande interne du shell ; la commande /bin/echo est une commande à part.
merci captnfab 8-)

Essayez maintenant :

bash --posix mon-script
Bonjour les copainsutilisateur@debian:~$

2) le sha-bang et ./mon-script

  • Reprenons notre fichier “mon-script” (avec cette fois un autre programme, celui de la commande ls par exemple)
#!/bin/bash 
ls /home/utilisateur
  • Vous pouvez maintenant exécuter le fichier exécutable “mon-script” en faisant :
./mon-script
Il faut là aussi se trouver dans le répertoire parent du script pour l'exécuter de cette façon.

3) Exécuter son script depuis n'importe où !

À voir : modifier-durablement-la-valeur-de-la-variable-d-environnement-path

Il faut pour cela placer le chemin absolu de son script dans le PATH, c'est-à-dire dans l'un des répertoires /bin, /usr/bin ou /usr/local/bin
Les scripts que l'on crée sont ceux de l'utilisateur, on peut donc ajouter le chemin du répertoire dans lequel on range ses scripts
-
en éditant le fichier ~/.bashrc qui est un fichier caché du répertoire courant de l'utilisateur (son HOME);
-
et en y ajoutant à la fin la ligne PATH=$PATH”:$HOME/MesScripts“

  • Créons un fichier de type répertoire nommé par exemple “MesScripts” :
mkdir MesScripts
  • Puis éditons ~/.bashrc pour y ajouter :
nano ~/.bashrc
PATH=$PATH":$HOME/MesScripts"
  • Créons le fichier “mon-script” avec le sha-bang :
nano mon-script
##!/bin/bash
echo "Coucou tout le monde !"
  • Donnons à “mon-script” les droits d'exécution :
chmod u+x ~/mon-script
  • et placer “mon-script” dans le répertoire MesScripts (dont le chemin est ajouté au PATH) :
mv ~/mon-script ~/MesScripts/
  • Et voilà, après avoir ré-initialisé son terminal, pour exécuter son script, il suffit de tapez dans le terminal le nom de son script !

(Voir exemple ci-dessous : “Un petit script pour lancer un script depuis n'importe où !”)

mon-script
Coucou tout le monde !
Vous pouvez voir maintenant votre répertoire dans la liste des répertoires du PATH. Fermez et ré-ouvrez le terminal; puis tapez :
echo $PATH
#retour:
/usr/local/bin:/usr/bin:/bin:/usr/local/games:/usr/games:/home/utilisateur/MesScripts

Pas si difficile que ça ;-)

Voyons pour finir la méthode qui vérifie la compatibilité de son script avec la norme POSIX :

nano ~/MesScripts/mon-script
#!/bin/bash 
set -o posix
echo -n "Bonjour $USER"

Le prompt vous dira “bonjour” avec l'option -n !

Un petit script pour lancer un script depuis n'importe où !

Pas d'inquiétude si vous ne comprenez pas tout ; vous en en serez capable après avoir suivi ce wiki et consulté ses liens. ;-) Il faut :

  1. avoir créé un fichier de type répertoire (ex: MesScripts) ;
  2. avoir modifié le fichier ~/.bashrc pour ajouter au PATH le chemin de son fichier de type répertoire (MesScripts) (comme ci-dessus);
  3. avoir fermé le terminal et l'avoir ré-ouvert ;
  4. avoir créé un fichier (ex: nommé ici scriptx) ;
  5. avoir donné à l'utilisateur les droit d'exécution sur “scriptx” ;
  6. avoir placé “scriptx dans le répertoire MesScripts” ;
  7. ouvrez ce fichier “scriptx” et collez-y le code ci-dessous ;
  8. enregistrez et lancez-le depuis un terminal.
#!/bin/bash
set -o posix
printf "Un nouveau script $USER ? Son nom : " 
{ read nom ; echo "#!/bin/bash" >> $nom ; chmod u+x $nom ; mv ~/$nom ~/MesScripts ; /usr/bin/gedit ~/MesScripts/$nom ;}
  • Pour le lancer :
scriptx

Retour :

Un nouveau script toto ? Son nom : 

Lors de l'exécution de ce script, la chaîne que vous entrerez pour répondre à la question, sera le nom d'un nouveau script que vous voulez créer.

Création de variables par l'utilisateur

En liens nécessaires :
Le shell pour tous : "Variables et environnement"
variables

Le nom d'une variable est un simple pointeur vers l'emplacement mémoire où sont conservées les données qu'elle contient.

Les variables qu'on crée dans un script (ou dans le terminal) sont localisées dans ce script (ou à l'ouverture d'un terminal) c'est-à-dire qu'elles ne sont utilisables que lorsqu'on exécute son script, (ou que l'on appelle la valeur d'une variable qu'on vient de déclarer dans un terminal). Et il s'agit du script d'un utilisateur, il faut les distinguer des variables de substitution prédéfinies et des variables d'environnement prédéfinies.

Mais comment enregistrer une valeur en mémoire ?

Comme vous allez le comprendre, une valeur est mémorisée au moyen de l'un des mécanismes internes du shell et il y en a plusieurs.
C'est par exemple, l'affectation d'une valeur au nom d'une variable qui va permettre d'enregistrer en mémoire cette variable avec sa valeur

Voyons d'abord comment créer une variable de cette manière et comment utiliser sa valeur. ;-)

1) Affectation directe :

  • La déclaration d'une variable se fait lors de son affectation, c'est-à-dire lorsqu'on assigne au nom de la variable une valeur au moyen du caractère = (sans espace avant et après).

Avant tout prenez bien conscience que la déclaration d'une variable n'est pas confinée au script, mais qu'il est possible de déclarer une variable dans le shell courant (dans le terminal). Voir absolument : détail sur le caractère $.

#!/bin/bash
NomDelaVariable=ValeurDeLaVariable

⇒ La valeur “ValeurDeLaVariable” a été mémorisée.

  • Pour “utiliser” une variable, on se sert de sa valeur : il faut donc appeler sa valeur et cela se fait avec le caractère spécial $ accolé au nom de la variable :
#!/bin/bash
nx_fichier=les-fonctions
touch ~/$nx_fichier
ls -la ~/$nx_fichier

⇒ Les programmes (ou commandes) “touch” et “ls” ont utilisé la valeur de la fonction nommée “nx_fichier”, d'une valeur qui correspond à la chaîne de caractères “les_fonctions”.

  • Exemple où la valeur d'une variable est un nombre, un ou plusieurs caractères, du texte espacé, ou une variable.
#!/bin/bash
var1=a
var2=texte 
var3="texte avec espaces" 
var4=55
var5=$var1                  #ici on affecte à la variable var5, la valeur de la variable var1
var6=$0                     #ici on affecte à la variable var6, la valeur de la variable pré-définie $0 (1)
echo -e "valeur de var1: $var1\nvaleur de var2: $var2\nvaleur de var3: $var3\nvaleur de var3: $var4\nvaleur de var5: $var5\nvar6: $var6"             

(1) $0 a pour valeur pré-définie le nom du programme

Retour :

valeur de var1: a
valeur de var2: texte
valeur de var3: texte avec espaces
valeur de var3: 55
valeur de var5: a
var6: /home/hypathie/MesScripts/mon-script
  • On peut déclarer plusieurs variables sur une même ligne, il suffit pour cela de mettre un espace entre chacune :
#!/bin/bash
set -o posix
var1=a var2=texte  var3="texte avec espaces"  var4=55 var5=$var1 var6=$0
/bin/echo -e "valeur de var1: $var1\nvaleur de var2: $var2\nvaleur de var3: $var3\nvaleur de var3: $var4\nvaleur de var5: $var5\nvar6: $var6"
# même retour que précédemment
Le nom d'une variable peut être fait des lettres de a-z ou de A-Z ; contenir des chiffres de 0-9 (mais précédé d'une ou plusieurs lettres minuscules ou majuscules).
Il peut contenir un underscore _.
Mais il ne doit jamais commencer par un nombre ; par underscore ; un caractère spécial ;
ni être un mélange de lettres minuscules et majuscules.

2) Affectation par la lecture : read

On peut créer des variables au moyen de commandes, comme par exemple la commande read qui est une commande interne (ou primitive) au shell.

  • syntaxe :
read nom-de-la-variable
  • La valeur est enregistrée par l'utilisateur sur l'entrée standard (i.e. ce qu'on écrit à l'invite de commande).
  • Le nom de la variable s'écrit juste après read, ce n'est qu'un pointeur vers la valeur que vous avez rentrée.

Par exemple dans un script :

#!/bin/bash
echo "Bonjour : qui êtes-vous ?"
read nom
echo "Enchanté $nom !"

De même dans le terminal on peut tout à fait entrer tour à tour chacune des lignes de ce script, essayez ! ;-)

  • L'option -p permet d'insérer un message avant l'attente de la valeur que l'utilisateur doit entrer.
#!/bin/bash
read -p "entrez votre prénom: " prenom
echo "bonjour $prenom !"

Ici “prenom” est le nom de la variable, et sa valeur est entrée par l'utilisateur depuis le terminal. Là aussi ces deux commandes peuvent être entrées dans le terminal.

  • read permet de déclarer plusieurs variables successivement (dans terminal ou script):
read -p "entrez votre nom et prénom: " nom prenom

retour:

entrez votre nom et prénom:

On entre par exemple debian facile, puis on peut récupérer la valeur de chacune des variables “nom” et “prenom”

echo $prenom $nom

retour :

facile debian

Mais dans un script c'est plus rapide ! 8-)

  • Remarque :

Ci-dessous, on ne met pas le “nom” de la variable, parce qu'on ne cherche pas à appeler la valeur de cette variable mais à permettre au programme de se poursuivre.
Quand on entre dans le terminal la réponse attendu par “read”, le retour de la commande et zéro, donc elle est considérée comme exécutée, et le shell passe à l'exécution de la commande suivante.

#!/bin/bash
read -p "entrez votre nom d'utilisateur: "
echo "bonjour $USER !"
Les options de read les plus intéressantes.
  • -p : afficher un message
  • -n : limiter le nombre de caractères
  • -t : limiter le temps autorisé pour saisir un message
  • -s : ne pas afficher le texte saisi

par exemple:

read -p "entrez votre de naissance (deux derniers chiffres): " -n 2 annee

Créer des paramètres de position : la commande set

À savoir : variables de substitution prédéfinies bash-les-differents-caracteres-speciaux

  • La commande set permet d'affecter une valeur provisoire à un ou plusieurs paramètres de position.

Les arguments de la commande set seront les valeurs des paramètres que set positionne.

set argument1 [argument2] ...
#!/bin/bash
var=lettres
set a b c               #affectation des paramètres a b c
echo "$var" "$1" "$2" "$3"
if [ $# != 2 ] ; then   # (1)
echo "il y a trois paramètres et une variable nommée var de valeur \"lettres\" "
fi

Retour :

lettres a b c
il y a trois paramètres et une variable nommée var de valeur "lettres"

Voir : instruction-conditionnelle-if

Remarquez : Dans cet exemple, les valeurs des paramètres enregistrés grâce à la commande set sont stockés en mémoire de façon identique que l'enregistrement de la valeur “lettres” de la variable “var” au moyen du signe =.
Autrement dit, la commande interne set est un mécanisme d'enregistrement d'une valeur qui n'a pas besoin d'être nommée pour être pointée.
Et dans ce cas, un paramètre c'est une valeur ou encore une “variable” un peu particulière, voyons ce qui fait que la valeur d'un paramètre ce n'est pas exactement la valeur d'une variable

Observez:

  • mon-script1
#!/bin/bash
set a b c 
echo $@
echo "il y a les paramètres de position : $1, $2, $3"
echo "Leurs valeurs sont vide: RIEN"$a", RIEN"$b", RIEN"$c"."

Retour :

a b c
il y a les paramètres de position : a, b, c
Leurs valeurs sont vide: RIEN, RIEN, RIEN.

⇒ La valeur d'un paramètre de position n'est pas pointé !

  • mon-script2 :
#!/bin/bash
#!/bin/bash
var=lettres
set a b c
echo $var
echo $@
echo " " 
set gros_pater
echo $var
echo $1
set --
echo $var 
echo $1

Retour :

lettres
a b c
 
lettres
gros_pater
lettres

  • ⇒ dans un script, contrairement à la valeur d'une variable, la valeur d'un paramètre de position créé avec set est ré-initialisé dès que set pose un nouvel paramètre de position, tandis qu'il est possible de déclarer une nouvelle variable au sein d'un même script.
  • De même, set– annule tous les paramètres position initialisés précédemment dans le script.
  • Sans argument la commande set affiche TOUS les noms et TOUTES les valeurs des variables pré-définies (celles du script qui l'appelle aussi). Mais elle n'enregistre pas une valeur d'un valeur non-déclarée ! FIXME
#!/bin/bash
var=lettres
set a b c
set

Observons les deux dernières lignes du retour :

XDG_SESSION_PATH=/org/freedesktop/DisplayManager/Session0
_=c
var=lettres

La première ligne montre en majuscule le nom d'une variable pré-défini, et ce qui suit est la valeur de cette variable. Nous retrouvons la variable var de notre script avec sa valeur “lettres”. Mais on ne voit pas les paramètres a b c.

  • set -o nom-de-l'option ou set -abréviation-de-l'option: permet d'activer les options du shell dans un script.

Par exemple, on peut vérifier grâce à un message d'erreur si on appelle la valeur d'un paramètre qui n'a pas été défini.

#!/bin/bash
set -o nounset
var=a
var1=
 
echo $var 
echo $var1
echo $var3

retour :

a

/home/hypathie/MesScripts/scriess: ligne8: var3 : variable sans liaison

Voir le tableau des options ici: http://abs.traduc.org/abs-5.3-fr/ch30.html#optionsref

Déclaration de la valeur d'une variable avec une structure conditionnelle

La valeur du paramètre d'une conditionnelle est pointée par cette conditionnelle sans forcément être nommé. (Lancez “mon-script” successivement sans argument, puis un, deux trois, etc. arguments.)

#!/bin/bash
var1=$1
var2=$2
echo $1
echo $2
if [ $# == 1 ] ; then
 echo "ERREUR: vous avez entré $@, mais il faut deux arguments !"
  elif [ $# == 2 ] ; then
   echo "Les deux arguments que vous avez entré sont $1 et $2"
  elif [ $# == 0 ] ; then
    echo "ERREUR: vous n'avez pas entré d'arguments, il en faut deux !"
fi

Mais la valeur des paramètres d'une conditionnelle peut être “nommé” du nom de la variable “i” d'une boucle qui prend tour à tour la valeur de chacun des paramètres de position.

#!/bin/bash
for i in "$@"
 do
   echo "Vous avez donné à la variable 'i' la valeur : $i."
   
   if [ "$1" != "coucou" ] ; then
      echo "Le premier argument doit être 'coucou'."
    else 
      echo "OK"
     if [ "$2" != "toi" ] ; then
        echo "Le deuxième paramètre doit être 'toi'."
       else 
        echo "MERCI"
     fi
   fi
 done
echo " " #pour sauter une ligne

echo $@

On peut faire passer une boucle par des paramètres de position et faire prendre à sa variable tour à tour la valeur de ces paramètres de position.
Mais contrairement au script précédent, on ne peut alors plus ajouter des paramètres de l'extérieur du script, depuis le terminal en ajoutant des arguments après le nom du script.

Créer des variables : les tableaux

Les variables de chaque case d'un tableau, ont elles aussi une position définie par l'utilisateur, ou automatiquement lors de la création du tableau.
Pour plus de précision sur la création et l'utilisation de tableau dans les scripts voir ici : page-man-bash-v-les-tableaux

Les redirections dans les scripts

Voir :
*script : Ce sont :

  >     >>    <    <<    >&    |

*Prérequis : rediriger-l-affichage et le lien qu'on y trouve chevrons

Rappels :

Les redirections permettent de travailler non pas en se servant du code de retour (qui indique la réussite ou l'échec de l'exécution d'une commande) mais sur le résultat d'une commande.
Un processus unix possède (par défaut) trois voies d'interaction entre le système et l'utilisateur. Une entrée et deux sorties. Chacun de ces “lieux” sont identifiés par un descripteur de fichier.

  1. une entrée standard (par défaut le clavier stdin), de descripteur 0 (nom de l'entrée du processus, ne pas confondre avec le code de retour !);
  2. une sortie standard (par défaut l'écran stdout), de descripteur 1 ;
  3. une sortie standard pour les message d'erreur (stderr) de descripteur 2.

Pour chaque programme lancé, un flux est créé. Ce flux est une sorte de canal par lequel transite les données entre les espaces, entrée et sortie.
On peut imaginer un terminal, comme la réunion virtuelle d'un clavier et d'un écran. Merci à captnfab pour cette comparaison sur IRC :-D

<&-   <&-  # Permettent la fermeture de l'entrée standard et de la sortie standard.
 >|        # Force une redirection vers un fichier.txt pour pouvoir écraser
             le fichier quand il existe et que l'option noclobber (-c) est activée.

1) opérateurs de sortie :

 > : crée un fichier ou le réactualise ; redirige le canal choisi vers un fichier et force sa création, si le fichier existe son contenu est recrée et numéro d'inode du fichier d'origine est conservé.
ls -l >chemin-fichier.txt

est un équivalent de :

ls -l 1> chemin-fichier.txt

Dans un script :

#!/bin/bash
# mise en place :
{ mkdir ~/ABCD ; cd ABCD ; touch a b c d ; cd ~ ; pwd ;}
 
# création de fichier avec " > " :
 cd ~/ABCD && > fichier1 && pwd ; cd ~ && pwd && > /home/hypathie/ABCD/fichier2 && pwd && cd ~ && pwd  
                                                # espace facultatif avant et après " > "
 
# redirection de la sortie de commande vers un fichier :
ls>/home/hypathie/ABCD/recup-ls                 # espace facultatif avant et après " > "

Retour :

/home/hypathie       # après cd ~ on est retourné dans le répertoire de l'utilisateur
/home/hypathie/ABCD  # après création du fichier1 on est encore dans "ABCD"
/home/hypathie       # après cd ~ on est retourné dans le répertoire utilisateur
/home/hypathie       # on a créé fichier2 dans "ABCD" depuis le répertoire utilisateur
/home/hypathie
Attention: Créer un fichier avec > est un bashisme. La méthode universelle est d'utiliser “touch”. Amateurs de magie blanche et noire voir ce fil : http://debian-facile.org/viewtopic.php?pid=86634#p86634
  • redirection de commande vers un fichier, si le fichier existe, les données sont ajoutées à la suite du fichier.
 >>  
  • La sortie standard d'erreur peut être dirigée vers un fichier en le créant ou en l'écrasant :
ls vi 2>err   # retour du prompt : le message d'erreur a été inscrit 
                dans le fichier "erreurs" qui s'est créé s'il n'existait pas.
  • On peut aussi concaténer :
2>>fichier    # si "fichier" n'existait pas le message 
                d'erreur aurait été ajouté en dernière ligne.
  • Elle peut aussi être dirigée vers le fichier “poubelle” ou “puits” :
2>/dev/null

(Tout ce qui y est dirigé est perdu, inutile de concaténer !) On s'en sert souvent lorsqu'on est intéressé par le fait de récupérer le code de retour.

  • redirection de la sortie d'une commande vers un autre canal :
 >& 
ls -l 1>&2  la sortie du répertoire courant et envoyé sur le canal de sortie d'erreur ;
            cela à pour effet, de lister le contenu, mais le terminal affiche alors le canal
            de sortie d'erreur. Relancer la dernière commande est impossible. 
            On peut lancer une autre commande, ou faire ctrl+c. Oouffff
  • Pour diriger la sortie standard et la sortie d'erreur à la fin d'un fichier :
 >>& 
  • Pour rediriger la sortie standard des messages d'erreur (stderr) vers la sortie standard #(stdout), on utilise la syntaxe :
2>&1

Par exemple :

##vi: /usr/bin/vi
ls vi 2>&1 2>erreurs  # retour du prompt on retrouve le message d'erreurs 
                        dans le fichier "erreurs" qui s'est créé.
                       Cela un équivalent de ls vi 2>err 
ls vi erreur>errrrr 2>&1  #retour du prompt
                             ls ne peut lister le fichier vi ; le message d'erreur
                             est envoyé dans le fichier "errrr" qui est nouvellement créé
                             et qui est la sortie standard (1),
                             puis ls ne peut lister le fichier "erreur", le message est
                             envoyé vers la sortie d'erreur qui est redirigé vers (1)
                             c'est-à-dire le fichier "erreur".

2)Opérateurs d'entrée :

< Place, en entrée d'une commande, un contenu.
cat < /chemin/du/fichier.txt  # est un équivalent de cat /chemin/du/fichier.txt
 << Redirige en entrée une série de données.  

On nomme cette redirection “label”. Redirection utilisée dans un document en ligne dont on se sert que pour certaines commandes, comme ftp ou cat.
Voir : http://abs.traduc.org/abs-5.0-fr/ch18.html#heredocref
Ne pas confondre avec la commande e2label, voir : e2label

3) Un petit exercice sur opérateurs d'entrée et de sorties

Écrire un script qui crée le dossier “ABCD” et 4 fichiers vides (nommés a b c d) ; qui liste le contenu de “ABCD” et qui inscrit le résultat dans un fichier nommé “ls1” qui sera placé dans “ABCD” ; qui depuis le répertoire personnel crée le fichier vide nommé “fichier.txt”, liste à nouveau ABCD, inscrit le résultat dans le fichier “ls2”, rangé dans “ABCD”; qui permet d'inscrire depuis le terminal une ligne de texte dans le fichier nommé “fichier.txt” ; puis une deuxième ligne de texte dans “fichier.txt”, en affichant dans le terminal, le nombre de lignes, de mots et d'octets que possède le fichier “fichier.txt” ; qui se sert de différentes méthodes tout au long du script pour vérifier au niveau du terminal que chaque commande s'est bien déroulée.

Bonne lecture ;-)

#!/bin/bash
set -o posix
{ mkdir ~/ABCD 2>>/dev/null ; echo $? ; cd ABCD && touch a b c d ; echo $? ; ls -l >> ~/ABCD/ls1 ; echo $? ; cd ~ ; pwd ; touch ~/ABCD/fichier.txt ; echo $? ; pwd && ls -l ~/ABCD >> ~/ABCD/ls2 ; echo $? ; read phrase1 && echo ${phrase1} >> ~/ABCD/fichier.txt && echo $? ; read phrase2 ; cat >> ~/ABCD/fichier.txt << EOF
$phrase2
EOF
echo $?
cat < ~/ABCD/fichier.txt | wc 
echo $? ;}

Retour :

0
0
0
/home/hypathie
0
/home/hypathie
0
J'écris un script,
0
avec les opérateurs de redirection.
0
      2       8      57
0
  • 2»/dev/null : permet ici de relancer le script autant de fois qu'on veut, sans voir apparaître de message d'erreur : mkdir fichier-existant ne réinitialise pas un fichier de type dossier en le vidant.
  • $? : permet ici de vérifier que la commande précédente s'est déroulée avec succès quand “;” a été utilisé, inutile de vérifier avec &&.

4) Tube, Redirection, Code de retour, Paramètres de position

un script de synthèse sur toutes ces notions

grep [option(s)] “regex” /chemin/fichier/avec/texte
ou
commande-avec-sortie-texte | grep [option(s)] “motif”
(on cherche la chaîne “motif” en filtrant la sortie d'une commande)

grep -E : regex étendue

Sur GREP tout est là : grep

Voici un petit script “exp.reg1” qui regroupe les notions étudiées jusqu'à présent.
Il a pour but de s'exercer aux expressions régulières.

#!/bin/bash
#Les "echo" les plus à droite sont là pour expliquer lors du retour ce qui s'y passe dans ce script.
 
VAR="$1"
     echo "La valeur de VAR est: $VAR."
     echo "Il y a "$#" paramètres."
     echo "Le paramètre n°1 est "$1" (la 'ER')."
     echo "Le paramètre n°2 est "$2" (deuxième argument, chaine1 à matcher)."
     echo "Le paramètre n°2 est "$3" (le troisième argument, chaine2 à matcher."
     echo " "
shift
     echo "Avec 'shift', on se décale d'un paramètre." 
     echo "Après 'shift', il reste donc: "$#" paramètre(s)." 
     echo "Et ce(s) paramètre(s) sont: "$1", "$2"." 
     echo "("$1": ancien deuxième paramètre devenu paramètre 1 après shift)."
     echo "("$2": ancien troisième paramètre devenu paramètre 2 après shift.)"
     echo " "
     echo "MAIS LA VALEUR DE VAR RESTE la 'ER' : "$VAR"."
for i in "$@"
do
     echo " "
     echo "'for i in \$@': la variable i aura, boucle après boucle, les VALEURS: "$@","
     echo "(attribués à chaque tour de boucle à variable "i".)"
     echo "c'est-à-dire lors de la boucle n°1, elle est identique au paramètre n°1: "$1"."
     echo "puis lors de la boule n°2, elle est identique au paramètre n°2 : "$2"."
     echo " "
     echo "On peut donc donner à grep la chaine:$i comme entrée par le tube," 
     echo "et comme motif le 'ER': $VAR." 
 echo "$i" | grep -E "$VAR" > /dev/null
  if [ $? -eq 0 ]
  then 
    echo " "
    echo " BRAVO ! La ER: $VAR  correspond au motif "$i" "
  else
    echo " "
    echo " ERREUR ! La ER: $VAR ne correspond pas au motif: $i "
    echo " "
  fi
done
 
# ligne 33 (if) : $? (code de retour) -eq (égal à) zéro (pas d'erreur de sortie, donc bonne correspondance)

Lancez-le ainsi (explications détaillées dans le retour) :
(en considérant que le dossier parent de ce script figure dans $PATH, après modification du fichier ~/.bashrc
voir : 3) Exécuter son script depuis n'importe où !)

exp.reg1 "^[a-b]" "abc" "ABC"

Retour :

La valeur de VAR est: ^[a-b].
Il y a 3 paramètres.
Le paramètre n°1 est ^[a-b] (la 'ER').
Le paramètre n°2 est abc (deuxième argument, chaine1 à matcher).
Le paramètre n°2 est ABC (le troisième argument, chaine2 à matcher.
 
Avec 'shift', on se décale d'un paramètre.
Après 'shift', il reste donc: 2 paramètre(s).
Et ce(s) paramètre(s) sont: abc, ABC.
(abc: ancien deuxième paramètre devenu paramètre 1 après shift).
(ABC: ancien troisième paramètre devenu paramètre 2 après shift.)
 
MAIS LA VALEUR DE VAR RESTE la 'ER' : ^[a-b].
 
'for i in $@': la variable i aura, boucle après boucle, les VALEURS: abc ABC,
(attribués à chaque tour de boucle à variable i).
c'est-à-dire lors de la boucle n°1, elle est identique au paramètre n°1: abc.
puis lors de la boule n°2, elle est identique au paramètre n°2 : ABC.
 
On peut donc donner à grep la chaine:abc comme entrée par le tube,
et comme motif le 'ER': ^[a-b].
 
 BRAVO ! La ER: ^[a-b]  correspond au motif abc 
 
'for i in $@': la variable i aura, boucle après boucle, les VALEURS: abc ABC,
(attribués à chaque tour de boucle à variable i).
c'est-à-dire lors de la boucle n°1, elle est identique au paramètre n°1: abc.
puis lors de la boule n°2, elle est identique au paramètre n°2 : ABC.
 
On peut donc donner à grep la chaine:ABC comme entrée par le tube,
et comme motif le 'ER': ^[a-b].
 
 ERREUR ! La ER: ^[a-b] ne correspond pas au motif: ABC

variable et calcul sur les entiers

Nous allons voir différentes méthodes pour faire de calcul

1) valeur numérique avec déclare -i

Méthode non POSIX

La valeur d'une variable peut une expression arithmétique, pour initialiser une variable de type entier on utilise l'option -i de la commande declare : declare -i nom[=expression] nom[=expression] …

#!/bin/bash
declare -i x=35*2
echo $x

retour

70

Pour que la valeur d'une variable ne soit pas accidentellement modifier, il faut ajouter l'attribut -r.

#!/bin/bash
declare -ir a=35*2
declare -ir b=5+5
echo $(($a+$b))

retour

80

2) valeur numérique avec let

Cette commande permet elle aussi d'effectuer des calculs avec les variables.

#!/bin/bash
let "a = 10"
let "b = 2"
let "c = a+b"
echo $c
let "e = 10*2"
echo $e
let "f = 15"
let "f *=2"
echo $f

Retour

12
20
30

3)convertir les nombre d'une base à l'autre

À savoir : utiliser la commande bc

  • convertir de décimal au binaire : obase
echo 'obase=2;50' | bc

⇒110010

  • convertir du binaire au décimal : ibase
echo 'ibase=2;100110111101' | bc

⇒2493

  • convertir de l'hexadécimal (2F) au binaire : ibase;obase
echo 'ibase=16;obase=2;2F' | bc

⇒101111

4) considérations avancées

Pré-requis : page-man-bash-iv-symboles-dans-les-calculs-mathematiques

Même lien pour la commande interne :

((expression-arithmitique))

Avec cette commande interne,
outre les opérateurs arithmétiques de calculs basiques (+ - * / %)
bash intègre les opérateurs arithmétiques de décalages binaires à droite et à gauche :

>>   et <<   

et les opérateurs d'opérations binaires :

  • & : et
  • | : ou
  • ^ : ou exclusif
  • ~ : négation binaire

Les blancs (espace), ne sont pas obligatoires, mais ils améliorent la lisibilité du code !

notion de constante numérique

La constante numérique par défaut est de base 10 : ouffffff ;-)

Mais on peut la modifier, pour manipuler les données binaires ou octales !

La syntaxe est la suivante : nombre

  • si “nombre” commence par 0, la constante est considérée comme octale (base 8);
  • si “nombre” commence par 0x, elle est considérée comme hexadécimale (base 16)

Autre syntaxe: base#nombre

  • où l'on remplace “base” par la base souhaitée, et le nombre est la valeur numérique à traiter.

Exemple de manipulation logique sur les décimaux :

#!/bin/bash
var1=10#10  #base 10
var2=10#5
 
echo $(($var1 & $var2)) #10 et 5
echo $(($var1 | $var2)) #10 ou 5 = aucun =0
echo $(($var1 ^ $var2)) #
#echo $(($var1 <<2)) 
echo $(($var1 >>2)) 

Retour

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Exemple de manipulation logique sur les binaires :

#!/bin/bash
var1=2#00010110  #base 2
var2=2#0011001

echo $(($var1 & $var2))
echo $(($var1 | $var2))
echo $(($var1 ^ $var2))
#echo $(($var1 <<2)) #88
echo $(($var1 >>2))

Retour

16
31
15
5

Les fonctions

1) Définition d'une fonction

Le shell bash permet plusieurs syntaxes pour définir une fonction.
Il faut utiliser le mot réservé function :

  • syntaxe 1 :
function nom-de-la-fonction
{
suite-de-commande
}
nom-de-la-fonction
  • entre les { } c'est le corps de la fonction ;
  • on y place la ou les commandes exécuter par l'appel de la fonction;
  • l'appel de la fonction se fait après sa définition;
  • c'est le fait de mentionner le nom de la fonction qui l'appelle ou permet d'exécuter les commandes du corps de la fonction.
  • Exemple :
#!/bin/bash
function f                       # on peut ajouter des parenthèse après le nom ; function f()
{
echo "Bonjour tout le monde"
}
f                                # retour : Bonjour tout le monde
Les mots réservés function et } doivent être les premiers d'une commande pour qu'ils soient reconnus.
Sinon il suffit de mettre ;avant } (avec un espace devant ;)
  • syntaxe 2 :
#!/bin/bash
function f
{ echo "coucou" ;}
f                        # retour : coucou
  • syntaxe 3 : proche de c
#!/bin/bash
function f {
echo hello 
}
f                       # retour : Hello

2) Les arguments d'une fonction

  • Les appels des arguments d'une fonction sont placés dans le corps de celle-ci
  • Et les arguments sont placés de gauche à droite et du premier au dernier, à côté du nom d'appel de la fonction
  • la valeur du premier argument est référencée par $1
  • la valeur du deuxième argument est référencée per $2, etc.
  • les paramètres spéciaux $0 (nom programme), $# (nombre de paramètre), $@ (tous les paramètres) , $* (chacun de tous les paramètres), $? (valeur de retour du programme)
#!/bin/bash
function f
{
echo $0
echo $USER
echo $1 $2 $3
echo $#
echo $@
echo $*
}
f chez debian facile   #chez : premier argument
                       #debian : deuxième argument
                       #facile : troisième argument
 

Retour

/home/hypathie/MesScripts/script.fct
hypathie
chez debian facile
3
chez debian facile
chez debian facile

La commande interne shift

Cette commande permet de décaler la numérotation des paramètres de position de la fonction

#!/bin/bash
function minipoesie
{
echo "nom complet : $0"
echo " "
echo "$*" # avant 'shift 1' 
shift 1                             (l'argument 1 est "chez")
echo "$*" # après 'shift 1'    
echo "$*" # avant 'shift 2'    
shift 2                             (l'argument 1 est "debian")
echo -e "\t$*" # après 'shift 2'  
echo -e "\t  $*" # avant 'shift 3' 
shift 3
echo -e "\t    $*" # après 'shift 3' 
}
minipoesie hypathie chez debian facile

retour

nom complet : /home/hypathie/MesScripts/minipoesie
 
hypathie chez debian facile
chez debian facile
chez debian facile
	facile
	  facile
	    facile

Et voilà, vous devriez maintenant être capable de tout comprendre de l'exemple de ces liens: ;-)

1)
N'hésitez pas à y faire part de vos remarques, succès, améliorations ou échecs !
2)
Portable Operating System Interface.
Voir :
http://fr.wikipedia.org/wiki/POSIX
http://polytechnice.free.fr/Archives/SI/SI3/Systeme/Cours/posix.pdf
Un lien indispensable en anglais : http://hyperpolyglot.org/shell
Les spécifications posix sont disponibles sur le site : http://pubs.opengroup.org/onlinepubs/007904975/toc.htm
Pour décortiquer les bashismes : http://rgeissert.blogspot.fr/search/label/bashisms Merci captnfab ^_^
doc/programmation/shells/debuter-avec-les-scripts-shell-bash.1401426238.txt.gz · Dernière modification: 30/05/2014 07:03 par Hypathie

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