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Table des matières

Apprendre à rédiger des scripts sous bash

Nota :

Contributeurs, les FIXME sont là pour vous aider, supprimez-les une fois le problème corrigé ou le champ rempli !

A) Introduction : éviter les bashismes

1) SHELL, PATH, BASH, COMMANDE : quelques rappels !

Ré-requis indispensables :

2) La norme POSIX et l'étude des scripts BASH

Vous savez donc ce qu'est le shell, un alias et un script.
Mais quel rapport entre la diversité des shell (ou interpréteur de commandes) qui existent (sh ; bsh ; bash ; ksh, etc.) et les scripts ?

C'est que dans l'en-tête du script l'un de ces shell doit être appelé avec le sha-bang:

#!/bin/sh
#!/bin/bash
#!/bin/perl
#!/bin/tcl

Chacune de ces lignes appelle un interpréteur de commandes différent.

POSIX est un standard2).

Utiliser #!/bin/sh permet de tenir compte du standard sh de POSIX.
Voici un PDF assez complet pour apprendre à utiliser le shell sh : http://igm.univ-mlv.fr/~masson/Teaching/PIM-INF3/shell.pdf

Appeler bash avec l'option –posix ou insérer set -o posix au début du script fait que bash se conforme au standard posix.

À savoir :

  • Shell compatibles avec sh : bash, ksh
  • Shell incompatibles avec sh : csh, tcsh
Mieux vaut apprendre à écrire des scripts BASH en connaissance de cause en ce qui concerne la norme POSIX !
Et cela même si :
  • Le shell par défaut est bien le BASH, sur une distribution debian de base.
  • Même si encore, c'est le cas de la plupart des distributions linux actuelles.

Pour utiliser tcsh, ksh, ash, sh, csh, etc :
http://formation-debian.via.ecp.fr/shell.html
méthode d'installation de ksh

Apprendre le BASH sans devenir un ultra-bashiste“ : si si c'est possible ! LOL

3) Écrire des scripts BASH POSIX

En général, tous les shell acceptent la même syntaxe de base telle que définie par POSIX, mais chacun accepte une syntaxe étendue qui lui est propre (et donc incompatible avec les autres shells).

Voici quelques aspects auxquels se référer à chaque fois que vous apprendrez une nouvelle notion relative au shell BASH.

  • D'abord, un tableau récapitulatif qui met en avant la question de la syntaxe POSIX :
POSIX À éviter : bashisme
if [ “$toto” = “$titi” ] ; then … if [ “$toto” == “$titi” ] ; then …
diff -u fichier.c.orig fichier.c d diff -u fichier.c{.orig,}
mkdir /tototiti /tototutu mkdir /toto{titi,tutu}
funcname() { … } function funcname() { … }
format octal : « \377 » format hexadécimal : « \xff »
  • Ensuite, gare à la commande « echo », ses options ne sont pas prises en compte de la même manière selon les shell :
    • Éviter l’utilisation des options de commande « -e » et « -E ».
    • Éviter d’utiliser toutes les options de commandes sauf « -n ».
    • Éviter d’utiliser les séquences d’échappement dans les chaînes de caractères car leur prise en compte varie.
    • Utilisez la commande « printf » plutôt que la commande « echo » si vous avez besoin d’intégrer des séquences d’échappement dans la chaîne de sortie.
  • Enfin, même s'il n'est pas question pour un débutant d'intégrer tout ce qui suit, voici les avantages et les particularités propres au shell BASH :
    • Certaines options étendues d'appel
    • La substitution de commandes utilisant la notation $( )
    • Certaines opérations de manipulations de chaînes
    • La substitution de processus
    • Les commandes intégrées de Bash

Pour plus de détails sur chacun de ces points voir : Guide avancé d'écriture des scripts Bash :36.9. Problèmes de portabilité

Il s'agit là plutôt d'un aboutissement, essayons d'acquérir par des exemples très simples, les connaissances de bases qui permettront de comprendre chacun de ces points, ainsi que ce que l'on trouve ici : scripts

B) Comment créer et exécuter un script ?

Il y a différentes méthodes pour lancer ses scripts, cela dépend, vous l'aurez compris, du répertoire dans lequel sont placés ses scripts.

  • Commençons par créer un script nommé mon-script :
touch mon-script

Si l'on a exécuté cette commande à l'ouverture de son terminal, le fichier “mon-script” est alors placé dans son répertoire courant.
Et oui une script est un simple fichier texte dont le contenu (une suite de commandes et d'instruction) est exécutable. :-D

  • Puis donnons à ce fichier les droits d'exécution :

À savoir :

chmod u+x mon-script

Voyons maintenant trois méthodes pour exécuter un script ;-)

1)"bash nom-script"

  • Éditons le fichier “mon-script” par exemple nano
nano mon-script

dans lequel on inscrit :

echo -n "Bonjour les copains" 
  • Pour exécuter ce script il suffit d'inscrire bash nom-du-script dans un terminal (tel qu'une commande).

ATTENTION il faut penser à se déplacer dans le répertoire parent de ce script avant de lancer l'exécution.

bash mon-script
Bonjour les copainsutiliateur@debian:~$
Pour avoir un comportement standard avec la commande echo, on peut aussi écrire ainsi :
/bin/echo -n "Bonjour les copains"

La commande echo est une commande interne du shell ; la commande /bin/echo est une commande à part.
merci captnfab 8-)

Essayez maintenant :

bash --posix mon-script
Bonjour les copainsutilisateur@debian:~$

2) le sha-bang et ./mon-script

  • Reprenons notre fichier “mon-script” (avec cette fois un autre programme, celui de la commande ls par exemple)
#!/bin/bash 
ls /home/utilisateur
  • Vous pouvez maintenant exécuter le fichier exécutable “mon-script” en faisant :
./mon-script
Il faut là aussi se trouver dans le répertoire parent du script pour l'exécuter de cette façon.

3) Exécuter son script depuis n'importe où !

À voir : modifier-durablement-la-valeur-de-la-variable-d-environnement-path

Il faut pour cela placer le chemin absolu de son script dans le PATH, c'est-à-dire dans l'un des répertoires /bin, /usr/bin ou /usr/local/bin
Les scripts que l'on crée sont ceux de l'utilisateur, on peut donc ajouter le chemin du répertoire dans lequel on range ses scripts
-
en éditant le fichier ~/.bashrc qui est un fichier caché du répertoire courant de l'utilisateur (son HOME);
-
et en y ajoutant à la fin la ligne PATH=$PATH”:$HOME/MesScripts“

  • Créons un fichier de type répertoire nommé par exemple “MesScripts” :
mkdir MesScripts
  • Puis éditons ~/.bashrc pour y ajouter :
nano ~/.bashrc
PATH=$PATH":$HOME/MesScripts"
  • Créons le fichier “mon-script” avec le sha-bang :
nano mon-script
##!/bin/bash
echo "Coucou tout le monde !"
  • Donnons à “mon-script” les droits d'exécution :
chmod u+x ~/mon-script
  • et placer “mon-script” dans le répertoire MesScripts (dont le chemin est ajouté au PATH) :
mv ~/mon-script ~/MesScripts/
  • Et voilà, après avoir ré-initialisé son terminal, pour exécuter son script, il suffit de tapez dans le terminal le nom de son script !

(Voir exemple ci-dessous : “Un petit script pour lancer un script depuis n'importe où !”)

mon-script
Coucou tout le monde !
Vous pouvez voir maintenant votre répertoire dans la liste des répertoires du PATH. Fermez et ré-ouvrez le terminal; puis tapez :
echo $PATH
#retour:
/usr/local/bin:/usr/bin:/bin:/usr/local/games:/usr/games:/home/utilisateur/MesScripts

Pas si difficile que ça ;-)

Voyons pour finir la méthode qui vérifie la compatibilité de son script avec la norme POSIX :

nano ~/MesScripts/mon-script
#!/bin/bash 
set -o posix
echo -n "Bonjour $USER"

Le prompt vous dira “bonjour” avec l'option -n !

Un petit script pour lancer un script depuis n'importe où !

Pas d'inquiétude si vous ne comprenez pas tout ; vous en en serez capable après avoir suivi ce wiki et consulté ses liens. ;-) Il faut :

  1. avoir créé un fichier de type répertoire (ex: MesScripts) ;
  2. avoir modifié le fichier ~/.bashrc pour ajouter au PATH le chemin de son fichier de type répertoire (MesScripts) (comme ci-dessus);
  3. avoir fermé le terminal et l'avoir ré-ouvert ;
  4. avoir créé un fichier (ex: nommé ici scriptx) ;
  5. avoir donné à l'utilisateur les droit d'exécution sur “scriptx” ;
  6. avoir placé “scriptx dans le répertoire MesScripts” ;
  7. ouvrez ce fichier “scriptx” et collez-y le code ci-dessous ;
  8. enregistrez et lancez-le depuis un terminal.
#!/bin/bash
set -o posix
printf "Un nouveau script $USER ? Son nom : " 
{ read nom ; echo "#!/bin/bash" >> $nom ; chmod u+x $nom ; mv ~/$nom ~/MesScripts ; /usr/bin/gedit ~/MesScripts/$nom ;}
  • Pour le lancer :
scriptx

Retour :

Un nouveau script toto ? Son nom : 

Lors de l'exécution de ce script, la chaîne que vous entrerez pour répondre à la question, sera le nom d'un nouveau script que vous voulez créer.

C ) Création de variables

En liens nécessaires :
Le shell pour tous : "Variables et environnement"
variables

Le nom d'une variable est un simple pointeur vers l'emplacement mémoire où sont conservées les données qu'elle contient.

Les variables qu'on crée dans un script (ou dans le terminal) sont localisées dans ce script (ou à l'ouverture d'un terminal) c'est-à-dire qu'elles ne sont utilisables que lorsqu'on exécute son script, (ou que l'on appelle la valeur d'une variable qu'on vient de déclarer dans un terminal). Et il s'agit du script d'un utilisateur, il faut les distinguer des variables de substitution prédéfinies et des variables d'environnement prédéfinies.

Mais comment enregistrer une valeur en mémoire ?

Comme vous allez le comprendre, une valeur est mémorisée au moyen de l'un des mécanismes internes du shell et il y en a plusieurs.
C'est par exemple, l'affectation d'une valeur au nom d'une variable qui va permettre d'enregistrer en mémoire cette variable avec sa valeur

Voyons d'abord comment créer une variable de cette manière et comment utiliser sa valeur. ;-)

1) Affectation directe :

  • La déclaration d'une variable se fait lors de son affectation, c'est-à-dire lorsqu'on assigne au nom de la variable une valeur au moyen du caractère = (sans espace avant et après).

Avant tout prenez bien conscience que la déclaration d'une variable n'est pas confinée au script, mais qu'il est possible de déclarer une variable dans le shell courant (dans le terminal). Voir absolument : détail sur le caractère $.

#!/bin/bash
NomDelaVariable=ValeurDeLaVariable

⇒ La valeur “ValeurDeLaVariable” a été mémorisée.

  • Pour “utiliser” une variable, on se sert de sa valeur : il faut donc appeler sa valeur et cela se fait avec le caractère spécial $ accolé au nom de la variable :
#!/bin/bash
nx_fichier=les-fonctions
touch ~/$nx_fichier
ls -la ~/$nx_fichier

⇒ Les programmes (ou commandes) “touch” et “ls” ont utilisé la valeur de la fonction nommée “nx_fichier”, d'une valeur qui correspond à la chaîne de caractères “les_fonctions”.

  • Exemple où la valeur d'une variable est un nombre, un ou plusieurs caractères, du texte espacé, ou une variable.
#!/bin/bash
var1=a
var2=texte 
var3="texte avec espaces" 
var4=55
var5=$var1                  #ici on affecte à la variable var5, la valeur de la variable var1
var6=$0                     #ici on affecte à la variable var6, la valeur de la variable pré-définie $0 (1)
echo -e "valeur de var1: $var1\nvaleur de var2: $var2\nvaleur de var3: $var3\nvaleur de var3: $var4\nvaleur de var5: $var5\nvar6: $var6"             

(1) $0 a pour valeur pré-définie le nom du programme

Retour :

valeur de var1: a
valeur de var2: texte
valeur de var3: texte avec espaces
valeur de var3: 55
valeur de var5: a
var6: /home/hypathie/MesScripts/mon-script
  • On peut déclarer plusieurs variables sur une même ligne, il suffit pour cela de mettre un espace entre chacune :
#!/bin/bash
set -o posix
var1=a var2=texte  var3="texte avec espaces"  var4=55 var5=$var1 var6=$0
/bin/echo -e "valeur de var1: $var1\nvaleur de var2: $var2\nvaleur de var3: $var3\nvaleur de var3: $var4\nvaleur de var5: $var5\nvar6: $var6"
# même retour que précédemment
Le nom d'une variable peut être fait des lettres de a-z ou de A-Z ; contenir des chiffres de 0-9 (mais précédé d'une ou plusieurs lettres minuscules ou majuscules).
Il peut contenir un underscore _.
Mais il ne doit jamais commencer par un nombre ; par underscore ; un caractère spécial ;
ni être un mélange de lettres minuscules et majuscules.
Pour concaténer les valeurs deux variables :
#!/bin/bash
var1=lala
var2=li
var3=$var1$var2
echo $var3

2) Affectation par la lecture : read

On peut créer des variables au moyen de commandes, comme par exemple la commande read qui est une commande interne (ou primitive) au shell.

  • syntaxe :
read nom-de-la-variable
  • La valeur est enregistrée par l'utilisateur sur l'entrée standard (i.e. ce qu'on écrit à l'invite de commande).
  • Le nom de la variable s'écrit juste après read, ce n'est qu'un pointeur vers la valeur que vous avez rentrée.

Par exemple dans un script :

#!/bin/bash
echo "Bonjour : qui êtes-vous ?"
read nom
echo "Enchanté $nom !"

De même dans le terminal on peut tout à fait entrer tour à tour chacune des lignes de ce script, essayez ! ;-)

  • L'option -p permet d'insérer un message avant l'attente de la valeur que l'utilisateur doit entrer.
#!/bin/bash
read -p "entrez votre prénom: " prenom
echo "bonjour $prenom !"

Ici “prenom” est le nom de la variable, et sa valeur est entrée par l'utilisateur depuis le terminal. Là aussi ces deux commandes peuvent être entrées dans le terminal.

  • read permet de déclarer plusieurs variables successivement (dans terminal ou script):
read -p "entrez votre nom et prénom: " nom prenom

retour:

entrez votre nom et prénom:

On entre par exemple debian facile, puis on peut récupérer la valeur de chacune des variables “nom” et “prenom”

echo $prenom $nom

retour :

facile debian

Mais dans un script c'est plus rapide ! 8-)

  • Remarque :

Ci-dessous, on ne met pas le “nom” de la variable, parce qu'on ne cherche pas à appeler la valeur de cette variable mais à permettre au programme de se poursuivre.
Quand on entre dans le terminal la réponse attendu par “read”, le retour de la commande et zéro, donc elle est considérée comme exécutée, et le shell passe à l'exécution de la commande suivante.

#!/bin/bash
read -p "entrez votre nom d'utilisateur: "
echo "bonjour $USER !"
Les options de read les plus intéressantes.
  • -p : afficher un message
  • -n : limiter le nombre de caractères
  • -t : limiter le temps autorisé pour saisir un message
  • -s : ne pas afficher le texte saisi

par exemple:

read -p "entrez votre de naissance (deux derniers chiffres): " -n 2 annee

D ) enchaînements de commandes dans les scripts

Parmi les opérateurs d'enchaînement de commandes (voir : les opérateurs de contrôle) considérons :

  &    &&  ;  ( )    { }  

1) les opérateurs & , && et ;

Reprenons le script “scriptx”, et changeons les ”;” d'abord par “&”, puis par “&&”

#!/bin/bash
set -o posix
printf "Un nouveau script utilisateur : son nom ? "  
{ read nom && echo "#!/bin/bash" >> $nom && chmod u+x $nom && mv ~/$nom ~/MesScripts && /usr/bin/gedit ~/MesScripts/$nom ;}

En mettant “&&” entre les commandes, ce script fonctionne aussi bien qu'avec les “;”. Mais avec “&”, on obtiendrait un message d'erreur.
Pourquoi ?

  • Avec l'opérateur de contrôle “&” : toutes les commandes sont exécutées parallèlement.

(Dans l'exemple ci-dessus, chaque commande étant traitée par un sous-shell, la valeur d'une commande ne peut pas être conservée dans un même processus pour que chaque commande puisse “travailler en rapport au RESULTAT de la commande précédente. Par exemple, il faut que le fichier créé soit “connu” du shell pour qu'il puise être ouvert par “gedit” dans ce même shell.)

  • Avec l'opérateur ”;“ chaque commande est exécuté l'une après l'autre, même si l'une d'elle a mal fonctionné.
Dans l'exemple avec “scriptx”, on a récupéré la valeur d'une commande pour s'en servir dans une succession de commandes.
On n'a pas chercher à rediriger le résultat d'une commande vers un fichier ou le contenu d'un fichier vers une commande (excepté pour concaténer dans le fichier créé la première ligne du futur script). Pour le faire il faut utiliser les redirections, voir plus bas ;
On n'a pas cherché non plus à transmettre le résultat d'une commande à une autre commande (tube |)

2) Deux syntaxes : { suite-de-commandes ;} ou (suite-de-commandes;)

le shell bash fournit deux mécanismes pour regrouper les commandes; l'insertion de la suite de commandes entre accolades et l'insertion de cette suite de commandes entre une paire de parenthèses.

  • { suite-de-commandes ;}

Les accolades sont des mots-clé de bash.
Il ne faut donc pas oublier de mettre un espace entre l'accolade ouvrante et la première commande de la liste. Entre accolades, la valeur change commandes après commande ; le changement est conservé jusqu'à la dernière commande parce que toutes les modifications sont faites dans le shell courant.

#!/bin/bash
{ pwd ; cd ~/Documents ; echo $(pwd) ;}

Retour :

/home/hypathie
/home/hypathie/Documents
Pour se servir des accolades pour conserver la valeur d'une variable et la faire changer de commande en commande, il ne faut pas terminer le regroupement de commandes par &.
Car cela à pour effet de ne pas exécuter chaque commande dans le shell courant mais dans un sous-shell.\
#!/bin/bash
{ pwd ; cd ~/Documents ; echo $(pwd) ;} &

retour :

/home/hypathie   

# le prompt ne revient pas il faut faire ctrl+c !

L'utilisation du groupement de commande sert souvent à la redirection globale de l'entrée du groupe de commande ou à sa sortie. On le verra plus loin :

  • (suite-de-commandes ;)

Les parenthèses sont des opérateurs.
Il n'y a donc pas besoin d'espace entre la parenthèse ouvrante et la première commande.
Insérée dans une parenthèse, la suite de commandes est exécutée dans un sous-shell.
Les variables comprises dans ces parenthèses, à l'intérieur du sous-shell, ne sont pas visibles par le reste du script. Le processus parent, le script, ne peut pas lire les variables créées dans le processus fils, le sous-shell.

#!/bin/bash
nom=nenette
(prenom=hypathie ; echo $prenom )
echo $nom $prenom

Retour :

nenette

Voir : Guide avancé d'écriture des scripts Bash: 21. Sous-shells

Redirections dans les scripts

*Prérequis : rediriger-l-affichage et le lien qu'on y trouve chevrons

Rappels :

Les redirections permettent de travailler non pas en se servant du code de retour (qui indique la réussite ou l'échec de l'exécution d'une commande) mais sur le résultat d'une commande.
Un processus unix possède (par défaut) trois voies d'interaction entre le système et l'utilisateur. Une entrée et deux sorties. Chacun de ces “lieux” sont identifiés par un descripteur de fichier.

  1. une entrée standard (par défaut le clavier stdin), de descripteur 0 (nom de l'entrée du processus, ne pas confondre avec le code de retour !);
  2. une sortie standard (par défaut l'écran stdout), de descripteur 1 ;
  3. une sortie standard pour les message d'erreur (stderr) de descripteur 2.

Pour chaque programme lancé, un flux est créé. Ce flux est une sorte de canal par lequel transite les données entre les espaces, entrée et sortie.
On peut imaginer un terminal, comme la réunion virtuelle d'un clavier et d'un écran. Merci à captnfab pour cette comparaison sur IRC :-D

<&-   <&-  # Permettent la fermeture de l'entrée standard et de la sortie standard.
 >|        # Force une redirection vers un fichier.txt pour pouvoir écraser
             le fichier quand il existe et que l'option noclobber (-c) est activée.

1) opérateurs de sortie :

 > : crée un fichier ou le réactualise ; redirige le canal choisi vers un fichier et force sa création, si le fichier existe son contenu est recrée et numéro d'inode du fichier d'origine est conservé.
ls -l >chemin-fichier.txt

est un équivalent de :

ls -l 1> chemin-fichier.txt

Dans un script :

#!/bin/bash
# mise en place :
{ mkdir ~/ABCD ; cd ABCD ; touch a b c d ; cd ~ ; pwd ;}
 
# création de fichier avec " > " :
 cd ~/ABCD && > fichier1 && pwd ; cd ~ && pwd && > /home/hypathie/ABCD/fichier2 && pwd && cd ~ && pwd  
                                                # espace facultatif avant et après " > "
 
# redirection de la sortie de commande vers un fichier :
ls>/home/hypathie/ABCD/recup-ls                 # espace facultatif avant et après " > "

Retour :

/home/hypathie       # après cd ~ on est retourné dans le répertoire de l'utilisateur
/home/hypathie/ABCD  # après création du fichier1 on est encore dans "ABCD"
/home/hypathie       # après cd ~ on est retourné dans le répertoire utilisateur
/home/hypathie       # on a créé fichier2 dans "ABCD" depuis le répertoire utilisateur
/home/hypathie
Attention: Créer un fichier avec > est un bashisme. La méthode universelle est d'utiliser “touch”. Amateurs de magie blanche et noire voir ce fil : http://debian-facile.org/viewtopic.php?pid=86634#p86634
  • redirection de commande vers un fichier, si le fichier existe, les données sont ajoutées à la suite du fichier.
 >>  
  • La sortie standard d'erreur peut être dirigée vers un fichier en le créant ou en l'écrasant :
ls vi 2>err   # retour du prompt : le message d'erreur a été inscrit 
                dans le fichier "erreurs" qui s'est créé s'il n'existait pas.
  • On peut aussi concaténer :
2>>fichier    # si "fichier" n'existait pas le message 
                d'erreur aurait été ajouté en dernière ligne.
  • Elle peut aussi être dirigée vers le fichier “poubelle” ou “puits” :
2>/dev/null

(Tout ce qui y est dirigé est perdu, inutile de concaténer !) On s'en sert souvent lorsqu'on est intéressé par le fait de récupérer le code de retour.

  • redirection de la sortie d'une commande vers un autre canal :
 >& 
ls -l 1>&2  la sortie du répertoire courant et envoyé sur le canal de sortie d'erreur ;
            cela à pour effet, de lister le contenu, mais le terminal affiche alors le canal
            de sortie d'erreur. Relancer la dernière commande est impossible. 
            On peut lancer une autre commande, ou faire ctrl+c. Oouffff
  • Pour diriger la sortie standard et la sortie d'erreur à la fin d'un fichier :
 >>& 
  • Pour rediriger la sortie standard des messages d'erreur (stderr) vers la sortie standard #(stdout), on utilise la syntaxe :
2>&1

Par exemple :

##vi: /usr/bin/vi
ls vi 2>&1 2>erreurs  # retour du prompt on retrouve le message d'erreurs 
                        dans le fichier "erreurs" qui s'est créé.
                       Cela un équivalent de ls vi 2>err 
ls vi erreur>errrrr 2>&1  #retour du prompt
                             ls ne peut lister le fichier vi ; le message d'erreur
                             est envoyé dans le fichier "errrr" qui est nouvellement créé
                             et qui est la sortie standard (1),
                             puis ls ne peut lister le fichier "erreur", le message est
                             envoyé vers la sortie d'erreur qui est redirigé vers (1)
                             c'est-à-dire le fichier "erreur".

2)Opérateurs d'entrée :

< Place, en entrée d'une commande, un contenu.
cat < /chemin/du/fichier.txt  # est un équivalent de cat /chemin/du/fichier.txt
 << Redirige en entrée une série de données.  

On nomme cette redirection “label”. Redirection utilisée dans un document en ligne dont on se sert que pour certaines commandes, comme ftp ou cat.
Voir : http://abs.traduc.org/abs-5.0-fr/ch18.html#heredocref
Ne pas confondre avec la commande e2label, voir : e2label

3) Un petit exercice sur opérateurs

Écrire un script qui crée le dossier “ABCD” et 4 fichiers vides (nommés a b c d) ; qui liste le contenu de “ABCD” et qui inscrit le résultat dans un fichier nommé “ls1” qui sera placé dans “ABCD” ; qui depuis le répertoire personnel crée le fichier vide nommé “fichier.txt”, liste à nouveau ABCD, inscrit le résultat dans le fichier “ls2”, rangé dans “ABCD”; qui permet d'inscrire depuis le terminal une ligne de texte dans le fichier nommé “fichier.txt” ; puis une deuxième ligne de texte dans “fichier.txt”, en affichant dans le terminal, le nombre de lignes, de mots et d'octets que possède le fichier “fichier.txt” ; qui se sert de différentes méthodes tout au long du script pour vérifier au niveau du terminal que chaque commande s'est bien déroulée.

Bonne lecture ;-)

#!/bin/bash
set -o posix
{ mkdir ~/ABCD 2>>/dev/null ; echo $? ; cd ABCD && touch a b c d ; echo $? ; ls -l >> ~/ABCD/ls1 ; echo $? ; cd ~ ; pwd ; touch ~/ABCD/fichier.txt ; echo $? ; pwd && ls -l ~/ABCD >> ~/ABCD/ls2 ; echo $? ; read phrase1 && echo ${phrase1} >> ~/ABCD/fichier.txt && echo $? ; read phrase2 ; cat >> ~/ABCD/fichier.txt << EOF
$phrase2
EOF
echo $?
cat < ~/ABCD/fichier.txt | wc 
echo $? ;}

Retour :

0
0
0
/home/hypathie
0
/home/hypathie
0
J'écris un script,
0
avec les opérateurs de redirection.
0
      2       8      57
0
  • 2»/dev/null : permet ici de relancer le script autant de fois qu'on veut, sans voir apparaître de message d'erreur : mkdir fichier-existant ne réinitialise pas un fichier de type dossier en le vidant.
  • $? : permet ici de vérifier que la commande précédente s'est déroulée avec succès quand “;” a été utilisé, inutile de vérifier avec &&.

E ) État de sortie et les tests

1) le code de retour

Il ne faut pas confondre le code de retour et le résultat d'une commande. Le résultat est ce qui s'inscrit sur la sortie standard. - L'exécution de tous programmes et de toutes fonctions renvoie une valeur numérique appelée code de retour.

- Il est envoyé 0 si tout c'est bien passé lors de l'exécution, et un nombre entre 1 et 255 s'il y a eu une erreur.

- Pour récupérer le code de retour on utilise le paramètre spécial $?

- Il y a des codes de retour particuliers, par exemple :

blabla

puis

echo $?

Retour :

127

On peut chercher dans les codes d'erreur de bash que 127 est le code de retour pour les commandes qui n'ont pas pu être trouvées.

- L'état de sortie vrai ou faux ( 0 ou autre chose) est utilisé avec :

  1. enchaînements conditionnels :
  2. les tests ( commende test, double crochets, if/else, case)

enchaînement conditionnel

Parmi les opérateurs d'enchaînement de commandes (voir : les opérateurs de contrôle)

  ||    &&    ;    <retour-chariot>  
  • L'opérateur ”&&“ utilise le code de retour : avec cet opérateur, chaque commande d'une suite est exécuté l'une après l'autre si le code retour de la première est 0 (c'est-à-dire si elle a fonctionné).
  • L'opérateur “||” utilise le code de retour : la commande suivante est exécutée si le code de retour de la première est différente de zéro, c'est-à-dire si elle n'a pas fonctionné.

Exemple : soit le dossier “Mon-dossier” non-vide; le dossier “mon-dossier” vide; et le dossier “mondossier” inexistant.

cd ~/Mon-dossier && ls # => titi  toto
cd ~/mon-dossier || pwd # pas de retour : la première commande renvoie 0 
                          et rester sur place n'est pas une erreur
cd ~/mondossier 2>/dev/null || echo "le dossier mondossier n'existe pas" && read -p "voulez-vous le créer [oui/non] ? " reponse && ( [ $reponse == non ] && echo " le dossier ne sera pas créé") || ( [ $reponse == oui ] && echo " le dossier va être créé" ) #; && mkdir ~/mondossier 

Utiliser la commande exit

- syntaxe :

exit + nombre de 1 à 3 chiffre(s)

2 ) les tests

À savoir :

Ne pas confondre le signe = de l'affectation d'une variable par une valeur (voir ci-dessus affectation directe) et l'opérateur de correspondance = (ou == ) utilisé dans les tests.
Dans les tests sur les entiers l'égalité est représentée par l'option -eq !

Avec la structure conditionnelle if sur des valeurs affectés dans le script

VoirFonctionnalités avancées du Shell en particulier : structure conditionnelle if pour ce qui suit

#!/bin/bash
var1=23
var2=36
 
if [ $var1 -eq $var2 ] ; then
	echo "$var1 et $var2 sont égales"
else 
	echo "$var1 et $var2 ne sont pas égales"
fi
 
if [ $var1 != $var2 ] ; then
	echo "$var1 et $var2 sont inégales"
fi
 
if [ ${#var1} = ${#var2} ] ; then
	echo "$var1 et $var2 sont des chaînes de même longueur"
fi
echo "les longueurs sont de : ${#var1} et de : ${#var2}" 

Composition avec les tests; valeurs (vides ou nulles) déclarées dans le script

De même que la composition de commandes vu plus haut, on se sert de la composition avec les tests. Et oui les doubles crochets et la commande test sont des commandes ! LOL

  • séquentielle : cmd1 ; cmd2
  • parallèle : cmd1 & cmd2
  • sur erreur (ou) : cmd1 || cmd2
  • sur succès (et) : cmd1 && cmd2
  • rappel des options des commandes de test :
  1. -z $chaine : teste si la variable ne contient rien
  2. -n $chaine : teste si la variable contient quelque-chose
#!/bin/bash
#var3 est nulle, non déclarée, (ou non initialisée) : sa valeur est nulle
#var2 est initialisée mais sans valeur : sa une valeur vide
var1=ma_variable
var2=
var2bis=" "
 
[ ${var1} ] && echo "$var1"    # => ma_variable
[ -n ${var1} ] && echo "$var1" # => ma_variable
[ -n $var1 ] && echo "$var1"   # => ma_variable
#ou encore :
test $var1 && echo "ok"        # => ok
test -n $var1 && echo "ok var1 contient quelque-chose" # => ok var1 contient quelque-chose
test -z $var1 || echo "NON: var1 ne contient pas rien" # => NON: var1 ne contient pas rien
echo " "
 
[ -z $var2 ] && echo "var2: ${#var2} a une valeur vide : ne contient rien" # => var2: 0 a une valeur vide : ne contient rien
[ -n $var2 ] && echo "var2: une valeur vide contient 0 : du vide !" # => var2: une valeur vide contient 0 : du vide !
[ -z $var2bis ] && echo "var2bis: comme var2"  # => var2bis: comme var2
[ -n $var2bis ] && echo "var2bis: comme var2" # => var2bis: comme var2
echo " "
[ -n $var3 ] && echo "ET avec -n: une variable nulle contient aussi du vide" # => ET avec -n: une variable nulle contient aussi du vide
[ -n $var3 ] || echo "OU avec -n"  # PAS DE RETOUR puisque la première commande a renvoyé le code de retour 0.
[ -z $var3 ] && echo " OU avec -z une variable nulle contient aussi du vide" # => OU avec -z une variable nulle contient aussi du vide
[ -z $var3 ] || echo " OU avec -z" # PAS DE RETOUR puisque la première commande a renvoyé le code de retour 0.

Alternatives : case et paramètres passés aux scripts

Attention case n'utilise pas d'expression régulière mais du “pattern matching”

  • syntaxe de case :
case $variable in
     expression)
         instructions
         ;;
     ...
esac    
  • explications :
  1. case “teste” la valeur du paramètre passé au script avec chaque “expression” ;
  2. et en fonction du test il y a exécution ou pas des commandes placées au niveau de “instructions” ;
  3. Case sert à conditionner l'exécution des commandes en fonction d'argument choisi ;
  4. On se sert de “l'étoile” pour permettre que soit exécuter quelque chose quand n'importe quel autre paramètre que ceux des expressions, est passé au script;
  • Ne pas oublier :
  1. le double point virgule qui permet de clôturer chaque test ;
  2. esac pour finir.
  • exemple :
#!/bin/bash
# passer le paramètre 'coco' à ce script ; puis 'cucu' ; titi puis toto, puis celui que voulez.
case $1 in
	coco)
		echo "Vous avez passé le paramètre 'coco', ré-essayez avec 'cucu'"
	;;
	cucu)
		echo "Vous avez passé le paramètre 'cucu'"
		echo "un peu d'humour !"
		echo "Ré-essayé avec titi, puis avec toto."
	;;
	titi|toto)
		echo "vous avez passé le paramètre $1"
	;;
	*)
		echo "Vous avez choisi $1"	
esac

Vous avez tout en mains pour comprendre ceci : Fonctionnalités avancées du Shell: selecteur-case

if et les paramètres passés au script

La valeur (contenu) de la variable1 (var1) et de la variable2 (var2) peuvent être les arguments passés à un script. Un script peut opérer un test sur les chaînes de caractères passées au script depuis le terminal. (Lancez “mon-script” successivement sans argument, puis un, deux trois, etc. arguments.)

#!/bin/bash
var1=$1
var2=$2
echo $1
echo $2
if [ $# == 1 ] ; then
 echo "ERREUR: vous avez entré $@, mais il faut deux arguments !"
  elif [ $# == 2 ] ; then
   echo "Les deux arguments que vous avez entré sont $1 et $2"
  elif [ $# == 0 ] ; then
    echo "ERREUR: vous n'avez pas entré d'arguments, il en faut deux !"
fi

Les chaînes testées par un script peuvent être aussi le contenu d'un fichier.

Avec if + $paramètre ; case ; et l'utilisation de la commande test les valeurs des variables que l'on testent dans le script sont affectées depuis l'extérieur du script. Ce sont les paramètres passés au script avant son exécution

Mais pour modifier la valeur d'une variable par un script (que le script appelle une valeur extérieure; chaîne de caractère donnée par le terminale, récupération du résultat d'une commande, contenu d'un fichier, etc. ou que cette variable soit affectée dans le script lui-même) on utilise les boucles.

F ) Déclaration nulle et modification par le script d'une valeur interne ou externe

Pré-requis : utiliser les structures de contrôle Voir :

Modifier la variable d'une structure de contrôle par une valeur appelée dans le script

#!/bin/bash
for i in "$@"
 do
   echo "Vous avez donné à la variable 'i' la valeur : $i."
   
   if [ "$1" != "coucou" ] ; then
      echo "Le premier argument doit être 'coucou'."
    else 
      echo "OK"
     if [ "$2" != "toi" ] ; then
        echo "Le deuxième paramètre doit être 'toi'."
       else 
        echo "MERCI"
     fi
   fi
 done
echo " " #pour sauter une ligne

echo $@

Ci-dessus, la variable i de la boucle prend tour à tour la valeur des paramètres passé au script depuis le terminal et la structure if teste si la chaîne du paramètre passé au script (valeur de la variable) correspond au motif voulu.

Modifier une variable déclarée dans le script par une structure de contrôle

#!/bin/bash
set a b c
     echo "Avec 'shift', on se décale d'un paramètre à chaque boucle." 
 
for i in "$@"
do
i=$1
shift 1
echo "les paramètres sont : $1 :$2 :$3 ."
done

Retour:

Avec 'shift', on se décale d'un paramètre à chaque boucle.
les paramètres sont : b :c : .
les paramètres sont : c : : .
les paramètres sont :  : : .

G ) Déclarer des paramètres de position : set

syntaxe de set

À savoir : variables de substitution prédéfinies bash-les-differents-caracteres-speciaux

  • La commande set permet d'affecter une valeur provisoire à un ou plusieurs paramètres de position.

Les arguments de la commande set seront les valeurs des paramètres que set positionne.

set argument1 [argument2] ...
#!/bin/bash
var=lettres
set a b c               #affectation des paramètres a b c
echo "$var" "$1" "$2" "$3"
if [ $# != 2 ] ; then   # (1)
echo "il y a trois paramètres et une variable nommée var de valeur \"lettres\" "
fi

Retour :

lettres a b c
il y a trois paramètres et une variable nommée var de valeur "lettres"

Observez:

  • mon-script1
#!/bin/bash
set a b c 
echo $@
echo "il y a les paramètres de position : $1, $2, $3"
echo "Leurs valeurs sont vide: RIEN"$a", RIEN"$b", RIEN"$c"."

Retour :

a b c
il y a les paramètres de position : a, b, c
Leurs valeurs sont vide: RIEN, RIEN, RIEN.

set annule les paramètres de position affectés précédemment

#!/bin/bash
var=lettres
set a b c
echo $var
echo $@
echo " " 
set gros_pater
echo $var
echo $1
set --
echo $var 
echo $1

Retour :

lettres
a b c
 
lettres
gros_pater
lettres

Paramètres de position et boucles

Par exemple : soit le script ci-dessous boucle-set.sh
(passer un argument à ce script depuis le terminal)

#!/bin/bash
var=$1
echo $1
set a b c
#set --
echo $@
 
for i in "$@"
do
i=$1
 
echo "les paramètres sont : $1 :$2 :$3 ."
shift 1
echo $var
done
./boucle-set.sh 

Retour :

a b c
les paramètres sont : a :b :c .
 
les paramètres sont : b :c : .
 
les paramètres sont : c : : .
 
~$

PUIS

./boucle-set.sh argument1

retour :

argument1
a b c
les paramètres sont : a :b :c .
argument1
les paramètres sont : b :c : .
argument1
les paramètres sont : c : : .
argument1

H ) Supprimer les paramètres de position

Exemple

même script que ci-dessus mais on dé-commente set - - (on enlève # ligne 5) :

./boucle-set.sh 

retour :

~$

et

./boucle-set.sh argument1

retour :

argument1

~$

Attention à la commande set : les arguments passés au script sont supprimés

Elle supprime toute possibilité de se référer à des paramètres passés au script (depuis le terminal),
et ceci y compris si on supprime avec set - - les paramètres de position déclarés avec set.

#!/bin/bash
#donner les argument 1 2 3 à se script avant de le lancer
var1=$1 ; var2=$2 ; var3=$3
echo "les valeurs de var1, var2 et var3 sont les paramètres de position : $@."
echo " "
for i in "$@"
do
echo "les paramètres de position sont : $1 :$2 :$3 ."
shift 1
done
 
set a b c
set --
for i in "$@"
do
echo "les paramètres sont : $1 :$2 :$3 ."
done
echo " "
echo "les paramètres de position sont "$@"."
echo "les valeurs 1, 2, et 3 sont maintenant les valeurs des variables $var1 ; $var2 ; $var3."

Retour :

les valeurs de var1, var2 et var3 sont les paramètres de position : 1 2 3.
 
les paramètres de position sont : 1 :2 :3 .
les paramètres de position sont : 2 :3 : .
les paramètres de position sont : 3 : : .
 
les paramètres de position sont .
les valeurs 1, 2, et 3 sont maintenant les valeurs des variables 1 ; 2 ; 3.

remarques sur set

  • Sans argument la commande set affiche TOUS les noms et TOUTES les valeurs des variables pré-définies (celles du script qui l'appelle aussi). Mais elle n'enregistre pas une valeur d'un valeur non-déclarée ! FIXME
#!/bin/bash
var=lettres
set a b c
set

Observons les deux dernières lignes du retour :

XDG_SESSION_PATH=/org/freedesktop/DisplayManager/Session0
_=c
var=lettres

La première ligne montre en majuscule le nom d'une variable pré-défini, et ce qui suit est la valeur de cette variable. Nous retrouvons la variable var de notre script avec sa valeur “lettres”. Mais on ne voit pas les paramètres a b c.

  • set -o nom-de-l'option ou set -abréviation-de-l'option: permet d'activer les options du shell dans un script.

Par exemple, on peut vérifier grâce à un message d'erreur si on appelle la valeur d'un paramètre qui n'a pas été défini.

#!/bin/bash
set -o nounset
var=a
var1=
 
echo $var 
echo $var1
echo $var3

retour :

a

/home/hypathie/MesScripts/scriess: ligne8: var3 : variable sans liaison

Voir le tableau des options ici: http://abs.traduc.org/abs-5.3-fr/ch30.html#optionsref

H) Les tableaux

Voir : shell bash : les tableaux

  • Rappels :
#!/bin/bash
tab=( rouge vert bleu)
echo ${tab[1]}
echo ${tab[@]}
 
tab[1]="orange"
echo ${tab[1]}
echo ${tab[@]}
 
echo $tab # $tab est un équivalment de $tab0 : il affichera le première élément
 
echo ${tab[@]} # affiche tous les éléments de même ${tab[*]}
echo ${#tab[@]} # pour avoir la longueur (nombres d'éléments dans le tableau):  ${tab[@]} -1 
                   (moins un car on commence à zéro!
tab[8]="vert" # nlle affectation sur tab[8]
echo ${!tab[@]} # ! avoir la liste des indices du tableau
echo ${tab[@]}
 
for i in ${!tab[*]} ; do
	echo $i : ${tab[$i]}
done
  • Comparez :

Avec tableau :

#!/bin/bash                           
tableau=([1]=a [2]=b [3]=c)           
for var in "${!tableau[@]}" ; do      
echo "$var : ${tableau[$var]}"        
done                                  

Le script d'enikar :

set a b c	
n=1
for v in $@ ; do
echo "$n: $v"
let $[ n += 1 ]
done

Merci à enikar pour cette réflexion sur IRC

  • astuce : lister avec numérotation tous les fichiers d'un répertoire :
#!/bin/bash
directory=(/*) # tableau composé des chemins de les dossiers et fichiers de la racine
 
for i in ${!directory[@]} ; do
	echo "$i : ${directory[$i]}" # là pour afficher tous les éléments du tableau 
done

I ) Les fonctions

1) Définition d'une fonction

Le shell bash permet plusieurs syntaxes pour définir une fonction.
Il faut utiliser le mot réservé function :

  • syntaxe 1 :
function nom-de-la-fonction
{
suite-de-commande
}
nom-de-la-fonction
  • entre les { } c'est le corps de la fonction ;
  • on y place la ou les commandes exécuter par l'appel de la fonction;
  • l'appel de la fonction se fait après sa définition;
  • c'est le fait de mentionner le nom de la fonction qui l'appelle ou permet d'exécuter les commandes du corps de la fonction.
  • Exemple :
#!/bin/bash
function f                       # on peut ajouter des parenthèse après le nom ; function f()
{
echo "Bonjour tout le monde"
}
f                                # retour : Bonjour tout le monde
Les mots réservés function et } doivent être les premiers d'une commande pour qu'ils soient reconnus.
Sinon il suffit de mettre ;avant } (avec un espace devant ;)
  • syntaxe 2 :
#!/bin/bash
function f
{ echo "coucou" ;}
f                        # retour : coucou
  • syntaxe 3 : proche de c
#!/bin/bash
function f {
echo hello 
}
f                       # retour : Hello

2) Les arguments d'une fonction

  • Les appels des arguments d'une fonction sont placés dans le corps de celle-ci
  • Et les arguments sont placés de gauche à droite et du premier au dernier, à côté du nom d'appel de la fonction
  • la valeur du premier argument est référencée par $1
  • la valeur du deuxième argument est référencée per $2, etc.
  • les paramètres spéciaux $0 (nom programme), $# (nombre de paramètre), $@ (tous les paramètres) , $* (chacun de tous les paramètres), $? (valeur de retour du programme)
#!/bin/bash
function f
{
echo $0
echo $USER
echo $1 $2 $3
echo $#
echo $@
echo $*
}
f chez debian facile   #chez : premier argument
                       #debian : deuxième argument
                       #facile : troisième argument
 

Retour

/home/hypathie/MesScripts/script.fct
hypathie
chez debian facile
3
chez debian facile
chez debian facile

La commande interne shift

Cette commande permet de décaler la numérotation des paramètres de position de la fonction

#!/bin/bash
function minipoesie
{
echo "nom complet : $0"
echo " "
echo "$*" # avant 'shift 1' 
shift 1                             (l'argument 1 est "chez")
echo "$*" # après 'shift 1'    
echo "$*" # avant 'shift 2'    
shift 2                             (l'argument 1 est "debian")
echo -e "\t$*" # après 'shift 2'  
echo -e "\t  $*" # avant 'shift 3' 
shift 3
echo -e "\t    $*" # après 'shift 3' 
}
minipoesie hypathie chez debian facile

retour

nom complet : /home/hypathie/MesScripts/minipoesie
 
hypathie chez debian facile
chez debian facile
chez debian facile
	facile
	  facile
	    facile

Et voilà, vous devriez maintenant être capable de tout comprendre de l'exemple de ces liens: ;-)

1)
N'hésitez pas à y faire part de vos remarques, succès, améliorations ou échecs !
2)
Portable Operating System Interface.
Voir :
http://fr.wikipedia.org/wiki/POSIX
http://polytechnice.free.fr/Archives/SI/SI3/Systeme/Cours/posix.pdf
Un lien indispensable en anglais : http://hyperpolyglot.org/shell
Les spécifications posix sont disponibles sur le site : http://pubs.opengroup.org/onlinepubs/007904975/toc.htm
Pour décortiquer les bashismes : http://rgeissert.blogspot.fr/search/label/bashisms Merci captnfab ^_^
doc/programmation/shells/debuter-avec-les-scripts-shell-bash.1401802574.txt.gz · Dernière modification: 03/06/2014 15:36 par Hypathie

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