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mise à jour - 11/06/2011
La partie qui fâche. La console (shell en anglais), le fameux “Ah oué, mais Linux c'est en mode texte ?”
La console ressemble à une fenêtre MSDOS … en plus performante.
La console n'est pas obligatoire pour utiliser Linux. Elle permet simplement de faire des actions sur son système beaucoup plus rapidement qu'avec une interface graphique.
En effet, les lignes de commande que l'on utilise en console sont plus simples à rédiger que d'effectuer la même manipulation via une interface graphique sans bénéficier d'informations détaillées en retour.
La console est beaucoup plus sûre, car elle vous infirme immédiatement par un message le défaut d'une écriture, réduisant ainsi la marge des erreurs.
La console de Linux, comme sur la plupart des Unix, propose la complémentation automatique, c'est-à-dire qu'avec la touche TAB, vous pouvez complémenter ce que vous tapez, très utile pour naviguer dans l'arborescence.
La console permet avec la simplicité de ses outils la configuration manuelle de votre système. Attention aux expérimentations douteuses, car en tant qu'administrateur (commande su) vous pouvez tout aussi facilement casser votre système.
En utilisant des scripts (suite de lignes de commandes contenues dans un fichier texte écrits dans un langage très simple à comprendre) la console permet d'automatiser soi-même et dans les limites que l'on dicte des opérations de maintenance, par exemple : la sauvegarde automatique de votre système, le tri dans des dossiers/répertoires par mots clefs, etc…
On peut effectuer ainsi des actions très puissantes et les maintenir sous contrôle par soi-même.
Vous pouvez aussi utiliser la console pour lancer des programmes en tapant leur nom, bien utile quand il y a une erreur car celle-ci sera indiquée dans la console.
Voir par exemple :
LiveCD “ appelé ” Desktop CD “. Autrement dit, le CD-ROM d'installation lance un système Linux complet avant même de lancer l'installation. Ainsi, si vous avez réussi à lancer le système, c'est que les principaux composants de votre machine fonctionnent avec Linux.
Pour ce faire, à l'ouverture de grub (la liste des distibutions disponibles) choisir la seconde ligne.
Exemple pour Squeeze :
Debian GNU/Linux, kernel 2.6.32-5-amd64 (mode de dépannage)
Et à l'invite :
(or type Control-D to continue) : taper le mot de passe root pour l'ouverture du systeme sur une console
Nous pouvons ainsi agir sur les fichiers de configuration et permettre le bon fonctionnement de notre système.
Pour entrer dans une console depuis une session graphique habituelle déjà ouverte, appuyez en même temps sur les touches :
CTRL ALT F1
Pour revenir en graphique, appuyez en même temps sur les touches :
ALT F7
Nous disposons de six consoles que l'on peut ouvrir indépendamment chacune des autres avec les touches simultanés :
CTRL ALT F1 = tty1
CTRL ALT F2 = tty2
CTRL ALT F3 = tty3
CTRL ALT F4 = tty4
CTRL ALT F5 = tty5
CTRL ALT F6 = tty6
ALT F7 = la console graphique
Exercez-vous avec délectation à naviguer entre ces consoles virtuelles, cela vous familiarisera davantage.
Ouvrez des sessions root et des sessions users, entrez des commandes que vous connaissez déjà, sinon, voir :
En réalité, si on vous livrait le noyau Linux tout seul, vous seriez bien avancé : pas d'interface graphique, juste quelques commandes, bref, votre système d'exploitation serait inexploitable, un comble, non ? C'est pour cela qu'existe des distributions GNU/Linux qui contiennent le noyau Linux, plus un ensemble de logiciels qu'elles ont choisis de supporter. Ceux-ci sont testés et compilés pour vous.
Pour signaler que vous arrêtez d'écrire :
CTRL D
L'interpréteur de commande ne fera aucune différence entre votre CTRL D et une fin de fichier, il se fermera de lui-même.
Pour en sortir explicitement, écrire :
exit
Ce mot clé ordonne explicitement à l'interpréteur de se fermer. Écrire “exit” dans une console ou à la fin d'un fichier est ridicule en regard de la facilité d'un Ctrl D (dans une console) ou de la fin naturelle du fichier. La commande “exit” a été conçue pour stopper un script prématurément, c'est-à-dire sans interpréter les lignes suivantes.
Brutale et efficace.
Si rien d'autre ne fonctionne ( ça m'a jamais arrivé ) :
CTRL ALT SUPPR
Et vous vous trouverez devant un reboot du PC en action !
Cela équivaut à écrire :
reboot
Bienvenue au pays des geeks !