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Ci-dessous, les différences entre deux révisions de la page.
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doc:systeme:fsck [17/02/2012 04:34] martin_mtl |
doc:systeme:fsck [19/03/2015 23:04] smolski |
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Ligne 1: | Ligne 1: | ||
===== FSCK ===== | ===== FSCK ===== | ||
- | DÉBUTANT à savoir : Commandes Linux [[MOUNT]] et [[UMOUNT]]. | + | |
+ | * Objet : utilisation de l'outil FSCK | ||
+ | * Niveau requis : {{tag>débutant}} | ||
+ | * Débutant, à savoir : [[:doc:systeme:commandes:le_debianiste_qui_papillonne|Utiliser GNU/Linux en ligne de commande, tout commence là !]] :-) | ||
+ | * Suivi : {{tag>à-compléter}} | ||
+ | * Création par [[user>smolski]] le 20/06/2009 | ||
+ | * Testé par ... le ... | ||
+ | * Commentaires sur le forum : [[https://debian-facile.org/viewtopic.php?id=1474 | c'est ici]]((N'hésitez pas à y faire part de vos remarques, succès, améliorations ou échecs !)) | ||
+ | * Voir aussi les commandes [[mount]] et [[umount]] | ||
==== Examen et réparation de partitions ==== | ==== Examen et réparation de partitions ==== | ||
- | La commande **fsck** permet le contrôle et la réparation des partitions. | + | |
+ | La commande **fsck** (//File System Check// ou //File System Consistency Check//) permet le contrôle et la réparation des partitions. \\ | ||
+ | Ne pas confondre avec la défragmentation, fsck fait un check, une vérification de l'état du système de fichier, savoir si y'a pas d'erreur, de fichier/dossier partiellement écrit, des inodes agonisants et tout l'toutim, etc.\\ | ||
+ | Bref, il fait la révision, mais ne refait pas la carrosserie :-) (//c'est du //**captfab**// pur jus ça !//) | ||
Pour utiliser fsck, il faut connaître la partition à traiter car nous devons la démonter pour l'examiner/réparer. | Pour utiliser fsck, il faut connaître la partition à traiter car nous devons la démonter pour l'examiner/réparer. | ||
- | Dans un terminal sous root (le # indique root), tapotez un petit : | + | Dans un terminal tapotez un petit [[doc:systeme:fdisk|fdisk comme ceci]] : |
- | # fdisk -l | + | <code root>fdisk -l</code> |
- | qui nous renseignera sur le nom de la partition à examiner. Si la partition est montée, on peut aussi utiliser la commande df qui donnera une sortie plus explicite : | + | qui nous renseignera sur le nom de la partition à examiner. Si la partition est montée, on peut aussi utiliser la [[doc:systeme:df|commande df]] qui donnera une sortie plus explicite : |
- | # df -hT | + | <code root>df -hT</code> |
- | Avec cette information, toujours sous root : | + | Avec cette information, la [[doc:systeme:umount|démonter]] toujours sous root : |
- | # umount /dev/VotrePartition | + | <code root>umount /dev/VotrePartition</code> |
- | pour la démonter, et : | + | |
- | # fsck /dev/VotrePartition | + | |
- | Pour l'examen et la réparation... | + | |
- | Fsck peut déterminer seul le type de la partition que nous lui désignons. Trôôô fort le bestiau... | + | et enfin : |
+ | <code root>fsck /dev/VotrePartition</code> | ||
+ | |||
+ | Pour l'examen et la réparation... | ||
- | Perso, j'y colle quand même le type : **ext3**, ou **vfat**... ou autres... cela donne | + | Fsck peut déterminer seul le type de la partition que nous lui désignons. //Trôôô fort le bestiau...// \\ |
- | fsck.ext3 | + | Perso, j'y colle quand même le type : **ext3**, ou **vfat**... ou autres... cela donne : |
- | par exemple... pour une partition ext3, //oui benet//... et avec **un point** entre la commande **fsck** et le **type** désigné. À noter que l'option **-t** donne le même résultat, tous les chemins mènent à Rome : fsck -t ext3. De même que la commande **e2fsck** est destinée aux systèmes de fichiers **ext2/ext3**. | + | fsck.ext4 |
+ | par exemple... pour une partition ext4, //oui benet//... et avec **un point** entre la commande **fsck** et le **type** désigné. À noter que l'option **-t** donne le même résultat, tous les chemins mènent à Rome : fsck -t ext4. De même que la commande **e2fsck** est destinée aux systèmes de fichiers **ext2/ext3/ext4**. | ||
Bref, nous nous retrouvons avec l'examen de cette partition en cours et une demande de confirmation pour chaque réparation proposée. | Bref, nous nous retrouvons avec l'examen de cette partition en cours et une demande de confirmation pour chaque réparation proposée. | ||
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Et tout se refait une beauté tranquillement. | Et tout se refait une beauté tranquillement. | ||
- | En final, remonter la partition... | + | En final, [[doc:systeme:mount|remonter la partition]]... |
- | # mount /dev/VotrePartition | + | <code root>mount /dev/VotrePartition</code> |
et toc tout est bon maintenant... | et toc tout est bon maintenant... | ||
==== Au démarrage : ==== | ==== Au démarrage : ==== | ||
- | Bon, tout va très bien pour les partitions démontables, mais pour les partitions système et en particulier la partitions racine ? Si jamais on modifie le système de fichier alors qu'on est en train de "réparer", on risque de carrément tout casser ! | + | Bon, tout va très bien pour les partitions démontables, mais pour les partitions systèmes et en particulier la partition racine ? Si jamais on modifie le système de fichier alors qu'on est en train de "réparer", on risque de carrément tout casser ! |
La solution : Le faire au démarrage. | La solution : Le faire au démarrage. | ||
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Une solution bien plus simple est de redémarrer en demandant une vérification au démarrage. Toujours en root : | Une solution bien plus simple est de redémarrer en demandant une vérification au démarrage. Toujours en root : | ||
- | # shutdown -rF now | + | <code root>shutdown -rF now</code> |
Si on ne veut pas redémarrer immédiatement mais simplement faire un test au prochain démarrage : | Si on ne veut pas redémarrer immédiatement mais simplement faire un test au prochain démarrage : | ||
- | # touch /forcefsck | + | <code root>touch /forcefsck</code> |
===== Erreur au démarrage ===== | ===== Erreur au démarrage ===== | ||
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//Que se passe-t-il ?//\\ | //Que se passe-t-il ?//\\ | ||
- | Par sécurité, le système démarre en mode de récupération et | + | Par sécurité, le système démarre en mode de récupération et **monte la partition système en lecture seule** |
- | monte la partition système en lecture seule | + | |
pour être certain de ne pas faire de bêtise en écrivant sur un système de fichier incohérent. | pour être certain de ne pas faire de bêtise en écrivant sur un système de fichier incohérent. | ||
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Vous entrez le //mot de passe root// quand il est demandé pour accéder à la console, et comme ci-dessus vous lancez le fsck : \\ | Vous entrez le //mot de passe root// quand il est demandé pour accéder à la console, et comme ci-dessus vous lancez le fsck : \\ | ||
(//Bien sûr, vous adaptez la commande à votre cas, je considère ici que la partition / que je dois réparer se trouve en// /dev/**sda6**,) | (//Bien sûr, vous adaptez la commande à votre cas, je considère ici que la partition / que je dois réparer se trouve en// /dev/**sda6**,) | ||
- | # fsck -f -y /dev/sda6 | + | <code root>fsck -f -y /dev/sda6</code> |
== Explication des options : == | == Explication des options : == | ||
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Démontage de la partition sda7 : | Démontage de la partition sda7 : | ||
- | # umount /dev/sda7 | + | <code root>umount /dev/sda7</code> |
Tapoter (//en considérant que cette partition est en format ext3 par exemple//) : | Tapoter (//en considérant que cette partition est en format ext3 par exemple//) : | ||
- | # fsck.ext3 /dev/sda7 | + | <code root>fsck.ext3 /dev/sda7</code> |
La procédure démarre et se poursuit comme précédemment ! | La procédure démarre et se poursuit comme précédemment ! | ||
Ligne 143: | Ligne 156: | ||
Réglons par exemple une vérification tous les 50 démarrage avec un intervalle de temps de 2 semaines de la partition ''hda1'' : | Réglons par exemple une vérification tous les 50 démarrage avec un intervalle de temps de 2 semaines de la partition ''hda1'' : | ||
- | # tune2fs -c 50 -i 2w /dev/hda1 | + | <code root>tune2fs -c 50 -i 2w /dev/hda1</code> |
- | + | ||
- | + | ||
- | Voili, voilà ! | + | |
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- | Haricophile qui s'excuse d'avoir sauvagement bousculé cette page. | + | |
===== Remerciements ===== | ===== Remerciements ===== | ||
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Mes remerciements à M. /usr/bin/man ainsi qu'à tous les rejetons de /usr/share/doc/ | Mes remerciements à M. /usr/bin/man ainsi qu'à tous les rejetons de /usr/share/doc/ |