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LVM sont les initiales de Logical Volume Manager ou gestionnaire de volumes logiques.
Son utilisation consiste à :
LVM
, (qui correspond à un disque monté).volumes logiques
, (qui correspondent aux partitions) que nous y créerons, eux-mêmes formatés et dimensionnés à notre convenance.
Ainsi, l’utilisation de Volumes Logiques
remplace tout de go le partitionnement
des disques habituel d'une manière beaucoup plus souple, permettant à tout moment la gestion du volume de chacun d'eux.
De même, il est possible de conserver une partie de la partition LVM sans volume logique d'installé, dans l'attente d'une gestion ultérieure…
ATTENTION !
LVM
est installé sur un disque ou une partition de ce disque, Windows ne pourra plus y accéder. 2/ Si vous réduisez un Volume Logique, il doit conserver au minimum toute la capacité nécessaire pour représenter son contenu. S'il est diminué davantage que cette limite, les données excédentes seront irrémédiablement effacées.
Installez LVM2 :
apt-get install lvm2
Dans 2 partitions linux, initialisons LVM :
pvcreate /dev/partition_linux1 /dev/partition_linux2
Créons maintenant le disque nommé vg-test :
vgcreate vg-test /dev/partition_linux1 /dev/partition_linux2
Il ne reste plus qu'à créer les Volumes Logiques LVM.
Les deux options vraiment importantes sont -n
pour son nom, et -L
pour sa taille. Puis on précise sur quel VG (ex: vg-test).
lvcreate -L 1024M -n lv-test1 vg-test lvcreate -L <taille restante> -n lv-test2 vg-test
Pour connaître cette taille restante, taper :
vgdisplay
et regarder la ligne :
Free PE Size
Nos partitions sont prêtes.
Avec les partitions, on avait des noms ressemblant à /dev/hda3
, etc…
Avec LVM
, on utilise aussi des périphériques dans /dev
, mais le chemin est :
/dev/nom_du_vg/nom_du_lv
Puisqu’on a décidé d’appeler notre volume logique test1
, le nom de périphérique de ce volume logique est :
/dev/vg-test/lv-test1
À partir de maintenant, /dev/vg-test/lv-test1
peut être utilisé dans toutes les situations et avec toutes les commandes qui attendent /dev/…
Nous appelons souvent vulgairement cette action : formater
.
En fait nous créons une couche appelée système de fichier (ou filesystem) !
Donc, pour créer un système de fichier en ext3, démonter la partition LV lv-test1 :
umount /dev/vg-test/lv-test1
Puis, taper :
mkfs.ext3 /dev/vg-test/lv-test1
Rappellez vous le schéma des couches :
Partition(s) de disque |----> Volume Group le/les disques à partitionner en LVM ----> Logicals Volumes le Disque LV résultant ici "vtest" |----> Filesystem les partitions dans vtest (test1 ...)
Nous avons donc deux couches à modifier : Logical Volume (ou vtest) et Filesystem (ou test1).
Première opération : démontage
umount /dev/vg-test/lv-test1/
Le système de fichier est démonté, nous pouvons travailler.
Deuxième opération : agrandissons le LV.
lvextend -L+1024M /dev/vg-test/lv-test1
Troisième opération : mettons le système de fichiers à la taille du LV.
resize2fs /dev/vg-test/lv-test1
Quatrième opération : montage
mount /dev/vg-test/lv-test1/
La deuxième et troisième opération peuvent être lancées en seule fois pour les formats ext2/ext3 via e2fsadm.
e2fsadm -L+1024M /dev/vg-test/lv-test1
ATTENTION !
Pour supprimer une partition LVM, il suffit d'utiliser la commande umount pour la démonter :
umount /dev/vg-test/lv-test1
Puis de l'effacer avec la commande lvremove :
lvremove /dev/vg-test/lv-test1
A suivre…