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live-build
(sous Jessie !!!)On ne met pas la charue avant les boeufs
comme dirait l'autre…
Pour que vous puissiez progresser correctement avec live-build
, j'estime que le plus important, c'est
qu'il faut que je vous détaille, ne serait-ce que brièvement, le fonctionnement et l'utilité de certaines
commandes. J'ai donc choisi de construire la majeure partie de ce tuto sous cette forme plutôt que d'aborder des cas concrets. Vous aurez alors les clés en mains pour faire des manipulations avancées avec suffisamment de connaissance pour réaliser ce que vous avez en tête pour vos image iso.
Éventuellement je donnerai quelque petits exemples, ou alors je mettrai l'accent sur certaines options que j;ai trouvé des plus utiles.
Systématiquement, je vous renverrai vers le manuel de la commande, sans commentaire, de la manière suivante :
man bidule
man
les enfants, alors accrochez-vous ! Il s'agit cependant de la meilleure manière d'apprendre (et pas que pour live-build
, pour tout ce qui touche à l'univers GNU/Linux).man
consciencieusement pendant un bon quart d'heure peut vous économiser des jours voire des semaines de recherches sur le web. Ne négligez donc pas cela…
Prêts ? Allez, courage !
C'est la commande qui s'occupe de gérer les options de boot de l'image iso. Vous n'avez pas l'utiliser directement, mais vous vous y toucher quand même dans le fichier auto/config
lors de l'option –bootappend-live
. Tout paramètre qui suit peut être l'une des options de la commande lb boot
.
man live-boot
Parmi les options utiles :
toram
: charge la totalité du système dans la RAM. Cela permet de pouvoir faire fonctionner le système même si le support (CD, clé USB) est retiré. Pratique non ?swap=true
: pour utiliser les partitions swap détectées.On va faire un tour pour voire un certains nombre de possibilités de customization. Le but n'est pas d'être exhaustif, mais de vous donner certaines clés
Les hooks sont des scripts qui s'effectuent à un moment précis d'une procédure dans un but de personnalisation.
Vos hooks doivent se trouver dans le répertoire config/hooks
(il est déjà rempli avec un certain nombre de hooks par défaut après l'exécution de lb config
.
Ils doivent :
1000-
puis 1001-
…) ;.hook.chroot
ou .hook.binary
selon l'étape à laquelle vous voulez qu'ils s'exécutent. Il y a beaucoup de choses possible avec ce script… Pour vous rendre compte de cela :
man lb_config
Parmi les options utiles :
N'inclue pas les dépôts source durant le bootstrap ou le chroot. Cela évite de gaspiller de la connexion pour rien, surtout qu'apt-get update est lancé plus d'une dizaine de fois pendant toute la procédure de lb build
! (Observer la sorite de votre terminal ou bien le fichier build.log, et vous verrez)
Permets de ne pas installer les paquets recommandés. Pratique lorsque l'on veut faire un install minimale, uniquement avec les logiciels désirés. Cela permet également de réduire la taille de l'image iso pour ceux qui voudraient la graver sur un CD pour une raison X ou Y (impossibilité de booter sur une clé USB ou un DVD par exemple).
Utiliser l'installateur standard (celui qui ne copie pas l'iso).
Je pense que ça se passe de commentaire. Les plus téméraire pourraient (et je dis bien “pourraient”) être tentés de mettre sid
…
==== –updates true –security true –backports true ====
Permets d'inclure les dépôts security, updates et backports durant la construction de l'iso. Pratique pour inclure un noyau plus récent.
Ajouter des paquets au fichier live.list.chroot
pour en profiter sinon cela ne sert à rien ! Cela n'as pas de rapport avec l'installation avec l'iso mais uniquement avec l'iso elle-même
Inclure les parties main, contrib et non-free des dépôts. Cela permet de mettre des firmwares non libre dans l'iso.
Même remarque que précédemment…