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Le Raspberry Pi (RPI) est un nano-ordinateur sous GNU/Linux de la taille d'une carte de crédit, équipé d'un processeur ARM.
modèles :
Par défaut le RPI est vendu nu, sans boîtier, sans même une alimentation, je vous recommande d'acheter un hub USB alimenté par secteur, donc indépendamment du RPI.
S'initier à la programmation informatique, concevoir son serveur de fichiers personnels, faire un Media-Center, projets de domotique (piloter à distance des caméras de surveillance, ouvrir une porte de garage…), ou bien utiliser son RPI comme un second PC pour faire de la bureautique et bien d'autres choses encore…
Vous l'aurez compris vous pouvez utiliser votre RPI dans bien des domaines, à vous de faire travailler votre imagination.
C'est une distribution basée sur Debian Wheezy qui comporte plus de 35 000 paquets. Par défaut elle est installée avec le bureau LXDE. C'est la distribution recommandée par la fondation Raspberry Pi (ça tombe bien, nous sommes sur un site traitant de Debian).
Une version de Fedora pour les processeurs ARM.
La célèbre distribution pour le RPI! Elle est réservée aux utilisateurs expérimentés de Linux. Par défaut elle ne propose aucun bureau graphique.
Seule ombre au tableau, elle a seulement un peu plus de 4600 paquets disponibles.
La version de Gentoo Linux pour le RPI.
Un système d'exploitation conçu par Acorn en 1988. Malheureusement pauvre par le nombre de logiciels.
Distribution basée sur Debian utilisant le Media-Center XBMC.
Distribution GNU/Linux proposée également avec XBMC.
Bohdi Linux, Xbian, PwnPI, Moebius…
Toutes les img rpi :
Merci pour ce lien frenesik.
Le programme d'installation NOOBS (New Out Of Box Software) permet de faire cela.
Par défaut il contient six distributions officielles de la fondation Raspberry Pi (Raspbian, Arch, Pidora, RiscOS, openELEC et Raspbmc).
Bien entendu, cette liste n'est pas exhaustive.
Dans la suite de ce tuto, nous traiterons de l'installation de Raspbian.
Il existe différentes manières pour alimenter son RPI :
Je vous conseille d'investir dans une carte SD d'un minimum de 4Gio (16Gio pour plus de souplesse) et minimum de classe 6 (6Mio/s)
Téléchargement de Raspbian :
cd /home/user/Téléchargements
wget "http://downloads.raspberrypi.org/raspbian_latest"
Vérifiez l'intégrité du fichier ZIP.
La somme SHA-1 se trouve là :
sha1sum raspbian_latest
Passez en root2) :
su -
Insérez votre clé USB3) et tapez :
fdisk -l
Votre carte SD devrait apparaître en tant que /dev/carteSD
.
Exemple: /dev/sdc
Démontez toutes les partitions de la carte SD (n'oubliez pas l'étoile verte après sdc ⇒ /dev/sdc*) :
umount /dev/sdc*
La ligne de commandes qui suit utilise un pipe pour rediriger la sortie décompressée (par “unzip”) du fichier “raspbian_latest” vers l'entrée de la commande dd qui va copier par blocs de 4Mio le fichier image sur la carte SD.
La dernière commande (“sync”) permet de vider les tampons d'entrée-sortie afin de s'assurer que l'opération d'écriture sur la clef SD est bien terminée.
unzip -p raspbian_latest | dd bs=4M of=/dev/sdc ; sync
Un peu de patience…
Fin de l'installation !
Vous pouvez maintenant retirer la carte SD de votre ordi et l'insérer dans le RPI.
Pour charger le fichier “.img” de Raspbian il vous faut encore télécharger un programme :
Attendez la fin du processus…
Après plusieurs minutes une fenêtre s'ouvre avec le message ”Write successful” !
Voilà, c'est terminé!
L'inconvénient d'une installation sur carte SD est que celle-ci a une durée de vie bien plus réduite qu'un disque dur, comme pour un stick4) ou un disque SSD qui disposent eux aussi d'une mémoire flash.
Au préalable il faut :
Ensuite :
Repérez l'identifiant de la carte SD :
fdisk -l
ou
df -h
Dans mon cas :
Chez moi, le disque dur est reconnue comme “/dev/sda”.
A adapter donc selon votre config !
Si une partition est présente sur sda il faut la démonter :
umount /dev/sda1
Copier la partition :
dd bs=1M if=/dev/mmcd1k0p2 of=/dev/sda1
Modification du fichier “cmdline.txt”
nano /boot/cmdline.txt
et remplacez la ligne :
root=/dev/mmcd1k0p2
par :
root=/dev/sda1
Ensuite, éditez et modifiez le fstab ainsi :
nano /etc/fstab
/dev/mmcd1k0p2 / ext4 defautls,noatime 0 1'
en ajoutant un “#” en début de ligne
/dev/mmcd1k0p1
en y ajoutant “,ro” juste après “defaults”. Cela permet de mettre la partition “/dev/mmcd1k0p1” en lecture seule.
et pour prendre en compte le disque dur externe “sda”,on rajoute la ligne :
/dev/sda1 / ext4 defaults,noatime 0 1
On valide et on quitte.
Enfin on va agrandir la taille de “/dev/sda1” avec la commande resize :
resize2fs /dev/sda1
de 10Go par exemple.
C'est fini !
Les avantages de ces manipulations sont :
mkfs.ext4 /dev/sda2
ou en ntfs :
mkfs.ntfs /dev/sda2
ou en fat32 :
mkfs.vfat -F 32 /dev/sda2
Pour avoir une partition en fat32.
Voilà !
Avant d'allumer votre RPI, il faut :
Insérer la carte SD dans le lecteur SD de votre Rpi
Vous allez être accueilli par le programmes raspi-config.
A l'invite de raspi-config placez vous sur “Expand Filesystem” et appuyer sur ↵ Entrée
Cette commande va permettre d'étendre la partition racine
Vos locales devraient être à présent en Français.
De retour à l'invite de raspi-config appuyer de nouveau sur “Internationalisation Options” puis choisir “Change Keyboard Layout”
Le clavier devrait à présent être en Français
Pour changer le fuseau horaire appuyez sur “Change Timezone”,
Votre fuseau horaire doit être modifié
Pour overclocker votre processeur appuyez sur “Overclock”.
Vous avez le choix entre :
Pour modifier le nom de votre RPI appuyez sur “Hostname” puis entrez le nom désiré en minuscule (exemple=pinozor).
Pour modifier la RAM allouée à votre chipset graphique(GPU), appuyez sur “Memory Split” puis choisissez la valeur adéquate.
Pour activer/désactiver ssh appuyez sur “SSH”.
Pour mettre à jour l'utilitaire raspi-config appuyez sur “Update”.
Au départ, le compte root n'est pas activé, il faut donc passer par la commande sudo pour le faire : :
sudo su
et6) :
passwd
Première opération à effectuer, passer le clavier en Français :
dpkg-reconfigure keyboard-configuration
Pour changer les locales :
dpkg-reconfigure locales
Changer le fuseau horaire :
dpkg-reconfigure tzdata
Modifier le mot de passe de l'utilisateur pi :
passwd pi
Ajouter un autre utilisateur :
adduser nif
Ajouter ce nouvel utilisateur au groupe “sudo” :
adduser nif sudo
Ou ajouter votre nouvel utilisateur au fichier sudoers.
Toute configuration s'effectue dans le fichier /boot/config.txt
Modifier la fréquence du processeur(CPU) :
nano /boot/config.txt
Changer la valeur de la variable “arm_freq=” et y mettre la valeur souhaitée (700/800/900/950 ou 1000Mhz).
Exemple :
arm_freq=900
Modifier la RAM du chipset graphique(GPU) :
nano /boot/config.txt
Changer la valeur de la variable “gpu_mem=” et mettre la valeur voulue (16/32/64/128 ou 256Mo).
Exemple :
gpu_mem=16
On pourrait le faire avec une seule commande avec usermod mais je vais vous expliquer comment faire de manière alternative.
Allumez votre RPI :
Allez dans le répertoire /home :
cd /home/ && ls -lh
Renommez le répertoire “pi” en “piold” :
mv pi piold
Supprimez l'utilisateur “pi” :
deluser pi
Créez l'utilisateur “user” :
adduser user
Supprimez le répertoire de “user” nouvellement créé :
rm -rf user
Renommez le répertoire “piold” en “user” :
mv piold user && ls -lh
Modifiez l'utilisateur et le groupe appartenant au répertoire “user” :
chown -R user:user user/
Voilà vous pouvez désormais vous connecter avec l'utilisateur “user”!
Pour redémarrer votre RPI
shutdown -r now
ou
reboot
Pour redémarrer votre RPI en vérifiant le système de fichiers au démarrage
shutdown -rF now
Pour éteindre votre RPI
shutdown -h now
ou
halt
Si vous avez l'âme d'un bricoleur.
Il vous faut:
Sur votre RPI se trouve un emplacement vide avec deux trous.
Le nom de cette emplacement est “P6”, il se situe à gauche de la sortie hdmi.
Pour ce faire :
C'est fini!