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Debian
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Dernière modification par Sébastien (22-03-2018 17:54:15)
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PS : par contre, le coup de je veux bien payer pour le groupe qui en a besoin, je trouve cela assez rigolo Comme ne vouloir payer que pour les petits et pas pour les moyens ou les gros
C'est parce que t'es conditionné à croire que certaines personnes méritent de gagner 10, 50, 100 fois plus que d'autres, moi je suis conditionné à croire que rien ne justifie pareille disparité, et surtout pas un modèle de distribution historique obsolète. Je ne dis pas que ma complexion a plus "raison" que la tienne, hein.
Dernière modification par otyugh (22-03-2018 19:07:16)
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je suis assez contre ce genre de site qui oblige d'utiliser flashplayer
C'est plus nécessaire désormais, avec Firefox on peut utiliser un lecteur HTML5 (il faut juste activer la fonctionnalité en question dans les "Deezer labs").
Dernière modification par Frosch (22-03-2018 21:20:24)
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si le groupe a plus de succès, normal qu'il gagne plus non? Un peu comme il est normal de payer plus cher un appareil qui lui fonctionnera tip top
Ce qui n'est pas normal c'est que le groupe à succès soit plus valorisé qu'un autre, qu'il soit à succès ou non. La tâche est la même pourtant.
De même, un appareil et un autre semblable n'ont pas à être valorisé différemment...
Créer une échelle de valeur sur la base de la rémunération c'est atrophier les principes de la création et de là réduire la possibilité de renouveau. On le voit à la façon dont les copyright agissent par exemple.
Pour les artistes, comment débuter sans injustice ?
Pour les industries, comment innover sans injustice ?
Pour les inventeurs comment créer sans injustice ?
Le principe du mérite à fait l'objet d'un post au bar du forum :
https://debian-facile.org/viewtopic.php?id=20946
saque eud dun (patois chtimi : fonce dedans)
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Chercher à payer autant un artiste majeur qu'un artiste sans public, là je trouve cela original.
Mets-toi à ma place, c'est aussi une question de valorisation. Je préfère contribuer à acheter du parmesan dans les pâtes de mon artiste préféré que de contribuer à 1/100000 son jet privé. ^^'
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Créer une échelle de valeur sur la base de la rémunération c'est atrophier les principes de la création et de là réduire la possibilité de renouveau. On le voit à la façon dont les copyright agissent par exemple.
Moi je le vois plutôt dans l'autre sens, la rémunération est déduite de la valeur : plus tu as du public, plus tu génères des revenus, plus tu en bénéficies.
Mais personne ne t'oblige à rémunérer pour le jet plus que pour le parmesan de l'autre, je préfère aussi une certaine musique plus confidentielle, mais ce n'est pas pour autant que je trouverai normal que l'artiste au public large soit autant rémunéré que l'artiste confidentiel, car le premier génère plus de revenu que le second, normal qu'il en bénéficie plus non?
Et ce n'est pas non plus pour ça que je vais trouver normal que puisque il a un fort public et une rémunération plus grasse, lui je vais pas lui acheter ses disques mais plutôt les prendre de manière illégale...
Dernière modification par Sébastien (23-03-2018 12:46:52)
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je trouverai normal que l'artiste au public large soit autant rémunéré que l'artiste confidentiel
Le même artiste au public large ultra rémunéré a été un artiste au public confidentiel avec des revenus infimes et avec le même talent pourtant !
saque eud dun (patois chtimi : fonce dedans)
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[ pas pour autant que je trouverai normal que l'artiste au public large soit autant rémunéré que l'artiste confidentiel, car le premier génère plus de revenu que le second, normal qu'il en bénéficie plus non?
"Génerer du revenu" est une notion extrêmement abstraite et relative :x
Ben regarde l'inventeur du tableur (l'ancêtre d'Excel), il aurait pu mettre un brevet, il aurait pu engranger des milliards. Il ne l'a pas fait. En soit aurait-il eu un quelconque "mérite" à générer du revenu (en posant un brevet) privant des milliards de gens à travers le monde de la puissance du tableur en y imposant un prix ?
Je te demande hein. D'après toi, ce type mérite moins son parmesan dans ses pâtes qu'un Steve Jobs qui a crée la mode de "on brevetise la moindre chose JE LE MÉRITE CÉMOI CÉMOI" ?
Je vois ça un peu sous cet aspect.
Pour la notion illégalité, j'en suis personnellement à la notion "ce n'est pas parce que c'est illégal que c'est amoral ou mal de le faire" ; et à l'inverse ce que fait les GAFAM est dans une écrasante majorité dans la légalité (comme l'optimisation fiscale) - ces gens là, je paierai pour pouvoir saboter ce qu'ils font, et j'en tirerai même un "plaisir moral", "righteous" dans le sens presque religieux du terme, un sentiment de "faire parce que c'est bien"
Pour revenir sur du concret, "voler des aristes qui gagnent leur pain par le revenu CD" ; bon comme je te disais précédement, je leur vole plus des millionième de jet privé que du parmesan - donc côté conscience ça roule. Cela dit, c'est plutôt côté "quand on porte son attention sur du mainstream, on oublie les p'tits artistes" qui me pousse en ce moment à complètement arrêter d'écouter les groupes connus, même ceux qui me plaisaient historiquement. Puis j'ai aussi conscience que même sans payer une oeuvre, tu la rend virale en étant "un humain de plus" à le regarder. La série "Game of Thrones" est devenue virale par le partage massif en ligne, pas par la TV - et ça a généré des ventes d'une chiée de produits dérivés et finallement malgré ses "vols/piratage/meurtres" massifs de l'oeuvre, l'oeuvre est devenue un best-seller commercial.
Donc faut aussi assumer que notre regard, même sans échange monétaire, est une manière de valoriser les choses. Pirater windows, c'est aussi donner de l'argent à windows ; windows ne perd rien à se faire copier leur système, mais ils gagneront un utilisateur qui pourra dépanner ou parler de windows à son entourage - copier une oeuvre ne fait que la rendre plus virale. -
Bon et je sais que ça ressemble au cliché du hippie qui n'a pas les pieds sur terre et qui justifie ses méfaits. Honnêtement je pense donner pas mal, compte tenu de mes moyens. Sans parler des études qui démontrent que les plus grands "pirates" sont aussi les plus grands acheteurs de machins culturels. - Ceux qui sont "honnêtes" (légalement parlant) et qui ne regardent donc pas d'oeuvres quand ils ne peuvent pas se le permetre (allez. La majorité de la population mondiale galère en fin de mois ?) devront se priver d'un bien immatériel qui ne coûte rien à multiplier. D'ailleurs je pense que ça ferai baisser les ventes globallement des gros machins ; quand c'est plus populaire, même ceux qui peuvent se le permetre achèteront moins. Fin bon. Je vois ça comme ça.
On peut aussi considérer que tout ce que j'ai obtenu de culturel sans payer est un vol, et là j'en ai à payer jusqu'au restant de mes jours parce que je leur ai fait perdre de l'argent. Bien entendu je n'avais pas d'argent berdel, j'ai dû commencer à regarder des films et à écouter de la musique et des livres à 12 ans sur l'web é_è
Dernière modification par otyugh (23-03-2018 14:02:58)
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Sébastien a écrit :je trouverai normal que l'artiste au public large soit autant rémunéré que l'artiste confidentiel
Le même artiste au public large ultra rémunéré a été un artiste au public confidentiel avec des revenus infimes et avec le même talent pourtant !
Le même talent pas sûr, le talent peut se forger avec les rencontres, les succès autant que les échecs. Sinon, et? Il gagnait peu avant et plus maintenant, il a réussi, il touche plus de monde, génère plus de recettes, en bénéficie plus.
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Sébastien a écrit :[ pas pour autant que je trouverai normal que l'artiste au public large soit autant rémunéré que l'artiste confidentiel, car le premier génère plus de revenu que le second, normal qu'il en bénéficie plus non?
"Génerer du revenu" est une notion extrêmement abstraite et relative :x
Ben regarde l'inventeur du tableur (l'ancêtre d'Excel), il aurait pu mettre un brevet, il aurait pu engranger des milliards. Il ne l'a pas fait. En soit aurait-il eu un quelconque "mérite" à générer du revenu (en posant un brevet) privant des milliards de gens à travers le monde de la puissance du tableur en y imposant un prix ?
Je te demande hein. D'après toi, ce type mérite moins son parmesan dans ses pâtes qu'un Steve Jobs qui a crée la mode de "on brevetise la moindre chose JE LE MÉRITE CÉMOI CÉMOI" ?
Je vois ça un peu sous cet aspect.
Pour la notion illégalité, j'en suis personnellement à la notion "ce n'est pas parce que c'est illégal que c'est amoral ou mal de le faire" ; et à l'inverse ce que fait les GAFAM est dans une écrasante majorité dans la légalité (comme l'optimisation fiscale) - ces gens là, je paierai pour pouvoir saboter ce qu'ils font, et j'en tirerai même un "plaisir moral", "righteous" dans le sens presque religieux du terme, un sentiment de "faire parce que c'est bien"
Pour revenir sur du concret, "voler des aristes qui gagnent leur pain par le revenu CD" ; bon comme je te disais précédement, je leur vole plus des millionième de jet privé que du parmesan - donc côté conscience ça roule. Cela dit, c'est plutôt côté "quand on porte son attention sur du mainstream, on oublie les p'tits artistes" qui me pousse en ce moment à complètement arrêter d'écouter les groupes connus, même ceux qui me plaisaient historiquement. Puis j'ai aussi conscience que même sans payer une oeuvre, tu la rend virale en étant "un humain de plus" à le regarder. La série "Game of Thrones" est devenue virale par le partage massif en ligne, pas par la TV - et ça a généré des ventes d'une chiée de produits dérivés et finallement malgré ses "vols/piratage/meurtres" massifs de l'oeuvre, l'oeuvre est devenue un best-seller commercial.
Donc faut aussi assumer que notre regard, même sans échange monétaire, est une manière de valoriser les choses. Pirater windows, c'est aussi donner de l'argent à windows ; windows ne perd rien à se faire copier leur système, mais ils gagneront un utilisateur qui pourra dépanner ou parler de windows à son entourage - copier une oeuvre ne fait que la rendre plus virale. -
Bon et je sais que ça ressemble au cliché du hippie qui n'a pas les pieds sur terre et qui justifie ses méfaits. Honnêtement je pense donner pas mal, compte tenu de mes moyens. Sans parler des études qui démontrent que les plus grands "pirates" sont aussi les plus grands acheteurs de machins culturels. - Ceux qui sont "honnêtes" (légalement parlant) et qui ne regardent donc pas d'oeuvres quand ils ne peuvent pas se le permetre (allez. La majorité de la population mondiale galère en fin de mois ?) devront se priver d'un bien immatériel qui ne coûte rien à multiplier. D'ailleurs je pense que ça ferai baisser les ventes globallement des gros machins ; quand c'est plus populaire, même ceux qui peuvent se le permetre achèteront moins. Fin bon. Je vois ça comme ça.
On peut aussi considérer que tout ce que j'ai obtenu de culturel sans payer est un vol, et là j'en ai à payer jusqu'au restant de mes jours parce que je leur ai fait perdre de l'argent. Bien entendu je n'avais pas d'argent berdel, j'ai dû commencer à regarder des films et à écouter de la musique et des livres à 12 ans sur l'web é_è
Comme tu dis, il aurait pu, il l'a pas fait... altruiste, idiot, coup raté, va savoir... je ne sais pas si il aurait mérité plus de revenus, mais il ne l'aurait pas volé. Il ne mérite pas de gagner ce qui n'ont rien fait, eux. Après c'est clair que vouloir opposer moralité et légalité... chacun ses notions. Sauf qu'il y en a qui sont légales et d'autres pas. Après tu peux saboter légalement. Mais beaucoup choisissent juste d'être dans l'illégalité en pensant jouer les robin des bois. Ils se voilent la face en se donnant bonne conscience.
Perso je fais pas de différence, voler le parmesan de l'un ou le kérosène de l'autre, cela erste du vol. Si je veux pas financer le kérosène de l'un, je l'écoute pas, je préfère cela à le voler. Même indirectement car avant de le voler lui on vole plus les intermédiaires.
Sur ton dernier paragraphe, je suis d'accord : heureusement qu'il reste des couillons pour payer et valoriser une oeuvre rendue virale par des gens peu regardant sur la légalité.
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Il gagnait peu avant et plus maintenant
C'est pas juste dans le principe puisque le temps qu'il met à développer son talent est déjà un bénéfice pour tous sans que lui en reçoive la valeur.
Il y a aussi que les premières œuvres sont aussi fondatrices que les œuvres de toute la vie d'un artiste. Non ?
saque eud dun (patois chtimi : fonce dedans)
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Sur ton dernier paragraphe, je suis d'accord : heureusement qu'il reste des couillons pour payer et valoriser une oeuvre rendue virale par des gens peu regardant sur la légalité.
Je ne suis pas d'accord. Je voudrais bien qu'ils gagnent moins, moi. Ils méritent leur parmesan, ptéte du compté ancien de 24 mois hein, je veux bien, mais personne ne mérite le jet privé.
Fin bref, on est en désacord, mais je comprends ton point de vue : "Y a des règles du jeu, si tu les aimes pas, va jouer chez ceux qui pensent comme toi" - et idéalement vrai. D'ailleurs j'essaie le plus possible de prioriser ces oeuvres-là (c'est particulièrement vrai pour... Le logiciel libre, perso : je met un point d'honneur à donner aux logiciels que j'adore et qui je sais, ne touchent pas grand chose), sinon ça serait intenable - mais ce modèle de distibution est tellement prégnante (de croire qu'une oeuvre numérique se vend à la copie à l'heure d'internet) que c'est renoncer à la majorité de ce qui se fait culturellement. - Il m'est aussi arrivé de copier illégalement une oeuvre et de contacter l'auteur pour lui proposer une donation.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Kopimisme
Ce qu'on connaît aujourd'hui dans la législation tient en grande partie grâce aux puissances d'empires fondés autour de l'exploitation d'un droit d'auteur (qui vont fonder de la propagande anti partage, des législations, des contrôles, des technologies anti partage, etc) ; il suffit d'une crise (économique, politique, qu'importe) pour renverser la position, peut-être qu'un jour une plateforme sous licence globale deviendra la norme pour rémunérer les artisans. Ou pas.
Mais pour l'instant c'est clair, je devrais faire gaffe à parler d'enfreindre la loi ; ça fait des traces, et un jour on ira peut-être dans le sens inverse et la répression au partage pourrait devenir encore plus violente.
Mais on peut aussi imaginer un monde où cette notion-là ne change pas mais que le revenu devienne assez "démocratique" (cad pas des rapports de 1000 entre le plus riche et le plus pauvre) pour que la culture devienne trop facilement abordable pour qu'il y a ait des l'intêret pour les gens fauchés de partager entre-eux la culture sous le manteau. J'y crois pas, mais dans ce schéma là, plus aucun intêret à ne pas enrichir des milliardaires, vu qu'il n'y aurait plus de milliardaires.
Dernière modification par otyugh (23-03-2018 20:56:51)
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Sébastien a écrit :Il gagnait peu avant et plus maintenant
C'est pas juste dans le principe puisque le temps qu'il met à développer son talent est déjà un bénéfice pour tous sans que lui en reçoive la valeur.
Il y a aussi que les premières œuvres sont aussi fondatrices que les œuvres de toute la vie d'un artiste. Non ?
Si il a du talent oui, et sera rémunéré par la suite, sur les dernières oeuvres comme sur les fondatrices.
mais personne ne mérite le jet privé.
ça devrait même aps exister sauf pour cas extrèmes, ça pollue trop.
Fin bref, on est en désacord, mais je comprends ton point de vue
De même. On peut pas être d'accord sur tout, j'ai pas non plus la science infuse ni tous les éléments en main pour tout comprendre et analyser de toute façon.
Ce qu'on connaît aujourd'hui dans la législation tient en grande partie grâce aux puissances d'empires fondés autour de l'exploitation d'un droit d'auteur (qui vont fonder de la propagande anti partage, des législations, des contrôles, des technologies anti partage, etc) ; il suffit d'une crise (économique, politique, qu'importe) pour renverser la position, peut-être qu'un jour une plateforme sous licence globale deviendra la norme pour rémunérer les artisans. Ou pas.
J'en doute. Certainement la meilleure solution pour tout le monde mais j'en doute. Bon, t'es contre les milliardaires, j'ai bien compris, m'enfin je vois toujours pas pourquoi ceux qui en foutent pas une auraient autant que ceux qui triment (même si vue de loin, on peut penser que les milliardaires sont ceux qui en foutent pas une et vice versa...) et de là à encourager du piratage...
Je me vois mal télécharger un truc, un dessin animé par exemple, le montrer et me voir demander "mais tu l'a eu où, c'est pas en dvd?..."... ebn écoute walt disney a assez de sous comme ça donc j'ai pris la liberté de le télécharger sans payer... certes, pourquoi pas mais on peut aussi penser que le patron de geox a assez de sous comme ça et que donc je peux prendre une paire sans payer dans un magasin.
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Ce qu'on connaît aujourd'hui dans la législation tient en grande partie grâce aux puissances d'empires fondés autour de l'exploitation d'un droit d'auteur [...]
J'en doute.
Je trouve que l'exemple le plus frappant est celui des droits des droit sur Mikey - qui aurait dû tomber dans le domain public depuis un certain temps - et qui par les efforts de lobbyisme de Disney a réussi à repousser sans cesser la date - aujourd'hui faudra attendre 2023, on va voir s'ils arrivent à continuer à gagner des sous sur l'oeuvre d'un type mort x) (cela dit je dois t'avouer que je voulais te donner chiffres et références, il me semble que ça s'est passé en plusieur étapes, et que c'est un exemple très caricatural des gros "qui ne veulent pas lâcher" et qui font la loi pour tout le monde - mais j'ai pas retrouvé - ne pas utiliser Google a son prix aussi, j'aurais dû mieux m'organiser quand j'ai appris cette info ><).
je vois toujours pas pourquoi ceux qui en foutent pas une auraient autant que ceux qui triment (même si vue de loin, on peut penser que les milliardaires sont ceux qui en foutent pas une et vice versa...)
Pour te parler du petit bout du monde que je connais, y a une chiée de "pauvres" qui travaillent comme des fous et qui gagnent à peine de quoi survivre - des femmes de ménage, des saisonniers, des maraîchers ; avec des statuts précaires bidons, des salaires à <10€/h souvent avec plus de vingtaine d'année de métier ? Je connais aussi un vieille qui tient avec 400€ de retraite par mois, et quand t'écoute sa vie, elle a bossé (dur) toute sa vie, des conditions que personne accepterait en France. Je connais aussi d'anciens agriculteurs qui ont bossé toute leur vie avec des retraites honteusement basses (ils ne sont pas au régime ordinaire).
Or il est certain qu'il y a plus de ces "pauvres" qui ne devraient pas l'être, que de "riches" (ma défintion du riche : au-dessus du salaire médian).
Je ne vois pas en quoi un riche qui travaille a 100x plus de valeur qu'un pauvre qui travaille. Le mérite ? Non. La pénibilité ? Impossible. La chance ? Certainement. L'héritage culturel et financier ? Sociologiquement indéniable.
Donc on a des exception de riche qui sont là de manière fortuite, et une marée de pauvre qui, exceptionnellement comme au loto, qui vont devenir riche eux-aussi (prenons le cas d'un Steve Jobs dont on me parlait toutes les semaines en fac d'informatique). Donc la norme c'est d'être pauvre et c'est OK parce qu'on a le rêve de pouvoir être riche un jour si on est assez opportuniste.
Quelle genre de justice est-cela ? Est-ce qu'on accepte ça comme modèle ? Est-ce que c'est ce que politiquement on a trouvé de plus juste pour partager les richesses produites ?
Comme toute chose politique, ça ne changera pas tant qu'on l'accepte. - On a bien accepté en France pendant des siècles que les enfants travaillent dans les mines et soient moins bien payé que les adultes. On a bien accepté que les femmes n'aient pas de droit de vote. On a accepté beaucoup de choses historiquement qui ne passent plus. Peut-être que les salaires exorbitant seront une chose à dire au passé dans quelques siècles ; ça sera pas plus mal.
Moi, sans croire que ce soit aujourd'hui possible (car aujourd'hui la majorité des gens sont persuadés que les pauvres sont majoritairement des feignants qui méritent leur misère), j'ai personnellement pas mal d'attrait à la théorie de rémunération de Bernard Friot sur la question : youtube.com/watch?v=zrS-OkFTLkc
[...] et de là à encourager du piratage...
#0 : un acte de piraterie est un acte de violence, et un acte de vol (qui plus est, sur une bateau) : un vol c'est quand tu prends quelque chose à quelqu'un et qu'il ne l'a plus. Ce qu'on fait dans le "piratage", c'est une copie, pas un vol, et donc pas un acte de piraterie (et je sais pas ce que vient foutre le bateau là-dedans).
youtube.com/watch?v=IeTybKL1pM4
#1 : la majorité des gens qui partagent et copient du contenu en enfreignant le droit d'auteur sont statistiquement ceux qui donnent le plus d'argent à la création (jérémie zimmermann le répétait souvent).
si on parle de "Propriété intellectuelle et d’économie de la culture... on s’en sort pas. Cette guerre contre le partage peut ce voir selon plusieurs angles :
l’Internet et les technologies numériques sont comme une seule machine, connectés toutes la journées. Elles copient de l’information, sur des disques, des cartes et du cash mémoire. C’est parce qu’on peut le faire de plus en plus que l’on arrive à Internet et bénéficier dans la société, culture et democratie. Quand on a ces outils et dont les industries sont basées sur la copie et le contrôle de ces copies... et donc que "copier c’est voler" on a un problème de droit. Or le droit s’adapte à la société et pas l’inverse" ;
"Les coûts (ndr : de production) ont baissés, il y a des distortions de marché entre un CD à 17 euros et un pouième d’euros" ;
ensuite, "qui n’a pas entendu "les artistes vont mourir si on télécharge...cela fait 15 ans déjà qu’on l’entend." Or, "le chiffre d’affaire de l’industrie musicale augmente comme toute les dépenses culturelles. Depuis 4 ans on atteint un record (pas obtenu) depuis les années 60. On a jamais autant crée aujourd’hui. ".
"Tout ça c’est "le mythe de la vente perdue" que si on télécharge l’industrie vient de perdre x euros. Je vous invite à lire sur la page p2pstudies ces 20 études indépendantes." Cela montre qu’il n’y a aucun lien sur les baisses de ventes de disques et montre que ceux qui téléchargent le plus sont ceux qui achètent le plus. Voir la page 45 sur /Hadopi du site, c’est un best off qui montre sur ceux qui partagent et ceux qui ne partagent pas.
L’historique des technologies qui ont interdit les diffusions est un discours bien huilé et la réalité que l’on observe, lorsque l’on aime la musique et culture, est que l’Hadopi elle même en faisant sa propre étude montre que c’est similaire a une rupture technologique. Donc, on pourrait rigoler un coup [...] mais le problème c’est que c’est une escalade répressive, une course à l’armement. Il y a "des entreprises, des outils de contrôle et de censures qui sont similaires à des régimes autoritairs pour des raisons politiques. Et cela attaque l’architecture de l’Internet libre et nos libertés fondamentales, notre vie privée... et là en tant que citoyen on s’indigne.
[...]... il faut rapporter un peu de raison dans ce droit d’auteur devenu fou. Il faut faire la distinction entre le partage sans but de profits" et ceux avec. "Internet c’est payer pour télécharger ET uploader. Or vous n’uploadez pas. Et je vous invite sur du P2P pour uploader aussi. Et ça donne des réseaux autant que l’oeuvre est demandée... Les oeuvres rares sont beaucoup plus représentées sur ces réseaux d’échanges que sur les plates formes commerciales et font la différence d’avec les offres commerciales. CF : Philippe Aigrain, sur le partage, Sharing en anglais, parution hier, le 1 février 2012".
Il faut faire la différence entre "les faux sites russes et contrefaçons chinoises et "ceux qui vendent des fichiers sur le dos du partage". Ce sont "eux qu’il faut mettre devant les tribunaux sans couper les gens" d’internet.
http://danactu-resistance.over-blog.com … 92420.html - ceci est un extrait, si tu as vachement de temps et est curieux de ma position, je pense que je suis à 99% d'accord avec lui, et il l'expose mieux que moi sans y mélanger de problématique sur le salaire qui effectivement est un débat clivant qui relève plus de ma manière propre d'aborder le monde que de la nécessité de lier les deux sujets.
Je me vois mal télécharger un truc, un dessin animé par exemple, le montrer et me voir demander "mais tu l'a eu où, c'est pas en dvd?..."... ebn écoute walt disney a assez de sous comme ça donc j'ai pris la liberté de le télécharger sans payer...
Moi j'aurai aucune difficulté à le faire dans un cadre privé. Dans un cadre publique j'aurais trop peur que quelqu'un pense comme toi au point (qui serait complètement cohérent à "me balancer" ; moi je vois quelqu'un qui en racket un autre, je vais le dire à la police, hein), mais c'est une limitation par crainte carcérale, pas de morale, personnellement
certes, pourquoi pas mais on peut aussi penser que le patron de geox a assez de sous comme ça et que donc je peux prendre une paire sans payer dans un magasin.
Ben voler dans un étal enlève des choses de l'étal, ce n'est pas le cas d'une copie numérique.
Dernière modification par otyugh (24-03-2018 18:58:16)
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Ce qu'on fait dans le "piratage", c'est une copie, pas un vol, et donc pas un acte de piraterie (et je sais pas ce que vient foutre le bateau là-dedans).
Hahaha
Je partage l'avis du flibustier otyugh.
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saque eud dun (patois chtimi : fonce dedans)
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Ce qu'on fait dans le "piratage", c'est une copie, pas un vol, et donc pas un acte de piraterie
c'est un partage de culture
et moi j'aime partager :o
site de mon association 1901
https://le-caillou.le-pic.org
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saque eud dun (patois chtimi : fonce dedans)
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