Bonjour à tou.te.s.
Que de messages à lire en arrivant en retard ! Je n'ai pas tout lu, mais je crains déjà de ne pas pouvoir apporter grand chose, si ce n'est une coopération plus locale en Belgique.
Mon message à arpinux vient de partir. J'ai déjà reçu la confirmation de ma nouvelle présence sur la carte et de chouettes messages de bienvenue.
En quelque jours, j'ai découvert Emmabuntüs, Debian-Facile, blabla Linux, la clé de remploi et ce large projet de reconditionnement. Ça fait chaud au cœur de se sentir moins seul. Merci à tous.
Pour en savoir plus au sujet de mon action de reconditionnement, il y a deux sites Web en construction :
https://daniel.debaste.be pour mon activité propre et
https://www.solidarinux.be pour l'association qui se met en place mais qui, actuellement, ne dispose pas des forces vives pour assurer l'ensemble de ce que je voudrais continuer à produire.
Ce qui intéressera ce forum, ce sont plutôt les plateformes Linux et la méthode d'installation. Cela ne représente qu'une petite partie du travail, mais c'est la plus intéressante.
Avant ma retraite, j'ai utilisé Vector Linux, Ubuntu de 6.04 à Unity non compris. Jusque là j'installais et suivais moins de 20 ordinateurs. Mon public n'a pas aimé Ubuntu Unity. J'ai opté pour LMDE, avec MATE. J'espérais y rester grâce à sa qualité "rolling". Lorsque la version 2 est apparue, perdant cette qualité, j'ai opté pour le nouvel Ubuntu MATE qui ne constituait pas un changement d'interface pour mon public vieillissant et peu friand de technique et de changement. Le choix s'est avéré pérenne. Je l'utilise toujours personnellement à titre principal, afin de le maîtriser et de pouvoir offrir de l'aide autour de moi. C'est donc naturellement que j'ai distribué cela au nouveau public que je découvrais en 2017 : les réfugiés et demandeurs d'asile. Pour eux, j'ai ajouté des langues et des logiciels offline d'apprentissage de la langue française. On m'a ensuite demandé plus de jeux et l'école des devoirs m'a demandé GCompris. Nous en sommes là avec cette plateforme.
Ubuntu MATE pour fonctionner confortablement requiert 2 GB de mémoire vive. Objectif difficilement accessible à des machines 32 bits équipées de processeurs antérieurs au Core 2 Duo. Aussi, pour eux, c'est Lubuntu qui sert de base à la plateforme.
Côté installation, il a fallu, pour garder la tête hors de l'eau, automatiser. Je ne connaissais pas la clé de remploi. C'est donc avec Debian Installer, PXE et apt-cacher que je me suis débrouillé. Les installations durent plus longtemps, mais le système est immédiatement à jour. Cette méthode me donne presque entière satisfaction.
Toutefois, je compte bien utiliser aussi, et peut-être un jour exclusivement, la méthode de la clé de remploi. Adaptée au clavier belge, c'est fait, merci
anyblabla. Et aussi avec toutes les langues exotiques pratiquées par les migrants.
J'aimerais aussi que mes plateformes rejoignent DF ou Emmabuntüs et s'en écartent le moins possible. J'y vois trois avantages :
- mon public profite d'office des améliorations apportées;
- DF ou Emmabuntüs distribués au moyen de la clé font, un peu plus encore tache d'huile, pour devenir, de facto, des standards pour les machines reconditionnées en France et en Belgique francophone;
- des personnes moins qualifiées peuvent se charger des installations. Nous pouvons donc en réaliser plus.
Enfin, cela, c'est mon point de vue. Reste à voir ce qu'en penseront les membres de SOLIDARINUX.
Je n'ai pas assez lu sur le forum pour savoir s'il y a un automatisme de mise à jour des images. Pour limiter la durée des mises à jour après installation, c'est, d'après moi, essentiel. Si ça n'existe pas, je me pencherais volontiers sur la question, mais pas à très court terme, faute de temps.
Fan de Linux depuis 1999.
Aujourd'hui en Ubuntu Mate.
Et demain ? Ailleurs peut-être, mais libre.